Le constructeur, qui traverse une grave crise liée notamment à un scandale de corruption, entend concentrer ses suppressions d'emploi dans son pays natal, et en particulier dans son usine historique de Wolfsburg (dans le nord), précise l'hebdomadaire der Spiegel à paraître lundi, citant un document interne à l'entreprise. Volkswagen emploie actuellement quelque 103.000 personnes en Allemagne et peut produire jusqu'à 6 millions de véhicules par an alors qu'il n'en vend que cinq, rappelle der Spiegel.
Ces suppressions d'emploi se feront sans licenciement sec en raison d'un accord de garanties d'emplois, négocié l'an dernier avec le syndicat de branche IG Metall et qui court jusqu'en 2012.
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L'entreprise aéronautique belge Sonaca, située près de Charleroi (sud), va se séparer de trois cents travailleurs sur un total de mille huit cent quatre-vingt dix pour anticiper une future baisse de son chiffre d'affaires, rapporte le quotidien La Libre Belgique samedi.
Selon le journal, ces départs seraient couplés à d'autres mesures sociales, comme des réductions de salaires ou un allongement du temps de travail.
Les principales activités de Sonaca sont le développement, la fabrication, l'assemblage et le test de structures aérospatiales et des systèmes associés. L'entreprise entend toutefois poursuivre ses investissements pour rester dans les programmes auxquels elle participe (Airbus A380, A400M, etc.), selon le journal.
Le plan sera débattu lundi lors d'un conseil d'administration et présenté aux syndicats jeudi. Répondre | Répondre avec citation |
Les Suisses doivent se prononcer le 25 septembre sur l’extension aux 10 nouveaux membres de l’Union européenne des accords de libre circulation entre la Suisse et l’UE. La crainte d’un un afflux de travailleurs bon marché, notamment d’Europe de l’Est, est au centre des débats. Le pilote allemand utilisait des tailleurs de pierre de la société Occitanie Pierres, de Cahors. Un contrôle du chantier a permis de découvrir en mai dernier que les six ouvriers étaient payés selon leur salaire français et touchaient donc moins de la moitié du salaire prévu par la convention collective de la branche en Suisse (environ 8 euros de l’heure au lieu de 18), a expliqué Aldo Ferrari, du syndicat suisse du bâtiment UNIA. La fraude a été sanctionnée et les salaires légaux ont été versés.
D. R. pour L'Humanité Répondre | Répondre avec citation |
Alors qu'une rencontre entre la direction et les salariés doit avoir lieu dans la matinée, Jean-Pierre Carli déclare n'avoir reçu aucune proposition de reprise pour l'usine, qui emploie 427 personnes.
"Si nous avons décidé la fermeture de ce site, c'est que nous sommes en surcapacité de production en Europe", déclare-t-il, ajoutant que l'usine fonctionne aujourd'hui entre 30% et 50% de sa capacité.
Le 24 août dernier, un tribunal de Marseille a ordonné la reprise de la production dans l'usine de Saint-Menet.
Selon le directeur général industriel, Nestlé proposera un poste en mobilité interne à chacun des salariés concernés dans un des 30 sites français du groupe. Vingt-cinq postes sont également réservés à des salariés qui souhaiteraient s'expatrier en Europe.
Des mesures de reclassement sont prévues pour ceux qui préfèreraient rester dans la région, tandis que 73 salariés pourront bénéficier d'un dispositif de départ en préretraite, ajoute Jean-Pierre Carli.
(Source : Libération)
RAPPEL : Nestlé a dégagé des bénéfices faramineux cette année : en bonne championne de la mondialisation, elle a annoncé pour le premier semestre 2005 plus de 3,6 milliards de bénéfices, soit une hausse de 32% sur l'an dernier ! Répondre | Répondre avec citation |
Le réassureur français Scor "vise" la suppression de 220 emplois, dont 120 en France, dans le cadre de son plan de réduction de coûts, soit le haut de la fourchette des estimations présentées en juin par le groupe, a indiqué mardi à l'AFP un porte-parole.
"La direction vise 120 suppressions en France et une centaine à l'étranger", a indiqué Godefroy de Colombe, directeur des Affaires publiques du groupe, qui compte au total 1.036 salariés dont 596 en France. Ces objectifs ont été présentés lundi au comité d'entreprise de Scor.
"La méthode retenue pour le plan de départs est celle du volontariat total", a ajouté M. de Colombe, précisant qu'un bilan du plan serait fait au 31 janvier 2006, afin de "décider ou non de le remplacer par un plan de départs imposés".
Les modalités précises des départs seront présentées jeudi aux syndicats, et feront ensuite l'objet de négociations. "Pour le moment, le plan de départs est basé à 100% sur le volontariat", a confirmé à l'AFP Françoise Billard, déléguée du personnel CFDT. Mais "deux services, comptant une vingtaine de personnes seront externalisés", a-t-elle ajouté.
La direction a également suggéré que les départs de certaines catégories de personnels pourraient poser des difficultés.
"Tous les salariés peuvent se présenter. On a précisé que certaines métiers, comme la souscription, l'actuariat, les études informatiques hors développement et les médecins-conseils n'étaient pas en sureffectif. Cela ne veut pas dire qu'ils ne sont pas concernés", a indiqué la direction de Scor.
Le groupe Scor avait annoncé en juin qu'il envisageait de supprimer de 120 à 220 postes dans ses effectifs d'ici 2007. Mais les prévisions d'évolution du chiffre d'affaires étant passées depuis dans le bas de la fourchette alors estimée, le nombre de départs souhaités est passé, lui, dans le haut de la fourchette. Répondre | Répondre avec citation |
Dans un communiqué, Kingfisher précise que ces mesures, dont il chiffre le coût à 12 millions de livres (17,7 millions d'euros), s'inscrivent dans le cadre de la réorganisation du siège et de la structure régionale de B&Q.
Cette décision intervient après l'annonce d'une baisse de 5,6% des ventes à périmètre comparable en mai et des commentaires de la société qualifiant les conditions de marché de "difficiles" au Royaume-Uni et en France, où Kingfisher possède Castorama et Brico-Dépôt.
L'information avait été révélée lundi par le Financial Times qui, sans citer ses sources, faisait également état de craintes d'une révision à la baisse des prévisions du groupe pour le second semestre.
Kingfisher publiera ses comptes semestriels le 15 septembre.
B&Q compte 339 magasins au Royaume-Uni et plus de 60 autres à l'étranger. Répondre | Répondre avec citation |
La direction du groupe PSA Peugeot-Citroën a annoncé mercredi soir le non renouvellement de 500 emplois d'intérimaires dans son usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
"Ce sont 500 emplois d'intérimaires qui ne sont pas renouvelés dont 100 emplois intérimaires de nuit", a indiqué à l'AFP la direction de PSA. Le groupe a par ailleurs précisé que 650 postes de CDI de nuit seraient "réaffectés" en postes de jour à Aulnay ou dans d'autres centres du groupe.
Selon un porte-parole de la CGT du site d'Aulnay, ce sont 650 suppressions de postes qui visent des salariés : "La direction va produire moins de voitures avec moins d'ouvriers en économisant sur les primes de nuit", a déploré Jean-Pierre Mercier, délégué syndical central adjoint CGT.
"Nous nous adaptons à la demande des marques et à celle du marché. Par contre d'ici fin 2005 nous aurons embauché en CDI une centaine d'intérimaires", a-t-on ajouté à la direction de PSA.
Dans un communiqué de presse, Muguette Jacquaint, député PCF de Seine-Saint-Denis et maire-adjointe de La Courneuve, a exprimé son inquiétude, rappelant que "des propositions d'emplois avaient été faites par le groupe PSA pour des jeunes de La Courneuve et du département".
La mobilisation de plusieurs entreprises - dont PSA - pour les jeunes de La Courneuve avait été annoncée lorsque Nicolas Sarkozy s'était rendu dans cette ville pour faire des propositions d'embauche, après le décès d'un enfant dans une cité le 19 juin. Répondre | Répondre avec citation |
Les syndicats de Hewlett-Packard (HP) ont appelé les salariés français du groupe informatique américain à une grève jeudi, alors que s'ouvrira à Bruxelles un comité central d'entreprise où doivent être confirmées quelque 14.500 suppressions d'emplois dans le monde.
Le 19 juillet, le PDG de HP, Mark Hurd, a annoncé son intention de se séparer de 14.500 collaborateurs dans le monde sur un effectif total de 150.000, répartis dans plus de 170 pays. Le détail des suppressions d'emplois par pays doit être annoncé au cours d'un comité central d'entreprise à Bruxelles jeudi et vendredi.
A cette occasion, la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC, la CGT et FO appellent à "un débrayage massif" de 11h00 à 12h00 sur le parvis des sites de HP.
HP France emploie 5.000 salariés, dont 3.000 dans la partie industrielle et 2.000 dans la partie commerciale, répartis sur 25 sites.
"Nous nous attendons au pire. C'est entre 20 et 30% de nos effectifs qui pourraient être supprimés", affirment les syndicats français dans un communiqué. "Ce scénario catastrophe n'est pas l'exclusivité de la France, les autres grands pays européens seraient également très durement touchés", ajoutent les syndicats selon lesquels "le plan scandaleux de la direction américaine et européenne vise tout particulièremen t la France et l'Europe de l'Ouest".
"Nous allons unir nos forces au niveau français, européen et mondial, et tout mettre en oeuvre pour diminuer le nombre de suppressions d'emplois", ajoutent les syndicats.
Aux Etats-Unis, le syndicat des travailleurs des communications (Communications workers of America) a exprimé sa "solidarité" avec les salariés de HP. "HP a montré sa vraie nature à ses employés en réduisant drastiquement les versements au titre des retraites et en réduisant les emplois tout en faisant passer le conseil exécutif de sept à dix personnes et en octroyant au PDG un salaire de 15,3 millions de dollars", affirme CWA dans un tract.
En Italie également, une intersyndicale a appelé les salariés à la vigilance à l'occasion de la tenue du comité central d'entreprise.
Il n'est toutefois pas certain que le détail des suppressions d'emplois soit connu immédiatement. La direction a en effet demandé aux élus au CCE de s'abstenir de toute communication à l'extérieur dans l'immédiat, a-t-on appris tant auprès de la direction que des syndicats.
Une note a été distribuée aux élus, leur rappelant "les règles de confidentialité " en vigueur. Répondre | Répondre avec citation |