La "Sécurité sociale professionnelle" devrait "garantir un revenu décent et un accompagnement de qualité de tous les demandeurs d'emploi en permettant une reconversion vers les métiers d'avenir", expliquent-ils. Pour mieux accompagner les demandeurs d'emploi les plus fragiles, ils proposent d'instaurer "le principe d'un traitement différencié" pour "cibler les dépenses sur les personnes qui en ont le plus besoin" : le service public se concentrerait sur l'accueil et l'évaluation du "profil" des demandeurs d'emploi, tandis que leur accompagnement jusqu'à l'embauche serait confié à des sous-traitants (les maisons de l'emploi prévues dans le plan de Cohésion sociale avec un système de "guichet unique") rémunérés en fonction du résultat.
Le placement des salariés ainsi renforcé se substituerait à l'obligation de reclassement des entreprises, qui contribueraient financièrement au système par une taxe sur les licenciements.
Ils plaident par ailleurs pour un "engagement mutuel" des chômeurs et de l'Etat, estimant qu'un système d'obligations et de sanctions est "voué à l'échec" si l'Etat ne renforce pas ses prestations.
A surveiller de près.
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