Actuellement, tout salarié doit avoir travaillé au moins 180 jours dans les 22 derniers mois pour pouvoir percevoir des allocations chômage versées par l'Unedic.
En cas de rupture du contrat nouvelle embauche, "si vous avez travaillé 120 jours, vous aurez droit à un revenu que l'Etat mettra à votre disposition", a déclaré M. Borloo. Ce "revenu" sera calqué "suivant le même principe que l'ASS" - allocation spécifique de solidarité que verse l'Etat aux chômeurs en fin de droit sous certaines conditions de ressources -, a précisé le ministre. Il sera compris "entre 16 et 18 euros par jour", a-t-il ajouté, précisant cependant que le montant n'était pas encore définitivement déterminé.
Le contrat nouvelle embauche, destiné aux entreprises de moins de 20 salariés, sera un "contrat à durée indéterminée", avec une "rupture de contrat simplifiée pendant deux ans", a expliqué le ministre, sans préciser la teneur de cette simplification. Il débutera en outre par une période d'essai comprise entre un et deux mois, a-t-il dit.
En outre, en cas de "rupture du contrat" au cours des deux premières années l'entreprise versera au salarié des indemnités, qui "augmenteront progressivement (avec le temps) de l'équivalent de deux semaines à un mois et deux semaines" de salaire, a précisé le ministre.
(Source : Voila.fr)
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