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Accueil Social, économie et politique Frits Bolkestein à Paris

Frits Bolkestein à Paris

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L'ancien commissaire européen néerlandais Frits Bolkestein, dont la directive sur les services dans l'Union européenne a suscité l'opposition tardive et soudaine du gouvernement français, sera à Paris cette semaine pour répondre à ses détracteurs.

Si vous avez envie de l'accueillir, nous précisons qu'il donnera notamment une conférence de presse mercredi à 10H au centre d'accueil de la presse étrangère (CAPE) à la Maison de Radio France, 116 avenue du Président Kennedy, Paris 16ème !

M. Bolkestein avait récemment dénoncé la "myopie" et la "xénophobie" des opposants français au projet de directive qui porte son nom, pour laquelle le sommet de Bruxelles du 23 mars a décidé une "remise à plat", notamment à la demande plus ou moins sincère du président Chirac alors pris de crainte face à la montée du "non" dans les sondages.
Nous rappelons que ce projet de directive n'est pas annulé, mais reporté pour refonte.
Selon les partisans du "non" au Traité constitutionnel européen, cette directive présente un risque de "dumping social" se traduisant par des délocalisations dans les pays d'Europe orientale à bas niveau de vie. Un peu avant la décision de Bruxelles il y a deux semaines, sur la chaîne de télévision publique des Pays-Bas, M. Bolkestein avait estimé que l'idée que sa directive puisse déboucher sur du "dumping social" est une "pure idiotie", estimant que "les mouvements de gauche (français) résistent (au projet de directive) pour des raisons de politique politicienne", et "utilisent la directive pour attaquer le gouvernement français de droite". Il avait remarqué aussi "qu'il n'y a qu'en France qu'on mette aussi consciencieusement l'accent sur le caractère germanique de (son) nom"...

M. Bolkestein a quitté la commission européenne en novembre. "Mais puisque mon nom a été étroitement lié à cette question et que la pression monte, je vais me rendre à Paris dans deux semaines pour donner des interviews", avait-il dit à la télévision néerlandaise. Ancien chef de file du parti libéral néerlandais (VVD), Frits Bolkestein est actuellement membre du conseil de surveillance de la banque nationale des Pays-Bas (DNB).
Rédigé il y a un an, son projet de directive aujourd'hui mise en question, vise à parachever le marché unique européen en donnant la possibilité aux fournisseurs de services de travailler sans restrictions d'un bout à l'autre des 25 pays de l'Union. La mesure la plus discutée en est le principe dit "de pays d'origine".

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Mis à jour ( Dimanche, 03 Avril 2005 13:08 )  

Commentaires 

 
0 # superuser 2005-04-03 12:13 PARIS (AFP), le 03-04-2005.
Cinquante-cinq pour cent des Français comptent voter non au référendum sur la Constitution européenne du 29 mai, contre 45% qui ont l'intention de voter oui, selon un sondage Ifop-Journal du Dimanche, le sixième consécutif à donner le non vainqueur depuis la mi-mars.

Le précédent sondage réalisé par l'Ifop, le 24 mars pour Paris-Match, donnait une majorité de 53% pour le non contre 47% pour le oui. Ce nouveau sondage, qui marque donc une progression de 2 points du non en une semaine, a été réalisé jeudi et vendredi, c'est-à-dire au moment où les partisans du oui ont commencé à intensifier leur campagne.

Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin est entré en campagne mercredi à l'occasion d'un dîner-débat à Lyon, alors que le numéro un du PS François Hollande s'est exprimé jeudi soir lors d'un meeting à Marseille.

Depuis le 17 mars, les cinq précédents sondages - celui réalisé par l'Ifop le 24 mars, deux de CSA (17 et 25 mars) et deux d'Ipsos (20 et 28 mars)- ont tous donné le non gagnant, dans des pourcentages allant de 51 à 55%.
Selon la nouvelle enquête de l'Ifop, 63% des personnes interrogées se déclarent "sûres de leur choix" (62% des partisans du oui, 64% des partisans du non), contre 37% qui disent "pouvoir encore changer d'avis".
Selon le sondage, "le contenu de la Constitution" et "la situation économique et sociale de la France", cités par 56% des personnes interrogées, sont les deux éléments qui compteront le plus pour déterminer leur vote. Viennent ensuite "l'avancement de la construction européenne" (46%), "le débat sur l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne" (42%), "l'action du président de la République" (36%) et celle du "gouvernement de Jean-Pierre Raffarin" (26%).

Ce sondage a été réalisé par téléphone les 31 mars et 1er avril auprès d'un échantillon de 868 personnes inscrites sur les listes électorales, issu lui-même d'un échantillon de 1.005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).
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0 # superuser 2005-04-04 15:03 Même topo que Chirac envers la directive Bolkestein : on lève le pied pour nous faire voter oui, et après on reprend tranquillement la casse du service public !!!
Et après, on va nous dire que l'Europe n'est pas si libérale !

PARIS (AFP), le 04-04-2005.
Gaz de France (GDF) pourrait être amené à reporter son entrée en Bourse après le référendum sur la Constitution européenne du 29 mai afin de ne pas donner d'arguments aux partisans du non qui dénoncent les dérives libérales de l'Europe, affirme La Tribune lundi.

Le référendum risque aussi de perturber le calendrier de la hausse, de l'ordre de 5%, des tarifs du gaz, initialement prévue le 1er mai, poursuit le quotidien économique qui assure qu'une astuce technique va permettre le report de cette hausse au-delà de la date de la consultation.

"L'ouverture du capital se fera après le référendum pour ne pas donner de grain à moudre aux partisans du non", croit savoir Jacques Mouton, de la CFDT, cité par le journal.

Interrogé par l'AFP, un porte-parole de Bercy n'a pas souhaité faire de commentaire sur l'impact du référendum sur l'entrée en Bourse de GDF, rappelant simplement : "Le ministre de l'Economie a indiqué que cette opération se ferait à l'horizon de l'été et à ce jour aucune date n'est arrêtée".

Matignon n'a souhaité faire aucun commentaire sur ce sujet.

Une porte-parole de Gaz de France a de son côté indiqué que "l'entreprise se prépare pour être techniquement prête début mai".

Selon le quotidien Financial Times, le groupe prévoit d'augmenter son dividende de 40% pour sa première année de cotation et de le doubler d'ici 2008. L'ouverture du capital de Gaz de France pourrait en outre valoriser le plus grand groupe européen de gaz à environ 18 à 20 milliards d'euros.
Gaz de France a annoncé l'enregistrement, en date du 1er avril 2005, d'un document de base auprès de l'Autorité des marchés financiers (AMF), en vue de l'opération de marché. Le groupe a convoqué lundi une réunion d'analystes pour présenter son dossier.

Concernant les tarifs de gaz, GDF a présenté au conseil d'administration du 22 mars un contrat de service public devant contenir les principes fixés par la loi pour les prix du gaz naturel. Ce contrat devrait être signé "dans les prochaines semaines" par le gouvernement, a indiqué la porte-parole de GDF.
Les mouvements tarifaires interviendront désormais tous les trois mois, et non plus deux fois par an, a-t-elle déclaré. "Des discussions sont en cours pour la prochaine révision tarifaire", a-t-elle ajouté sans préciser la date ni l'évolution des tarifs.

Le prix du gaz étant indexé sur le prix du pétrole, qui atteint actuellement des records historiques, le groupe devrait logiquement demander à Bercy une hausse des tarifs pour couvrir les coûts d'approvisionneme nt de l'entreprise en gaz naturel.
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0 # Yves 2005-04-06 18:24 L'ancien commissaire européen, synonyme des dérives libérales de l'Europe, était en visite pour défendre son nom, son texte et le «pauvre plombier polonais».

mercredi 06 avril 2005 (Liberation.fr - 17:43)

« Frankenstein »: le sobriquet commençait à lui taper sur le système. Frits Bolkestein, l'ancien commissaire européen, s'est donc offert une visite expresse en France, mardi et mercredi, pour prouver qu'il n'a rien d'un savant fou et pour défendre sa directive sur la libéralisation des services que la France entière rejette. Au programme : interviews à la chaîne et conférence de presse, mercredi matin, à la Maison de Radio-France.

«Peureux»

Pour écouter ses arguments sur le «pauvre plombier polonais» ou la «nounou tchèque», il valait mieux être à l'heure. A l'extérieur de la salle de conférence, pleine à craquer, les retardataires se rabattent sur un écran de télévision. S'exprimant en français, l'homme aux cheveux blancs joue la séduction. Pour prouver que lui, l'ancien « président de l'Internationale libérale », est capable de bons mots. Et de provocation: l'ancien commissaire européen estime que «la démocratie n'est pas faite pour les peureux». Sous-entendu : la directive ne sera pas retouchée sous prétexte qu'en France, les partisans du non à la Constitution l'ont transformée en symbole des dangers du libéralisme européen.

Ceux-là sont d'ailleurs venus à l'entrée de la maison ronde pour dire « non à l'Europe libérale ». Il y a quelques dizaines de militants du «Collectif socialiste parisien pour le non à la Constitution européenne», du Mouvement des jeunes socialistes ou d'Attac que le Néerlandais espère bien ne pas avoir à croiser : il a « déjà beaucoup utilisé sa voix », qui « commence à faiblir », et ses détracteurs ne semblent pas « prêts à être convaincus ».

Détracteurs

Au fil de ses réponses, il se veut rassurant. Non, le principe du « pays d'origine » ne favorisera pas le dumping social, car « toutes les conventions collectives qui régissent la France seront respectées ». Oui, les « services d'intérêt général seront protégés contre la concurrence ». En revanche, admet-il, « on peut peaufiner le texte, lui reprocher de n'être pas assez clair et l'améliorer », mais certainement pas « tout recommencer à zéro ». Car «tout le monde gagne à l'ouverture des frontières». Selon lui, les «études d'impact global» prouvent que sa directive aura comme effet «plus de croissance, plus de productivité, plus d'emploi, (…) et des prix à la baisse».

A l'extérieur, les manifestants sont rejoints par Nicolas Dupont-Aignan, pour qui « le permis de délocalisation, c'est non ! ». Les militants du Collectif lèvent le camp : pas question pour eux de s'afficher aux côtés du député UMP, partisan du non à la Constitution européenne. Du coup, Frits Bolkestein quittera la Maison de Radio-France tout sourires, sans avoir croisé ses détracteurs.
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0 # superuser 2005-04-07 16:42 La contribution d'un Invité :

Bel esprit démocratique Mr Bolkestein !

Tout d'abord un grand merci à ce Mr Bolkestein pour le soutien au NON qu'il vient de confirmer en martelant que sa directive sera de toute façon appliquée quels que soient les résultats des référendums pour l'adoption du traité constitutionel dans les pays qui ont choisi cette voie.

Et un second merci de nous avoir parfaitement démontré que le concept démocratique est totalement inconnu des eurocrates : les volontés des peuples ne sont et ne seront jamais prises en compte par cette caste dirigeante européenne, quels que soient leurs votes!

L'Eurocratie le laisse se comporter ainsi et le soutient même. Elle se décrédibilise d'autant et n'a jamais été aussi éloignée des citoyens que de nos jours. Une question se pose : cette tournure totalitaire est-elle involontaire ou préméditée?

Depuis qu'on entend des économistes affirmer publiquement, en se fondant sur la croissance économique chinoise, que la dictature est finalement la meilleure alliée du capitalisme, on est en droit de se demander si ces dérives ne seraient pas intentionelles. Après la dictature libérale chinoise planquée sous la bannière communiste, vont-ils inventer la dictature libérale européenne cachée derrière des démocraties fictives ?


La contribution de Nicrus :

Un traitement psychiatrique s'impose

Il est hallucinant de lire les propos du batave Bolkestein. Ce gars là souffre de paranoïa, de schizophrénie et sans doute d'autres profonds troubles psychiatriques.

Comment, après simplement regarder "l'exemple" Britannique suite aux années Tatcher, "l'exemple" états-unien après Reagan, Bush et Bush 2 peut-on encore croire au marché et à la capacité de celui-ci d'améliorer les choses tout en s'autorégulant. Comment peut-on encore dire "honnêtement" (étrange vocable pour ce genre de personnage) que la casse des règles sociales et l'ouverture à la concurrence (Libre et non faussée… A lire avec des trémolos dans la voix) ne supprimeront aucun emploi mais mieux encore en créeront…
Comment peut-on penser que c'est en laminant les services publics en les ouvrant à la concurrence qu'on améliorera le service rendu au public (devenu au passage un client, les mots ont leur importance).

Mais sur quelle planète, quel continent, quel pays, quelle ville, il vit ce gars là ?

La seule reponse possible c'est qu'il habite dans son cerveau malade et que de toute urgence, il faut l'aider à sortir de son délire. C'est de l'assistance à personne en danger, mettant au passage (mais excusez du peu) la vie de 375 millions de personnes en danger aussi…

Qui connait un bon psy ? Merci pour lui !
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0 # superuser 2005-04-12 15:58 BRUXELLES (AFP), le 12-04-2005.
La Commission européenne pourrait proposer de mettre fin au monopole de la RATP et de la SNCF sur les transports parisiens, dans le cadre de la révision en cours des règles communautaires sur les transports publics terrestres, a-t-on appris de sources européennes lundi.

Un tel projet, dont le champ d'application couvre les transports urbains et régionaux, reste toutefois très hypothétique. Il devrait au préalable recevoir l'aval du Parlement européen et du Conseil des ministres de l'UE, où de précédentes tentatives de Bruxelles ont été retoquées par le passé.

La version provisoire de la proposition de règlement européen actuellement à l'étude prévoit la mise en concurrence de "la moitié au moins" des "contrats de service public de transport par autobus (…) dans un délai de quatre ans à dater de l'entrée en vigueur" du texte. Cette disposition s'étendrait à "la totalité" des mêmes contrats "dans un délai de huit ans", souligne le texte, dont l'AFP a obtenu une copie.

Révélé lundi par le quotidien Le Parisien, le projet de Bruxelles prévoit une mise en concurrence similaire pour le transport par rail, avec des délais d'application allongés à huit ans pour la moitié des contrats et quinze ans pour leur totalité.

Ultra prudente sur un sujet particulièremen t sensible à l'approche du référendum français du 29 mai sur la Constitution européenne, la Commission insiste sur le fait que sa proposition est encore simplement "en discussion entre (ses) services" et ne devrait pas être finalisée avant l'été.
"C'est une proposition sur laquelle le commissaire Jacques Barrot (Transports) est en train de réfléchir parce qu'elle a déjà échoué au Conseil", souligne une source communautaire en insistant sur le fait que le texte actuel préserve l'existence de régies. "L'esprit de ce règlement est qu'il y a une concurrence qui s'ouvre et qu'il faut la réguler", ajoute-t-elle.

Le projet actuel de texte laisse en effet ouverte la possibilité aux autorités locales ou régionales "de fournir elles-mêmes les services de transports publics ou d'attribuer directement" les contrats "à un opérateur interne". Celui-ci devrait alors exercer "l'intégralité de ses activités à l'intérieur du territoire de l'autorité compétente" et ne pourrait concourir à des appels d'offre hors de cette base. En clair, il ne serait plus question pour la RATP d'aller chercher d'autres marchés loin de la région parisienne, sans que des concurrents puissent venir chasser sur ses terres.
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