"Une nouvelle convention d'assurance chômage doit être négociée dès septembre 2005", rappelle en premier lieu de le texte de cet appel qui se propose de "faire converger nos forces" et de signer "ensemble, que nous ayons un emploi ou non, pour obtenir" quatre points.
Le premier exige "qu'il n'y ait plus aucun revenu inférieur au SMIC mensuel parce que vivre avec moins c'est impossible". Le second demande "qu'on cesse de faire la guerre aux chômeurs et aux chômeuses au lieu de combattre le chômage et la précarité". Le troisième réclame "que les contrôles toujours renforcés et les radiations cessent". Enfin, le quatrième demande la mise en place d'un "système généralisé de sécurité économique et sociale" qui "garantisse" "une continuité des droits à l'emploi, à la formation, à l'indemnisation", "l'accès de tous et de toutes aux même droits" et "le libre choix de son emploi et de sa formation".
La Fondation Copernic rappelle que, si "les chiffres officiels annoncent 2,5 millions de chômeurs", "en ne comptant qu'une catégorie, ils font disparaître la moitié d'entre nous". Ainsi, "en 2003, 6 millions de personnes sont passées par la case Assedic". "Chômage, précarité, activité réduite, intermittence, vacations, dans le secteur privé mais aussi public… Nous sommes de plus en plus nombreux-ses, à être déjà concerné-e-s, ou à risquer de l'être", estiment les signataires. "Dans l'emploi ou sans emploi, nous sommes sommé-e-s de nous adapter à une concurrence féroce, sommé-e-s d'être concurrents les uns des autres, les unes contre les autres, sans cesse d'avantage contrôlé-e-s, et tant pis pour les plus faibles".
"Tous les salaires, toutes les conditions de travail, toutes les protections sont maintenant tirées vers le bas", affirme encore la Fondation Copernic pour qui "cela doit changer sans attendre. "C'est possible, avec un peu de volonté politique : il suffit de 20 milliards d'euros pour que les revenus de TOUS et TOUTES ne soient jamais inférieurs à 1.200 euros". Selon les calculs de la Fondation Copernic, "cela représente moins de 1,5% du PIB français", une somme qui pourrait être financée par une taxation des "dividendes versés aux actionnaires", qui "augmentent constamment". Ainsi, elle propose de "calculer les cotisations chômage des entreprises sur la totalité de la richesse produite et non seulement sur la masse salariale".
(Source : www.nouvelobs.com)
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