
Le SNUI, réuni en congrès depuis mardi à Saint-Jean-de-Monts a exigé hier soir "l'arrêt immédiat des suppressions d'emploi" à la Direction générale des Impôts. "Il faut que les agents de la DGI retrouvent des repères, ce qui passe par l'arrêt immédiat des suppressions d'emploi" et aussi par "une réhabilitation de leur image et de leur rôle dans une administration régalienne", a souligné le SNUI dans une résolution sur les conditions de travail, adoptée par la quasi-totalité des 500 participants au congrès.
Ainsi le SNUI "refuse catégoriquement toute suppression d'emploi dans la sphère informatique" constituée par le système informatique "Copernic". Lancé en 2000, ce dispositif informatique, d'un budget de 911 millions d'euros, est le plus important du Ministère de l'Economie et des Finances. Il vise à créer le "compte fiscal simplifié" entre les deux principales administrations du ministère, la DGI et la Direction générale de la comptabilité publique (DGCP). Le SNUI a exigé en outre que "les centaines d'agents contractuels" employés par "Copernic" soient remplacées par autant de "créations d'emplois publics".
"Notre administration ne doit plus être considérée comme un gisement d'emplois à supprimer", a conclu le SNUI.
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Commentaires
Le ministre de l'Economie Thierry Breton devrait présenter mardi quatre "chariots-types", censés refléter l'évolution des prix des produits quotidiens pour quatre type de ménages différents, ainsi qu'une batterie d'autres indicateurs économiques à but pédagogique.
Il s'agirait de quatre chariots pour quatre profils de consommateurs : les célibataires, les couples sans enfants, les ménages avec deux enfants et ceux avec trois enfants et plus. A titre indicatif, le chariot hebdomadaire moyen d'un ménage avec 2 enfants a été établi sur la base de 100 euros.
Tous ces chariots prendront en compte également les produits frais, comme la viande et les fruits et légumes. Ces derniers, aux prix très volatils, ne sont pas pris en compte par l'indice de l'INSEE sur les prix des produits de grande consommation.
Le ministre, qui depuis le dernier remaniement gouvernemental a récupéré le portefeuille de la Consommation, avait promis en avril de constituer ces "chariots-types" pour surveiller les prix des produits de tous les jours, et répondre aux inquiétudes des Français sur leur pouvoir d'achat. Il avait précisé que l'administration suivrait chaque trimestre l'évolution des prix de 135 produits de grande consommation, répartis chaque fois que cela est pertinent entre produits de grande marque et produits de marque de distributeur : riz, pâtes, biscuits, céréales, plats cuisinés, charcuterie, conserves, lait et produits laitiers, confiture, produits de petit déjeuner, condiments, boissons, produits frais (oeufs, viandes, fruits et légumes), produits d'entretien (liquide vaisselle, produits à nettoyer, lessive, essuie-tout) et produits d'hygiène corporelle (dentifrice, produits de rasage, déodorants, savon, shampoing, produits pour les soins de la peau). Répondre | Répondre avec citation |
Effectivement, mettre en place une stratégie de "mise sous pression" des fonctionnaires au sein de son entreprise et être accueilli ensuite comme ministre, il y a certainement une méthode, mais pas celle de la maitrise de l'emploi ou du succés de son entreprise (le nombre de clients mécontents n'a fait que s'accroitre), celle-ci est essentiellement basée sur l'élitisme et l'écrasement de tous ceux qui sont à un rang inférieur, (imaginez alors ceux qui sont tout en-bas, hein? Pierre!).
Car après avoir laissé une ardoise de 70 milliard d'euros, son prédecesseur Michel Bon s'éclipse, comme se sont éclipsés à l'époque les réprobations des ministres de la gauche au pouvoir.
On ne touche donc pas aux grands patrons aussi bien sous la gauche que sous la droite, aussi bien perdants que gagnants, mais la droite étant la droite, elle fait mieux en les nommant ministre!
Alors pour répondre à un autre message posté sur ces pages, nous ne sommes pas les plus mal lotis.
C'est ce même argument que l'on nous a assené toutes ces dernières années à France Telecom: estimez-vous heureux, vous avez du boulot, votre paye comme vos conditions de travail sont meilleures que dans certains pays.
Les suicidés et dépressifs quasi-permanents de France Telecom apprécieront.
Il est vrai qu'ils n'ont fait que voir leur situation se dégrader, la reconnaissance de leur savoir-faire se transformer en mépris, alors qu'ailleurs, dans d'autres pays ils partent carrément de rien pour arriver à pas grand chose (comme dirait un autre Pierre), ce qui est certainement plus positif!
Alors quoi de plus normal quand les PDG s'en vont vivre une retraite en or avec des primes mirobolantes, que de faire subir par le personnel les conséquences de leurs erreurs. Et en plus en leur disant qu'ils ont de la chance…
Maintenant je travaille dans une collectivité territoriale, et je vois se mettre en place… ce qui vient seulement d'arriver à France Telecom.
Avec un peu de retard, c'est donc la même histoire qui recommence… La façon de la présenter est simplement différente.
Et je vois mes collègues étonnés et incrédules face à une évolution que malheureusement je connais déjà.
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De quelle France s'agit-il ? Celle qui subit le chômage et toutes ses conséquences, ou celle qui se nourrit de dividendes ?
21-06 (AFP) 10:31:37
Le ministre de l'Economie Thierry Breton a déclaré mardi que "la France vit au-dessus de ses moyens" en soulignant le poids de la dette, dont la charge absorbera l'équivalent de l'impôt sur le revenu en 2006.
"Il faut avoir le courage de dire tout simplement que la France aujourd'hui vit au-dessus de ses moyens", a déclaré M. Breton lors d'une conférence de presse de présentation des grandes orientations de la politique économique. "Les Français doivent le savoir", a-t-il dit avec solennité. "La charge de la dette est en train de prendre toutes les marges de manoeuvre de notre économie", a-t-il insisté. Il a estimé cette dette à 1.100 mds EUR en 2006.
Il a rappelé la nécessité d'une "gestion rigoureuse" de l'Etat et souligné y "travailler nuit et jour" au côté du ministre du Budget Jean-François Copé. Il a appelé à aller chercher la croissance économique, se disant "convaincu" que la France doit s'efforcer d'atteindre une "croissance au moins supérieure à 3%". "On n'en est pas encore là", a-t-il reconnu.
Les Français doivent "travailler plus tout au long de leur vie" afin de créer de la croissance, a-t-il dit. Répondre | Répondre avec citation |