Actu Chômage

samedi
5 juillet
Taille du texte
  • Agrandir la taille du texte
  • Taille du texte par defaut
  • Diminuer la taille du texte
Accueil Social, économie et politique Super-Breton tire les leçons de Danone

Super-Breton tire les leçons de Danone

Envoyer Imprimer
Hier, dans une interview au journal Le Monde, notre ministre de l'Economie et des finances Thierry Breton a déclaré que le cas de Danone "doit servir de pédagogie aux chefs d'entreprises" dont c'est "la responsabilité de faire en sorte d'éviter" les OPA hostiles.

"Des rumeurs, il y en a tous les jours. Les prises de positions multiples sur cette affaire ont peut-être entretenu une rumeur", estime M. Breton, qui poursuit : "Des projets d'OPA il y en a tout le temps. C'est d'abord la responsabilité des chefs d'entreprises de faire en sorte de les éviter s'ils ne sont pas dans l'intérêt des salariés et des actionnaires".
"En travaillant en permanence avec leurs actionnaires, les dirigeants peuvent constituer des blocs français, européens ou étrangers prêts à les accompagner sur le long terme et respectueux des valeurs et de la nationalité de l'entreprise", fait valoir le ministre.
"J'ai été PDG de deux entreprises du CAC 40 et c'est ce que j'ai fait à chaque fois : parcourir la planète pour associer les investisseurs financiers et industriels sur le projet de l'entreprise", dit-il. Ainsi, selon lui, "le cas Danone doit servir de pédagogie aux chefs d'entreprises. Ils ont des responsabilités à l'égard de leurs salariés et de leurs actionnaires. Une entreprise au capital éclaté doit savoir qu'elle a plus de risque de susciter une OPA hostile. C'est aussi la responsabilité de son conseil d'administration que de veiller en permanence à ce que l'entreprise propose à ses actionnaires le meilleur projet".

Après une semaine de rumeurs sur un possible raid de PepsiCo sur Danone, donnant lieu à une montée au créneau de la classe politique, les autorités financières françaises ont annoncé lundi que le géant américain ne préparait pas d'OPA hostile sur le groupe de Franck Riboud, ce qui a fait chuter l'action Danone...

Lire aussi :
Articles les plus récents :
Articles les plus anciens :

Mis à jour ( Mercredi, 27 Juillet 2005 15:09 )  

Commentaires 

 
0 # superuser 2005-07-28 11:37 28-07 (AFP) 09:36:58
Maryse Dumas, secrétaire de la CGT, a estimé jeudi sur RTL que "le patriotisme économique" était une "formule intéressante" mais déploré que dans l'esprit du Premier ministre Dominique de Villepin, il s'agisse "surtout" de "défendre les grands actionnaires".

Après que M. de Villepin a prôné mercredi le rassemblement des "énergies autour d'un véritable patriotisme économique", Mme Dumas a eu ce commentaire : "On a envie d'y adhérer, le problème c'est qu'on est très vite déçu, parce que derrière cette formule du patriotisme économique qui est très intéressante" on note l'absence, selon la responsable CGT, de "propositions en matière indutrielle, de développement de l'emploi en France, de reconnaissance des qualifications, d'investissement".

Selon Mme Dumas, il s'agit "surtout" de "défendre les intérêts des grands actionnaires, des grands groupes", au travers d'un discours qui "accompagne un libéralisme effréné qui sacrifie l'emploi et le précarise".

La secrétaire de la CGT a notamment évoqué la volonté du Premier ministre d'imposer "à l'arraché" par voie d'ordonnances et contre l'avis de "la totalité des syndicats" le contrat nouvelles embauches qui permettra aux employeurs de licencier pendant deux ans sans avoir à motiver leur décision.

Interrogée sur la volonté de M. de Villepin de protéger les entreprises contre les OPA hostiles, elle a répondu : "s'il s'agit de protéger l'emploi, nous serons partie prenante". Mais pour la CGT, cela n'est "pas forcément" compatible avec une simple défense de l'actionnariat. Qui plus est, selon Mme Dumas, "le discours du Premier ministre est tout à fait contradictoire avec la politique de privatisation généralisée qu'il mène" et qui le fait "scier la branche sur laquelle il est assis", en se privant d'une "possibilité d'intervention économique".
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # superuser 2005-07-29 11:58 2005-07-28 09:44:15
PARIS (AFP)
Noël Mamère (Verts) a ironisé jeudi sur "les appels à l'union nationale" et "les cris d'orfraie" lancés la semaine dernière à droite et à gauche pour défendre Danone contre une éventuelle OPA hostile du groupe américain Pepsico.

Il a ajouté sur Europe 1 que si le PDG du groupe agroalimentaire français Franck Riboud "n'a pas géré son entreprise pour se protéger contre les OPA, il ne faut pas s'étonner" qu'il y ait des tentatives.

Le député-maire de Bègles (Gironde) s'est étonné d'"avoir entendu tous ces politiques, qu'ils soient de droite comme de gauche, nous parler de Danone comme le symbole de l'identité française comme si le meilleur symbole de l'identité française, ce n'était pas son niveau d'éducation ou la qualité de sa recherche ou son niveau sanitaire".
"J'ai entendu les mêmes lancer des cris d'orfraie et appeler à l'union nationale autour de Danone, alors qu'il y a trois ans, lorsque Danone s'est séparé de LU à Calais et à Evry, on les a entendu dire qu'on ne pouvait rien faire", a-t-il ajouté.

M. Mamère a rappelé que "M. Riboud a ouvert son capital à des capitaux américains" et qu'"aujourd'hui le capital de Danone est composé principalement de capitaux étrangers". "Les experts classent Danone parmi les entreprises les plus opéables", a-t-il noté.

Selon l'élu Vert, "les principales victimes sont les salariés qui sont des variables d'ajustement de ces erreurs de direction".
Répondre | Répondre avec citation |
 

Votre avis ?

La France pourrait s’engager plus intensément contre la Russie. Qu’en pensez-vous ?
 

Zoom sur…

 

L'ASSOCIATION

Présentation de l'association et de sa charte qui encadre nos actions et engagements depuis 2004.

 

ADHÉRER !

Soutenir notre action ==> Si vous souhaitez adhérer à l’association, vous pouvez le faire par mail ou par écrit en copiant-collant le bulletin d’adhésion ci-dessous, en le remplissant et en...

 

LES FONDATEURS

En 2004, une dizaine de personnes contribuèrent au lancement de l'association. Elles furent plusieurs centaines à s'investir parfois au quotidien ces 16 dernières années. L'aventure se pou...