Actu Chômage

samedi
5 juillet
Taille du texte
  • Agrandir la taille du texte
  • Taille du texte par defaut
  • Diminuer la taille du texte
Accueil Social, économie et politique Pour Borloo, les CNE sont inchiffrables

Pour Borloo, les CNE sont inchiffrables

Envoyer Imprimer
Le ministre de la Cohésion sociale et de l'Emploi Jean-Louis Borloo estime que le nombre de contrats nouvelles embauches (CNE) signés depuis un mois est "inchiffrable", contrairement aux 30.000 annoncés par le gouvernement depuis l'entrée en vigueur de ce dispositif le 4 août.

"L'idée, c'est de trouver le point d'équilibre pour que la toute petite entreprise passe à l'acte" d'embaucher, "et ça, c'est par nature inchiffrable", a-t-il déclaré hier. "Vous pouvez dire : J'ai l'objectif de proposer tant à tous les RMIstes (...), mais là, comme c'est une évolution de contrats de droit commun, c'est inquantifiable", a-t-il expliqué. Le CNE, "c'est une forme de CDI. Vous connaissez, vous, combien il y a eu de CDI signés sur un mois ?"…

Selon lui, "30.000, c'est une appréciation qui pourrait être de 50.000 dans un mois. Ce ne sont que des estimations qui, à mon avis, sont inférieures à la réalité". Jean-Louis Borloo se dit "persuadé" que le CNE "va remplacer beaucoup de CDD. Ça peut créer une ambiance générale de recrutement qui est inquantifiable à mon avis". Nous, chômeurs et précaires, pensons plutôt que le CNE va remplacer les CDI, et que c'était bien l'objectif initial de ses créateurs.

Lire aussi :
Articles les plus récents :
Articles les plus anciens :

Mis à jour ( Mercredi, 07 Septembre 2005 01:46 )  

Commentaires 

 
0 # superuser 2005-09-07 01:13 Mineure, l'anecdote en dit pourtant long sur le contrat nouvelles embauches (CNE).

Hier au Havre, le ministre délégué aux Relations du travail, Gérard Larcher, présidait les assises territoriales de l'emploi. Réunis dans la salle qui jouxte le bureau du maire de la ville, Antoine Rufenacht, trois chefs de petite entreprise venant tout juste d'embaucher un salarié en CNE expliquent aux représentants du service public de l'emploi leurs motivations et attentes. Au terme des trois interventions, Gérard Larcher se livre à un léger recadrage : «Je vous rappelle que les deux premières années de ce contrat correspondent à une période de consolidation et non pas à une période d'essai.» Car, pour les trois dirigeants, ils ont bien signé un CDI, à une différence près que résume le représentant régional de l'Union des artisans (UPA) : «Les artisans sont effrayés par la complexité, la lourdeur et la durée des procédures judiciaires. Ils feraient tout pour ne pas se retrouver aux prud'hommes. Le CNE leur offre cette sécurité.»

Pas de doute, l'allégement des procédures de licenciement qu'offre le CNE aux entreprises de moins de 20 salariés est en passe de «tuer leur peur de l'embauche». Ce que confirme la représentante de l'ANPE régionale, qui constate depuis la rentrée une montée en puissance des demandes de renseignements sur le CNE.

En bon soldat de la bataille pour l'emploi, Gérard Larcher signale que le site Internet de son ministère propose une sorte de «contrat type de moins de deux pages, élaboré par un membre du Conseil d'Etat spécialiste en contentieux du droit social». Bref, que personne n'hésite, l'Etat met tout en oeuvre pour faciliter la diffusion du CNE. Si Dominique de Villepin estime que 30.000 CNE ont été signés en août, ce n'est sans doute pas du côté du Havre ou de la Haute-Normandie qu'il faut les chercher. Sur la région, seule une cinquantaine d'offres d'emploi en CNE ont été déposées dans les ANPE locales. Principalement dans des secteurs «sous tension» qui souffrent de pénurie de main-d'oeuvre : BTP, commerce, hôtellerie-restauration. «Nous n'en sommes qu'au trentième jour d'existence de ce contrat, tempère Gérard Larcher avant de s'adresser aux trois chefs d'entreprise présents : «Vous êtes en quelque sorte des pionniers !»

Des pionniers, le gouvernement devra surtout en trouver pour les contrats d'avenir. Selon le bilan dressé par le directeur régional du travail, aucun de ces contrats clés du plan de cohésion sociale n'a encore été signé. «Nous constatons de grandes difficultés, même si la mise en place d'éléments juridiques stables devraient désormais permettre à cette mesure de décoller», indique-t-il. Avant de passer en revue l'évolution des autres contrats du plan Borloo. Au 30 août 2005, la Haute-Normandie avait ainsi signé 1.341 contrats initiative emploi (CIE), 1.597 contrats d'accompagnement vers l'emploi (CAE), 26 contrats d'insertion revenu minimum d'activité (CI RMA) et 613 contrats d'insertion dans la vie sociale (CIVIS). Bref, pour l'instant, si l'emploi monte en puissance doucement, l'emploi marchand a un peu de mal à suivre.

Comme le confie un participant aux assises : «De toute façon, dans le privé, on ne va pas embaucher si on ne sent pas la croissance revenir.» Faire revenir la croissance et l'emploi, c'est justement toute l'ambition de Dominique de Villepin…

(Source : www.lefigaro.fr)
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # superuser 2005-09-07 20:51 07-09 (AFP) 19:47:21
Le ministre de l'Emploi Jean-Louis Borloo estime dans un entretien à paraître jeudi dans Les Echos que la généralisation du CV anonyme avant une embauche est une "fausse bonne idée".

"Au départ, j'y étais instinctivement favorable", déclare M. Borloo en rappelant qu'"en accord avec le ministère, l'ANPE mène diverses expériences à Lyon, Bordeaux et Lille, pour tester l'idée sur le terrain". "L'objectif est de faire en sorte que personne ne soit écarté avant même l'entretien d'embauche (…) en raison de son nom ou de son origine géographique ou ethnique", explique le ministre.

"Quant à la généralisation du dispositif, il faut faire attention aux fausses bonnes idées", ajoute-t-il. M. Borloo affirme avoir "senti, y compris de la part d'associations anti-racistes, des réactions plutôt négatives", lors du débat au parlement sur la loi de cohésion sociale.
"Il faut aussi entendre les entreprises qui craignent des lourdeurs administratives supplémentaires ", estime le ministre. "Ce que nous devons faire, c'est encourager les bonnes pratiques, les valoriser, à travers un système de labels, pour créer une dynamique", ajoute-t-il.

M. Borloo se prononce pour "les plates-formes de recrutement par habileté", une "technique qui met l'accent sur les compétences et le savoir-faire plutôt que sur les diplômes".

Selon lui, "le défi" pour les employeurs est de faire "vivre les principes de non-discrimination d'un bout à l'autre de la ligne hiérarchique. "De toutes façons, avec la crise du recrutement que la France va vivre dans trois ans, ils n'auront plus le choix", estime-t-il.

L'ancien président du Haut conseil à l'intégration Roger Fauroux doit remettre jeudi à M. Borloo un rapport contenant une série de propositions pour lutter contre les discriminations à l'embauche, dont le CV anonyme, sans caractère contraignant.

…/…

"De toutes façons, avec la crise du recrutement que la France va vivre dans trois ans, ils n'auront plus le choix", dit Monsieur Borloo en parlant des employeurs… EST-CE QUE CELA SIGNIFIE QUE DANS TROIS ANS IL Y AURA À NOUVEAU DU BOULOT POUR TOUT LE MONDE ???

Tenez bon, camarade chômeurs : en 2009, nous serons sortis de la galère ! C'est Jean-Louis qui l'a dit !
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # superuser 2005-09-07 22:15 PARIS (Reuters) - Huit mille contrats d'avenir seront signés sur trois ans pour faire face aux besoins de formation et de recrutement dans le secteur des services à la personne, annonce le ministère de l'Emploi.

Quatre fédérations d'aide à domicile, dans des accords-cadres signés avec le ministre Jean-Louis Borloo, s'engagent à recruter et former des allocataires de minima sociaux dans des structures d'accueil de la petite enfance et d'accueil périscolaire, des centres de loisirs ou encore dans la restauration et le transport scolaire, a précisé le ministère.

Le projet de loi de développement des services à la personne a été adopté définitivement le 26 juillet "pour entrer rapidement en application", selon le ministère. Le premier conseil d'administration de l'Agence nationale des services à la personne, créée par la nouvelle loi, aura lieu le 14 septembre.

Les quatre fédérations sont la Fédération nationale d'aide et d'intervention à domicile et l'Union nationale des associations coordinatrices de soins et de santé (2.000 contrats d'avenir), la Fédération nationale des familles rurales (2.000 contrats) et l'Adessa, réseau d'associations d'aide à domicile (4.000 contrats).
Répondre | Répondre avec citation |
 

Votre avis ?

La France pourrait s’engager plus intensément contre la Russie. Qu’en pensez-vous ?
 

Zoom sur…

 

L'ASSOCIATION

Présentation de l'association et de sa charte qui encadre nos actions et engagements depuis 2004.

 

ADHÉRER !

Soutenir notre action ==> Si vous souhaitez adhérer à l’association, vous pouvez le faire par mail ou par écrit en copiant-collant le bulletin d’adhésion ci-dessous, en le remplissant et en...

 

LES FONDATEURS

En 2004, une dizaine de personnes contribuèrent au lancement de l'association. Elles furent plusieurs centaines à s'investir parfois au quotidien ces 16 dernières années. L'aventure se pou...