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Accueil Social, économie et politique L'ascenseur social, déjà bloqué à l'école

L'ascenseur social, déjà bloqué à l'école

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Près de trois élèves de grande école sur quatre (72%) ont des parents exerçant des professions intermédiaires, libérales, ou de cadres supérieurs, pour seulement 5% d'enfants d'ouvriers, selon une étude de la Conférence des grandes écoles (CGE) publiée hier.

Révélée vendredi par Les Echos, cette étude montre que 62% des élèves des grandes écoles d'ingénieur et de commerce (qui en comptent en tout près de 170.000) sont enfants de cadres supérieurs, de médecins, d'enseignants, d'ingénieurs... et 10% enfants d'instituteurs, infirmiers ou techniciens... 5,2% des élèves sont enfants d'ouvriers et 5,7 d'employés.
La CGE a affiné son évaluation en présentant la répartition de l'origine sociale des étudiants sans tenir compte des parents inactifs ou retraités : ce sont alors 79% des élèves de grande école dont le père ou la mère sont cadres supérieurs, professions libérales ou professions intermédiaires, contre 5,7% d'ouvriers et 6,2% d'employés.

"La connaissance de l'origine sociale des élèves (...) est un élément essentiel du débat social", a assuré la CGE dans un communiqué, rappelant "l'importance croissante dans le temps de la relation entre origine, diplôme et destinée sociale". Elle a cité des conclusions de l'Insee en 1997 : le niveau de diplôme est "davantage lié, aujourd'hui qu'hier, à celui du père", et "l'expansion scolaire contemporaine ne s'accompagne pas d'une réduction notable de l'inégalité des chances, et cette inégalité est de plus en plus d'origine culturelle".
Mis à jour ( Samedi, 25 Juin 2005 16:49 )  

Commentaires 

 
0 # superuser 2005-06-25 15:53 NOUVELOBS.COM | 24.06.05 | 14:52

Selon une étude de la conférence des grandes écoles, environ 20% des jeunes diplômés 2004 des grandes écoles cherchaient un emploi en janvier.

Environ 20% des jeunes diplômés 2004 des grandes écoles cherchaient un emploi en janvier dernier, tandis que 60,4% en occupaient un, dont 77% en contrat à durée indéterminée, selon une étude de la conférence des grandes écoles (CGE) rendu publique mardi.

Selon cette étude menée entre deux et sept mois après obtention du diplôme selon les écoles, ils étaient 25% de la promotion 2003 à chercher un emploi à la même époque l'année dernière et 55% à en avoir trouvé un.
Un an après, 79% des diplômés 2003 ont déclaré exercer un emploi et seulement 8% en chercher.
En 2004, les diplômés ont par ailleurs trouvé plus facilement des contrats de travail que leurs prédécesseurs : 48% l'avaient signé avant leur sortie (42% en 2003), 24% moins de deux mois après (26% en 2003) et 18% dans les quatre mois (19%).

Menée pour la treizième année consécutive par la CGE qui réunit 220 grandes écoles, cette étude révèle en outre que les jeunes femmes diplômées 2004 trouvent moins de travail que leurs camarades masculins (58,5% contre 61,4% d'hommes).
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0 # superuser 2005-07-05 23:11 05-07 (AFP) 17:01:48
Les enfants d'immigrés sont plus performants dans le système éducatif français que les élèves de parents français de même milieu social, selon une étude du ministère de l'Education à paraître à la rentrée et publiée dans le Monde daté mercredi.

"Dans un contexte familial et social comparable, les enfants d'origine étrangère réussissent un peu mieux que les autres", a expliqué mercredi à l'AFP le statisticien Jean-Paul Caille, auteur de l'étude portant sur la situation scolaire en 2002 d'un panel de 16.701 élèves entrés en sixième en 1995. Le document a été complété par une enquête auprès des familles.

L'étude va à l'encontre des idées reçues concernant l'échec scolaire des immigrés en démontrant que "toutes choses égales par ailleurs, les élèves d'origine étrangère sont statistiquement plus nombreux à préparer un baccalauréat général et présentent un risque moins élevé de sortie précoce du système éducatif", ajoute M. Caille.

Les disparités sont cependant très fortes d'une communauté à l'autre. Ainsi dans une famille dont le père est ouvrier et la mère femme au foyer, les élèves de parents maghrébins ont 26,6% de chances d'entrée en lycée général contre 20% pour les élèves de parents français. Mais le pourcentage est de 37,6% pour les élèves originaires du sud-est asiatique et seulement de 12,7% pour les enfants d'origine turque.
Ainsi la communauté turque semble, à travers cette étude, la plus en difficulté dans le système éducatif français et se tient, selon M. Caille, "très à l'écart de l'école avec un repli communautaire plus fort".

Le statisticien insiste sur "les attentes scolaires plus élevées" des parents immigrés et des "demandes d'orientation très ambitieuses".
Il souligne que les élèves issus de l'immigration manifestent d'avantage de volonté de faire des études supérieures que leurs camarades nés de parents français à milieu social égal et éprouvent un "sentiment d'injustice plus fort" lors des orientations. Ils font souvent le choix d'études courtes en mettant l'accent sur le côté rémunérateur du métier dans le cadre d'un désir de mobilité sociale.

L'enquête laisse également apparaître un "rejet très fort" du métier du père lorsque celui-ci était ouvrier, de la part des fils d'immigrés.
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