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Accueil La revue de presse Une brève histoire du Grand Effondrement

Une brève histoire du Grand Effondrement

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Nous ne nous relèverons pas ! 
 
altVingt-deux heures, samedi 5 octobre, dans une rue de Paris. Un jeune homme se fait tabasser par un dealer qui, depuis 5 ans, squatte l’entrée d’un parking pour y mener son trafic. 
 
J’interviens et, avec quelques autres, maintiens le dealer éloigné de sa victime. J'appelle la police… L’agresseur fout le camp. Les minutes passent. Le jeune homme pisse le sang sur le trottoir. Les flics tardent à se déplacer.
 
Quelques minutes plus tard, le dealer revient, menace le gars : «J’vais te tuer !». Quelques intervenants font bloc pour protéger le blessé et le raccompagnent chez lui sous bonne escorte. Les flics ne se déplaceront pas… 
 
Le lendemain matin, le dealer (d’origine suédoise ou finlandaise, peut-être bien norvégienne) est à pied d’œuvre, comme si de rien n’était, toujours menaçant avec les passants qui se risquent à porter un regard soupçonneux sur ses combines.
 
Alors les flics, où étaient-ils quand le vendeur de came a refait son apparition, qu’il a menacé de mort le jeune homme ? Et s’il avait été armé que ce serait-il passé ? Avec les Finlandais, et pire encore les Suédois, il vaut mieux se méfier. Ils ont le coup de lame facile. Vite plantée dans la gorge. 
 
Les flics, ça fait 46 semaines que je les vois malmener des femmes et des retraités sur les ronds-points de France et dans les rues. Tabasser sauvagement ceux qui pourraient être leurs frères, leurs sœurs, leurs mères, leurs pères et même leurs grands-parents. Comme s’ils libéraient ce trop-plein de frustrations, de rancœurs et d’humiliations répétées : Quand ils se font insulter par des délinquants mineurs, caillasser en tentant (sans succès) de faire régner l’ordre dans des cités, ou quand leurs frères d’arme se font égorger dans l’enceinte même de la préfecture de police de Paris (par un des leurs converti au catholicisme ou au judaïsme, je ne sais plus). 
 
Là, face aux Gilets Jaunes, ils ont droit de taper, de se défouler, de traîner une femme par les cheveux, d’éborgner un pompier volontaire, de bousculer et piétiner une retraitée qui en gardera des séquelles à vie. 
 
Par contre, pour virer un dealer finlandais qui fait régner sa loi depuis 5 ans dans les rues de Paris, il n’y a personne. Il ne faut surtout pas faire de vagues dans la cité où se cache ce délinquant, où règnent sans partage les caïds du réseau qui le fournit en came. Il est plus prudent de ne pas intervenir, sinon ça pourrait mettre le feu aux poudres, comme en 2005, comme lors des soirées de Saint-Sylvestre… quand s’embrasent les voitures et tombent les projectiles (boules de pétanque, briques, téléviseurs parfois…). Alors on laisse faire. 
 
Il est plus facile de taper sur les Gilets Jaunes, ces losers, ces perdants de la mondialisation qui peinent à joindre les deux bouts, que de mettre au pas les winners, ces gagnants de la mondialisation, ceux qui passent les frontières avec ou sans papiers, qui entrent ici comme dans un moulin et font régner leur loi. Tous ces Finlandais, ces Suédois, ces Norvégiens, ces nouveaux Montesquieu, Voltaire et Molière, cette «chance pour la France», comme nous l’assure sans rire Jacques Attali. 
 
Il a raison ce saint homme (qui murmure à l’oreille de tous nos présidents depuis François Mitterrand en 1981). Il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas percevoir cette chance qui irrigue notre pays en tous domaines. 
 
Notre système éducatif n’a jamais été aussi performant. On ne cesse de gagner des places dans les palmarès internationaux. Sur les savoirs fondamentaux, toutes les études (Pils, PISA) attestent que le niveau scolaire des Français… s’effondre. Nos nouveaux Montesquieu, Voltaire, Molière, Pascal, Pasteur… tardent à sortir du lot d’un nivellement vers le bas qui semble irréversible malgré les 52 milliards investis chaque année dans l’éducation de nos enfants (premier budget de l’État). 
 
Et que dire de l’enseignement supérieur ? Grandes écoles et universités françaises ne cessent de chuter dans les palmarès. Qui envisage encore de suivre des études en France ? Les bons élèves des pays émergents ou les candidats à l’immigration, ces jeunes Norvégiens, Suédois et Finlandais qui, au terme de leurs études ne retourneront pas exercer leurs talents dans leurs patries d’origine et resteront ici. 
 
Notre système médical est au diapason. Lui aussi est irrigué par «cette chance» qui se déverse sur les services d’urgences, sans y créer la moindre tension, le moindre esclandre. Il va sans dire que le ministère de la Santé est seul responsable de tous les maux, de tous les dysfonctionnements. On supprime des lits, on réduit les effectifs… Nos ministres successifs n’ont qu’un objectif : Casser l’hôpital. 
 
L’afflux de Finlandais, de Norvégiens, de Suédois… n’est en rien responsable de l’engorgement et du malaise des personnels. D’ailleurs, personne n’en parle. Voilà une preuve indiscutable. Sauf que, qui patiente deux heures dans un service d’urgences constate que les Finlandais, les Norvégiens, les Suédois… sont sur-représentés. À croire que les nordiques sont de santé fragile ou tellement nombreux en périphéries des grandes villes et dans nombre de quartiers qu’ils représentent 70 à 80% des admissions. Mais là encore, nous considérerons par principe qu’il s’agit d’une chance pour nos hôpitaux. 
 
Elle est partagée par celles et ceux qui se morfondent au chômage et dans la précarité. L’arrivée chaque année de 250.000 à 300.000 immigrés légaux, migrants clandestins, «réfugiés politiques» (120.000 l’année dernière dont 90% seront déboutés du droit d’asile mais resteront en France) est une aubaine pour les sans-emplois et sans-logements qui se comptent par millions : 2 millions de bénéficiaires du RSA, 6,5 millions d’inscrits à Pôle Emploi, 9 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté… 
 
Et cette arrivée massive de main d’œuvre bon marché est aussi une «chance» pour les salariés modestes et les smicards. Le patronat tire le meilleur parti de cette mise en concurrence des travailleurs entre eux. D’un côté, ceux qui tentent de s’en sortir avec 1.200 à 1.500 euros nets par mois. De l’autre, ceux qui acceptent des salaires de misère, des temps partiels, des rémunérations de 500 ou 600 euros qui sont cependant dix fois supérieures aux salaires norvégiens, suédois ou finlandais. Oui, il est des pays où le salaire moyen est de 85 dollars par mois et où un quart de la population vit avec moins d’un dollar par jour. Forcément, pour ces gens-là, un Smic à 1.200 euros c’est la fortune. Même un RSA à 500 euros. 
 
Cette «chance» pour la France ruisselle partout, dans tous les rouages de la société, y compris dans la police et dans l’armée. Dernièrement, le syndicat indépendant des commissaires annonçait que des dizaines de policiers sont radicalisés. Des dizaines ou des centaines ? Et la grande muette, combien en compte-t-elle dans ses rangs ? Quand verrons-nous une patrouille Vigipirate ouvrir le feu sur la foule d’un marché de Noël ? Dans 3 mois, dans un an, dans deux ans ? 
 
On les entend déjà les bonnes âmes prêcher le «pas d’amalgame» en toutes circonstances. «Ce constat est xénophobe et raciste envers les Finlandais, Norvégiens et Suédois, tous ces braves gens qui trouvent refuge chez nous». À quel prix ? 
 
Il ne se passe pas un jour sans qu’on ne parle des difficultés que rencontrent au quotidien les Françaises et Français, ces centaines de milliers de Gilets Jaunes qui ont manifesté leur ras le bol ces dix derniers mois, auxquels se sont joints les personnels des services d’urgences, les pompiers (auxquels on tend des guets-apens), les enseignants (menacés par des armes à feu fictives ou pas), les agriculteurs, ces forces de l’ordre qui défilent par dizaines de milliers dans les rues de Paris, ces policiers qu’on égorge dans une préfecture de police au nom d’une religion quasiment inconnue en France il y a un demi siècle… 
 
On éprouve la plus grande difficulté à admettre que l’immigration ininterrompue depuis les années 60 est une chance pour la France. 
 
Les plus de 55 ans ont encore en mémoire que, de leur temps, dans les années 50, 60 et 70, les élèves respectaient leurs enseignants. Et quand ils sortaient de l’école et du lycée avec ou sans diplôme, ils maîtrisaient les fondamentaux : écriture, lecture, calcul… Ils s’exprimaient correctement. La France prodiguait alors à ses enfants une éducation que le monde entier nous enviait. 
 
Il y a 50 ans, jamais un pompier n'aurait été agressé dans l’exercice de sa mission. Insulter un policier vous envoyait immédiatement croupir en prison. On n’égorgeait pas des innocents au nom d’un Dieu dans une salle de spectacles, dans la rédaction d’un journal, dans une église et moins encore dans une préfecture de police. 
 
Il y a 50 ans, on ne vendait pas impunément de drogue dans une rue de Paris sans que les forces de l’ordre ne mettent fin au trafic. 
 
Il y a 50 ans, le chômage était marginal. Avec son seul salaire, un ouvrier pouvait subvenir aux besoins de sa femme (au foyer) et de ses enfants (nombreux). Aujourd’hui, avec deux salaires et deux enfants, un couple de smicards peine à boucler le mois.  
 
C’est à cette violence psychologique, physique et sociale qu’est confrontée la population, plus encore les Français dits de souche contraints aujourd’hui de partager leur quotidien avec des gens qui ne souhaitent pas s’intégrer mais au contraire s’imposer. C’est une réalité totalement occultée, notamment dans le traitement médiatique de la révolte des Gilets Jaunes qui étaient très majoritairement, à l’entame du mouvement, des «de souche», ceux-là même qui ont été chassés peu à peu des quartiers populaires par la déferlante migratoire, ceux-là même qui sont confrontés à tous les maux listés plus haut : Chômage de masse, précarisation, taxations diverses, effondrement du système éducatif, saturation des services médicaux, délinquance, racisme anti-blanc, culpabilisation constante, incivilités et violences envers les pompiers et les forces de l’ordre, qui étouffés par leur impuissance à lutter contre les nouveaux fléaux, défoulent leur frustration sur leurs frères, leurs sœurs, leurs pères et mères, leurs grands-parents. 
 
La guerre civile que redoute (ou appelle de ses vœux) Éric Zemmour a bien commencé en novembre 2018. Contrairement à ce qu’envisage le polémiste, elle oppose des Français de souche paupérisés (très majoritairement blancs et de culture hélleno-chrétienne) à des Français de souche policiers, gendarmes et CRS. Les Français d’origines africaines, asiatiques et moyen-orientales, et les immigrés (légaux ou clandestins) se sont peu mobilisés ces 10 derniers mois. 
 
Il s’agit bien de l’entame d’une guerre civile franco-française. 
 
Le pouvoir profond et l’hyper classe mondiale qui œuvrent à la disparition des nations et des frontières, à la libre circulation des hommes, des marchandises et plus encore des capitaux, se frottent les mains.  
 
Car il ne s’agit pas ici de stigmatiser les seuls Finlandais, Suédois et Norvégiens dont l’arrivée massive et incontrôlée déstructure en profondeur une nation millénaire. 
 
L’oligarchie dirigeante est coupable de haute trahison, et parmi ses membres influents, les présidents de la république qui se sont succédé depuis Charles de Gaulle. Tous ont encouragé l’abandon de la nation aux forces d’occupation. Celles du bas, comme nous l’avons évoqué, et pire encore celles du haut qui ont pris le contrôle sur nos finances et de notre économie. 
 
Les Français se trouvent ainsi piégés entre le marteau et l’enclume : Poussés par le bas, écrasés par le haut ! 
 
En moins de 50 ans, la France a bradé un savoir-faire technologique et industriel exceptionnel qui la plaçait dans le quinté des pays innovateurs dans les années 60, juste derrière les USA et le Japon, aux côtés de l’Allemagne et devant la Grande-Bretagne. Nos entreprises rivalisaient alors avec leurs homologues étrangères dans tous les secteurs. Dans l’industrie automobile, dans le ferroviaire, l’aéronautique, l’aérospatiale, le nucléaire, la chimie, la métallurgie, les machines-outils… Mais aussi - les jeunes générations ne le savent pas - en télématique, dans les télécommunications… Ainsi, dans les années 80, chaque foyer français disposait-il d’un terminal (le Minitel) qui lui donnait accès à des milliers de services en ligne quand, de l’autre côté de l’Atlantique, aux USA, l’Internet n’en était qu’à ses balbutiements dans quelques campus universitaires. Nous avions alors 10 ans d’avance !
 
Il suffit d’arpenter les allées des cimetières du Père Lachaise et du Montparnasse à Paris pour croiser le souvenir de ceux qui firent la grandeur de la France, ses ingénieurs, ses inventeurs de génie, ses entrepreneurs et industriels des XIXe et XXe siècles. Ses écrivains aussi, ses musiciens, ses poètes, ses peintres, ses acteurs admirés dans le monde entier. Et dans un registre bien différent, ses politiciens et même ses militaires. La France a signé ou co-signé les pages les plus prestigieuses des trois derniers siècles : les XVIIIe, XIXe et XXe. 
 
Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? 
 
Nous sommes à la traîne dans les secteurs qui ont révolutionné l’activité économique mondiale ces dernières décennies : Informatique, téléphonie, Internet, recherches fondamentales en mathématiques, physique et chimie… et dans ceux qui s’imposeront demain : Robotique, intelligence artificielle, nanosciences, nanotechnologies, génie génétique, énergies alternatives… 
 
Nous restons actifs sur nombre de marchés (automobile, aéronautique, aérospatiale…) mais nous devons composer avec une concurrence de plus en plus rude, accepter des transferts de technologies au bénéfice de nos clients (notamment la Chine), puis peu à peu abandonner notre leadership avant de renoncer définitivement à produire sur notre territoire. 
 
En juillet 2019, Arnaud Montebourg interviewé par la chaîne Youtube Thinkerview, dénonçait les trahisons de l’oligarchie politico-financière française. À entendre notre ancien ministre du Redressement productif, on a le sentiment qu'un vaste complot vise à dépecer notre pays, à le vendre à la découpe et le soumettre à des intérêts étrangers. 
 
C’est ainsi que nous n’avons plus la main sur la fabrication des turbines qui équipent nos sous-marins et nos centrales nucléaires, secteur dans lequel la France était leader mondial il y a peu encore (affaire Alstom/General Electric). Demain, nous devrons obtenir l’accord de Washington pour que nos centrales et notre dissuasion militaire soient encore opérationnelles. Nous n’avons pas perdu notre souveraineté. Nous l’avons confié à d’autres dans tous les domaines, à tous les échelons (politique, financier, technologique, militaire…). 
 
Si nous nous brouillons avec les USA, si nous refusons de les suivre dans leur interventionnisme belliqueux à l’autre bout du monde, au Vénézuela, en Iran, en Corée du Nord, ils pourraient nous imposer des sanctions qui paralyseraient l’appareil productif et défensif national. Nous serions aussi impuissants que l’Irak de Saddam Hussein quand elle fut soumise à pareille austérité. 
 
La France n’est plus qu’un dominion de l’empire états-unien, de l’OTAN et de l’Union Européenne. 
 
Là aussi, nous sommes entre le marteau et l’enclume, impliqués malgré nous dans «un combat à mort avec les Américains», de l’aveu du Président François Mitterrand (source : «Le Dernier Mitterrand» de Georges-Marc Benamou). Et que dire de la Chine qui rachète à tour de bras nos plus beaux fleurons, comme le Club Med, leader mondial des clubs de vacances sélects. 
 
Les Français assistent impuissants à leur effondrement. Concurrencés à l’intérieur même de leurs frontières, ou de ce qu’il en reste, par des populations venues d’ailleurs. Concurrencés à l’extérieur par des pays qui nous mènent une guerre économique et technologique sans merci, sur fond de dumping social, financier et fiscal. 
 
Pris en tenaille, nous perdons la bataille…
 
PS : Nos poilus de 14/18 sont morts pour rien. Cent ans après leur sacrifice (5 millions de morts et de blessés), la France est vendue à étranger.  
 
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Mis à jour ( Samedi, 22 Juin 2024 15:05 )  

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