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Accueil Social, économie et politique 3 millions de chômeurs au Japon

3 millions de chômeurs au Japon

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Pourtant deuxième économie mondiale, le Japon semble amorcer une sérieuse période de récession avec la hausse surprise du taux de chômage en février, à son plus haut niveau depuis six mois, et une série d'autres statistiques médiocres.

4,7% de chômage : telle est la mauvaise surprise. Supérieur à la moyenne des prévisions des économistes - qui était de 4,5% soit le même qu'en janvier -, ce taux est le plus élevé depuis août dernier (4,8%) avec 3,08 millions de demandeurs d'emploi. Les analystes ne s'attendaient pas à cette hausse, d'autant que, pour l'ensemble de 2004, le taux de chômage était tombé à 4,7% contre 5,3% en 2003 (il avait atteint alors son plus haut niveau depuis plus de 50 ans).
Le Japon était techniquement entré en récession économique au cours de 2004, mais celle-ci semblait pourtant terminée, puisque la Bourse progressait depuis le début de l'année... "Il manque des preuves solides", a commenté Toshio Sumitani, économiste du Centre de recherches Tokai Tokyo ! Les dépenses de consommation des ménages salariés ont également chuté de 3,8% en février sur un an. Selon les analystes, c'est surtout le ralentissement des exportations - qui sont le moteur de la croissance nippone - qui empêcherait une reprise rapide et soutenue.

De retour du Japon où il a dramatisé, dimanche soir à Tokyo, l'enjeu du référendum du 29 mai sur la Constitution européenne, Jacques Chirac pourrait bien aussi s'inquiéter de notre taux de chômage dont les prochains chiffres seront publiés jeudi.

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Mis à jour ( Mardi, 29 Mars 2005 15:52 )  

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0 # superuser 2005-03-29 18:06 LES PATRONS FRANÇAIS SUIVENT LES ALLEMANDS SUR LA VOIE DU PESSIMISME

PARIS (AFP), le 29-03-2005.
Le moral des patrons de l'industrie française a brutalement décroché en mars, comme celui des patrons allemands, et retrouvé son niveau de décembre 2003, entraînant les économistes à revoir en baisse des prévisions de croissance pour l'année déjà inférieures à celles du gouvernement.

Comme l'enquête de la Banque de France l'avait déjà laissé entendre à la mi-mars, avec son indicateur passant de 105 à 101, les perspectives de l'industrie française se sont affaissées en mars, l'indicateur de l'Insee passant de 104 à 101, avec une détérioration de l'ensemble des sous-indicateurs. Ainsi, l'indicateur de la production récente se dégrade, tout comme les perspectives de production, et les carnets de commandes se dégarnissent.

Les "perspectives générales de production", qui traduisent le sentiment des chefs d'entreprise sur la conjoncture générale, se dégradent également, "traduisant un climat général incertain", a commenté mardi l'Institut National de la Statistique et des Études Économiques.
Le baromètre de l'institut de conjoncture allemand IFO a lui aussi enregistré une forte baisse en mars pour le second mois consécutif, à 94 points après 95,4 le mois précédent, retombant lui aussi à son plus bas niveau depuis 18 mois.

De surcroît, en France, l'indicateur repasse dans la zone caractérisant une conjoncture défavorable.
Emmanuel Ferry, de la société de bourse Exane BNP Paribas, explique "cette contre-performance" par quatre facteurs : les tensions sur le prix du pétrole, le niveau de l’euro, la faiblesse de la demande interne dans la zone euro et le mauvais positionnement à l’exportation de la France. Il a qualifié l'enquête de "très mauvais signal pour les perspectives de croissance", compatible selon lui avec "une quasi-récession" du secteur manufacturier.
La baisse du dollar et de l'euro de ces derniers jours sont trop récents pour rassurer. "Peu de changements sont à attendre dans l'immédiat tant que l'euro et le pétrole ne donnent pas des signes d'affaiblissement plus significatifs", remarque Nicolas Claquin, du Crédit commercial de France. Pour lui, il faut convenir que "la croissance française, comme internationale, est dans une phase de ralentissement".

Ainsi, la consommation des ménages est de nouveau le moteur de la croissance française. Mais Marc Touati, de Natexis Banques populaires, s'inquiète de la persistance d'un fort taux de chômage, que le pessimisme des chefs d'entreprise ne peut qu'aggraver. "Si, avec une croissance relativement appréciable en 2004, l’industrie a continué de détruire des emplois, que fera-t-elle cette année avec une activité ralentie ?", s'interroge l'économiste.

L'ensemble des commentaires d'analystes parvenus mardi à l'AFP font état de prévisions de croissance plus basses que celles du gouvernement (une fourchette 2% - 2,5%, qui est elle-même une révision en baisse des 2,5% inscrits dans la loi de finances 2005). Ces prévisions varient entre 1,6% et 1,8%.

Interrogé dans les Echos de mardi sur les prévisions divulguées la semaine dernière par l'Insee pour le premier semestre, qui rendent difficile d'atteindre 2,5%, et même 2%, le ministre du Budget Jean-François Copé estime que "les prévisions de l'Insee sont toujours un peu pessimistes". "Nous ferons tout pour atteindre notre objectif de 2,5%", assure-t-il.
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