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Accueil Social, économie et politique Les principales "revalorisations" et hausses de juillet !

Les principales "revalorisations" et hausses de juillet !

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Le 1er juillet est la date traditionnelle des augmentations. En voici les principales hausses et revalorisations...

SMIC : le Smic horaire sera revalorisé de 5,51% au 1er juillet, soit 8,03 euros bruts de l'heure au lieu de 7,61. Le Smic mensuel sera de 1.217,87 euros bruts. Désormais, les différents Smic issus des 35 heures disparaissent et laissent place à ce seul Smic mensuel.

FONCTIONNAIRES : le salaire de base des 5,4 millions de fonctionnaires est revalorisé de 0,5% au 1er juillet.

ASSURANCE CHÔMAGE : leur revalorisation sera décidée par l'UNEDIC le 29 juin => => PAS DE REVALORISATION !!! Le patronat a fait bloc, et la CFDT et la CFTC ont courbé l'échine : voir commentaire ci-dessous. RENDEZ-VOUS À LA RENTRÉE ???

VIEILLESSE : le plafond de ressources à ne pas dépasser pour obtenir une pension de réversion reste à 15.828,80 euros bruts annuels, soit un plafond mensuel de 1.319,06 euros.

ALLOCATION ADULTE HANDICAPÉ : quelque 130.000 personnes handicapées dans l'incapacité de travailler et titulaires de l'AAH (d'un montant actuel de 599,49 euros) auront à partir de juillet une garantie de ressources de 766 euros par mois soit 80% du Smic, a indiqué mercredi le ministre délégué Philippe Bas.
AIDE HANDICAP A LA GRANDE DEPENDANCE : entre 3.000 et 5.000 personnes très lourdement handicapées vont recevoir une aide qui peut aller jusqu'à 5.000 euros par mois.

PRESTATIONS FAMILIALES : la Caisse nationale des allocations familiales régularise au 1er juillet les plafonds d'attribution des prestations selon les conditions de ressources. Les montants sont revalorisés au 1er janvier.
Le plafond de ressources applicables pour l'attribution de l'allocation de rentrée scolaire (257,61 euros en septembre 2004) est le suivant : 17.011 euros/an pour un enfant à charge, 20.937 euros pour deux, 24.863 euros pour trois, 28.789 euros pour quatre.

TIMBRE : le timbre poste a déjà augmenté le 1er mars dernier, passant de 50 à 53 centimes d'euros.

GDF : "Une hausse limitée de 4% des tarifs permettra de répercuter l'évolution des coûts d'approvisionnement en gaz et de rattraper partiellement le niveau des coûts depuis le dernier mouvement", ont indiqué le 17 juin le groupe et le ministère de l'Economie et des Finances.
EDF : pas de modifications annoncées.

SNCF : les trains Corail augmenteront de 0,1 à 2,5 euros selon les destinations pour un plein tarif en seconde classe. Les tarifs des trains de nuit (Corail de nuit et Corail Lunéa) restent inchangés. Les prix des cartes commerciales (12/25, Senior, Enfant +) ne changent pas. La carte Escapades est maintenue à 99 euros. Les dernières augmentations des prix de la SNCF remontent au 31 janvier 2005 pour les TGV et au 1er juillet 2004 pour les Corail.

TRANSPORTS EN COMMUN IDF : la hausse des tarifs dans les transports en commun d'Ile-de-France au 1er juillet sera limitée à 1,8% contre 3,4% les années précédentes. Le prix du carnet de 10 tickets est porté de 10,50 euros à 10,70 euros et celui du ticket T, à l'unité, qui était inchangé depuis 2001, passe de 1,30 E à 1,40 E. Le prix moyen de la carte Orange augmente de 2,2%. Les prix des TER sont fixés par les régions.

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Mis à jour ( Samedi, 25 Juin 2005 17:14 )  

Commentaires 

 
0 # Yves 2005-06-27 14:17 NOUVELOBS.COM | 27.06.05 | 12:00

Le gouvernement réunit ce matin les principaux syndicats avec comme chaque année à l'ordre du jour la revalorisation du SMIC.

Le ministre délégué aux Relations du travail, Gérard Larcher, a confirmé lundi matin 27 juin sur RMC que le smic horaire augmenterait de 5,5% au 1er juillet, permettant la convergence par le haut des différents Smic entamée depuis trois ans.

"Les Smic vont converger", avec "+5,5% pour l'échelle la plus basse, le smic horaire, qui passera de 7,61 euros à 8,03 euros", a confirmé le ministre, qui avait déjà annoncé ce chiffre le 15 juin dernier, indiquant par la même occasion qu'il n'y aurait pas de coup de pouce supplémentaire du gouvernement à la hausse du Smic.

Cette augmentation prévue, qui fait passer le Smic mensuel à 1.217,87 euros bruts, correspond à la troisième et dernière phase de convergence des différents Smic, en application de la loi Fillon du 17 janvier 2003.

L'annonce officielle sera faite dans la matinée par le ministre, qui préside la Commission nationale de la négociation collective (CNNC) avec les partenaires sociaux.

Cette augmentation sera validée lors du Conseil des ministres de mercredi. Le ministre délégué au Travail Gérard Larcher a déjà répondu le 15 juin dernier sur LCI qu'il "n'y aura pas de coup de pouce supplémentaire", aux 5,5% prévus. Mais les syndicats sont d'autant plus demandeurs que les mobilisations interprofession nelles qui ont eu lieu ces derniers mois ont été essentiellement axées sur la question du pouvoir d'achat, et que les organisations syndicales demandent au gouvernement de faire pression sur le patronat pour l'ouverture de négociations salariales.

Les partenaires sociaux et Gérard Larcher ont d'ailleurs tiré un premier bilan de la situation dans quelque 70 branches professionnelle s le 10 juin dernier, bilan qui doit être achevé pour la totalité des 277 branches d'ici la fin de l'année.

"Notre message, lundi, va être de dire qu'on est dans un chantier sur l'ensemble des branches et qu'il faut qu'on fixe une vraie date butoir pour faire un bilan, et qu'à ce moment là, s'il n'y a pas de résultats tangibles, il faudra augmenter une nouvelle fois le SMIC", explique à l'Associated Press Rimi Jouan pour la CFDT.

La CGT exige, elle, un coup de pouce supplémentaire immédiat, mais souhaite également réitérer un message plus général contre les orientations politiques du gouvernement de Dominique de Villepin. "Le premier message, c'est une critique virulente du projet de loi d'habilitation qui autorise le gouvernement à légiférer par ordonnances pour son plan pour l'emploi", explique Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT. Elle a fustigé une nouvelle fois le contrat "Nouvelle embauche" et sa période "d'adaptation" de deux ans "qui va accentuer la précarité des salariés", selon elle. La CGT entend également faire valoir des "exigences très fortes en ce qui concerne les salaires. L'évolution du SMIC que prévoit le gouvernement, c'est 40 centimes de l'heure pour les mieux lotis", selon Mme Dumas.

Minima par branches

Michèle Biaggi, pour le syndicat FO, réclame elle aussi "un coup de pouce significatif pour que ça permette la renégociation des minima conventionnels dans les branches".
Le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly avait d'ailleurs placé la question du pouvoir d'achat et de la revalorisation du SMIC au premier rang des demandes du syndicat lors d'une série de rencontres entre les partenaires sociaux et le ministre de l'Emploi et de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo achevée le 22 juin. Au-delà de la question du SMIC et des salaires, la réunion de la CNNC aura également pour objet, comme tous les ans, de faire un bilan général des négociations sociales depuis l'année dernière.
"Nous sommes en train de revoir la grille intermédiaire des salaires. En effet la grille des salaires s'était un peu tassée vers le bas, voilà pourquoi j'ai incité l'ensemble des branches, là où c'était nécessaire, à reprendre le dialogue", a déclaré lundi matin Gérard Larcher, indiquant que "ce matin nous ferons le point sur ce sujet-là comme sur le temps partiel" lors de la réunion de la CNNC.






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0 # superuser 2005-06-28 13:33 27-06 (AFP) 18:49:31
Quatre associations de chômeurs ont souligné lundi "l'urgence" d'une revalorisation des allocations chômage et dénoncé la convention tripartite (Etat-Anpe-Unedic) qui prévoit un contrôle accru des chômeurs.

Mercredi, le Conseil d'administration de l'Unedic, le régime d'assurance chômage géré paritairement par le patronat et les syndicats, a à son ordre du jour la revalorisation annuelle au 1er juillet du montant des allocations, écrivent les associations AC!, Apeis, MNCP et le Comité CGT chômeurs dans un communiqué commun adressé aux organisations syndicales de l'Unedic.

Or, poursuivent-elles, il est "nécessaire et urgent" que la revalorisation des allocations soit "substantielle", car, aujourd'hui, le montant des allocations perçu par la moitié des demandeurs d'emploi indemnisés est inférieur à 852 euros par mois.
En outre, "la moitié des chômeurs officiels ne perçoit rien de l'Unedic", car ils n'y ont plus droit et ont basculé dans le régime de solidarité (RMI, etc), rappelent les quatre organisations.

Elle dénoncent en outre le projet de convention tripartite sur le contrôle des chômeurs, inutile à leurs yeux car "les contrôles ne produisent pas d'emploi, sauf de contrôleurs". Ces contrôles "masquent les responsabilités patronales et gouvernementale s, et ils participent à la culpabilisation des chômeurs et des autres salariés", poursuivent les associations. "Ensemble, les organisations syndicales peuvent et doivent s'y opposer", ajoutent-elles.
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0 # superuser 2005-06-30 01:32 Les allocations chômage ne seront pas revalorisées au 1er juillet, le patronat s'étant appuyé sur une prévision de déficit de l'Unedic de 13,7 milliards d'euros à la fin de l'année pour refuser toute hausse des indemnités, ont annoncé mercredi les syndicats.

Les partenaires sociaux, réunis au siège de l'Unedic mercredi, n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur le montant de la revalorisation accordée traditionnellem ent aux chômeurs le 1er juillet.
Craignant de se retrouver en position de faiblesse, les syndicats avaient pourtant réussi, non sans mal, à s'accorder pour réclamer unanimement une hausse de 2%, qui permettait de "maintenir le pouvoir d'achat des chômeurs". "Mais le patronat a pris prétexte de l'ampleur du déficit (annoncé ce mercredi, ndlr) pour refuser toute revalorisation", a expliqué à l'AFP Jean-Claude Quentin (FO).

La négociation sur le sujet a été renvoyée aux négociations globales sur la convention d'assurance-chômage qui auront lieu à l'automne.

"Le patronat est clairement responsable de la situation. On ne peut pas attendre l'automne pour améliorer les conditions de vie des demandeurs d'emploi qui sont déjà extrêmement difficiles", a déclaré François Desanti (CGT) réclamant "une intervention de l'Etat".
"Dans le contexte actuel du régime d'assurance-chômage, il est sûr qu'il n'est pas facile de prendre des grandes orientations en matière financière", a reconnu M. Lecanu (CFE-CGC), mais, a-t-il ajouté, "ce ne sont pas les demandeurs d'emploi qui doivent être pénalisés".
"Le refus du patronat est très symbolique : en renvoyant cette revalorisation à la négociation générale à la fin de l'année, il entend jouer sur un certain nombre de restrictions concernant l'indemnisation des demandeurs d'emploi", a estimé de son côté M. Quentin (FO).

Les partenaires sociaux doivent entamer des négociations à l'automne pour définir de nouveaux taux de cotisations pour les salariés et les entreprises et de nouvelles règles d'indemnisation pour les chômeurs. Elle se dérouleront dans un contexte financier très difficile, l'Unedic ayant revu sensiblement à la hausse ses prévisions de déficit.
En raison d'une croissance plus faible que prévu - 1,5% contre 1,9% initialement estimé -, les économistes de l'assurance-chômage estiment désormais que le régime devrait enregistrer en 2005 un déficit de 3,4 milliards d'euros. Si l'on y ajoute le passif accumulé au cours des dernières années, le déficit cumulé atteindrait 13,7 mds EUR, contre 12,7 mds EUR prévus en mars.
Pour la même raison, le nombre de chômeurs de catégorie 1 - qui sert de référence - reculerait de 67.000, une baisse presque inférieure de moitié à celle que l'Unedic avançait en mars.

Pour faire face à ce "trou" dans l'immédiat, il a été décidé de recourir à de nouvelles facilités bancaires à hauteur de 5 mds EUR, mais pas à un emprunt car "le patronat a refusé de demander la garantie de l'Etat", selon une source syndicale.

Face à cette situation, la CGT et FO ont demandé d'ouvrir sans attendre les discussions, mais ont essuyé un refus du patronat et de certains syndicats.

La CFTC et la CFDT, en particulier, préfèrent attendre une éventuelle amélioration de la conjoncture d'ici la fin de l'année, estimant que la situation "dramatisée" dans laquelle se trouve le régime n'est pas favorable aux revendications syndicales.

(Source : Tageblatt)
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