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Les rémunérations des PDG des entreprises françaises cotées en Bourse progressent encore, mais moins vite, révèle lundi matin 2 mai le quotidien économique Les Echos qui publie "le hit-parade des salaires des patrons du CAC 40".

Selon ce classement, le dirigeant le mieux payé reste le PDG de l'Oréal, Lindsay Owen-Jones, qui a gagné en 2004 : 6,596 millions d'euros, ce qui correspond a une augmentation de 0,3% de ses émoluments. En revanche, si le PDG des AGF, Jean-Philippe Thierry, n'a encaissé que 1,563 Million d'euros, il a obtenu ce salaire annuel après la plus forte hausse de rémunération enregistrée : + 80,3%. Ce qui est à comparer avec la plus forte baisse de rémunération : - 45% pour les deux cogérants de Michelin, René Zingraff et Edouard Michelin, qui malgré cette diminution se sont tout de même partagés 2,349 millions d'euros.

Ces chiffres ne prennent cependant pas en compte les stock-options qui, écrit Les Echos, "auront un impact sur le compte de résultats dès cette année avec l'entrée en vigueur des nouvelles normes comptables". Or "3 patrons sur 4 s'en sont vu octroyer", souligne le quotidien.