"D'ores et déjà, nous embauchons tous les ans 30 à 35.000 jeunes", poursuit-elle dans son entretien dans Le Figaro. "Certains, formés chez nous, partent à l'issue de leur contrat dans le secteur privé, notamment dans les industries de défense. 95% d'entre eux trouvent un CDI", ajoute-t-elle en indiquant que sur les 800.000 jeunes qui chaque année accomplissent leur journée d'accueil et de préparation à la défense, "60.000 sont en difficulté scolaire ou sociale".
"Nous allons offrir à une partie significative d'entre eux la possibilité de se former et de s'insérer professionnellement et socialement", indique Mme Alliot-Marie. Evoquant les dispositifs d'"apprentissage professionnel" effectifs à partir de septembre, elle précise qu'"à terme", 20.000 jeunes seront concernés chaque année. "Un second programme permettra de prendre en charge tous les ans 5.000 jeunes en très grande difficulté, voire en rupture".
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Le ministère de la Défense se fixe l'objectif d'ouvrir en septembre un premier centre d'aide à l'emploi pour les jeunes en grande difficulté, a indiqué jeudi le porte-parole du ministère Jean-François Bureau.
Ce premier centre regrouperait 500 "volontaires" identifiés lors de la journée d'appel de préparation à la défense, a précisé M. Bureau.
Dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Dominique de Villepin avait cité parmi les mesures contre le chômage des jeunes le "service militaire adapté" (SMA), annonçant qu'il avait demandé au ministère de la Défense de "concevoir un dispositif analogue pour la métropole". Ce dispositif est en cours d'élaboration au ministère de la Défense en concertation avec le ministère de la Cohésion sociale et celui de l'Education.
"Il s'agit d'adosser à la journée d'appel de préparation à la défense un dispositif qui aide des jeunes en grande difficulté à trouver un emploi, à améliorer leur employabilité" a souligné M. Bureau.
Le dispositif prévoit de mettre en place une formation de base sur les acquis fondamentaux, des éléments de formation professionnelle et l'apprentissage de "normes de comportement".
Ces jeunes n'auront pas de statut militaire et les formateurs ne seront pas des militaires en activité, mais pourront être des militaires à la retraite, a précisé le ministère.
Le ministère estime à 20.000 le nombre de jeunes en grande difficulté qui passent chaque année par la journée d'appel.
Dépendant des ministères de la Défense et de l'Outre-mer, le SMA s'adresse à des jeunes ultramarins en échec scolaire, familial ou professionnel. Trois mille postes sont offerts chaque année. Répondre | Répondre avec citation |