En 1997, le taux de rémunération du Livret A était de 3,5%. Depuis août 2003, il n'était plus qu'à 2,25%. A (re)lire, notre article du 14/06 qui explique comment fonctionne le "dispositif automatique de fixation du taux" qui décide désormais du sort de l'épargne populaire "en fonction de l'inflation" et prévoit son actualisation semestrielle, au 1er février et au 1er août.
Rappelons que le Livret A est distribué par les Caisses d'Epargne et La Poste, que la gestion des fonds est effectuée par la Caisse des dépôts, et qu'ils servent à financer le logement social...
Outre le Livret A, le taux de rémunération du Livret Bleu et du Codévi passent également de 2,25% à 2%. Le taux minimum de rémunération du Livret Jeune, calqué sur le Livret A, subi le même sort pour tomber à 2%, mais les banques sont libres de pratiquer un taux supérieur (avant cette modification, la plupart des grands établissements appliquaient un taux d'intérêt de 4%).
Le taux du Livret d'épargne populaire (LEP) découle de celui du Livret A puisqu'il doit lui être supérieur de 1%. Il était de 3,25% depuis août 2004 et passera par conséquent à 3% début août prochain.
Le taux des comptes d'épargne logements (CEL), hors prime d'Etat, baisse à 1,25% contre 1,50% précédemment. Par contre le taux des plans d'épargne logement (PEL), hors prime d'Etat, reste inchangé à 2,50%.
Ces taux s'appliqueront donc au minimum jusqu'au 1er février 2006.
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Commentaires
PARIS (AFP)
Le Parti socialiste a accusé lundi la droite de s'en prendre à "la rémunération de l'épargne populaire des Français", après l'annonce d'une nouvelle baisse (2% à partir du 1er août, contre 2,25% actuellement) du taux de rémunération du Livret A.
Avec cette baisse, "qui s'ajoute à celle de 0,75 point décidée en août 2003", déclare un communiqué du PS, "c'est la rémunération de l'épargne populaire des Français que la droite remet aujourd'hui gravement en cause".
"Dans le même temps, poursuit le PS, recommence une cacophonie pitoyable et indécente à l'intérieur de la majorité sur la baisse de l'ISF, et les tarifs publics ne cessent d'augmenter".
Selon le communiqué, "entre 1998 et 2002, la gauche avait pris l'engagement fort de maintenir le taux du livret A à un niveau supérieur de 1% à celui de l'inflation". "Cet engagement, tenu, a tout particulièremen t bénéficié aux ménages modestes", ajoute le texte. Répondre | Répondre avec citation |
Entre 1994 et 2004, malgré le krach boursier de 2000/2001, les valeurs du CAC 40 ont fait la culbute (100% de croissance en 10 ans, soit une moyenne de +7% par an !).
Autrement dit, un "institutionnel" (comme la Caisse des Dépôts) recueille l'argent des "petits" épargnants et le rémunère aujourd'hui à 2% l'an.
Si cet "institutionnel" l'investit en Bourse, il récupère en moyenne 7% l'an (10, 15 ou 20% sur des placements judicieux). Tout bénéf' !!!
Un bémol quand même, je ne pense pas que la Caisse des Dépôts (par exemple) soit autorisée à faire ce genre de transactions.
Quelqu'un connaît-il la réponse ?
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