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Accueil Social, économie et politique Transports IDF : + 1,8% au 1er juillet

Transports IDF : + 1,8% au 1er juillet

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La hausse des tarifs dans les métros et trains d'Ile-de-France au 1er juillet prochain "sera limitée à 1,8% contre 3,4% les années précédentes", a annoncé Roger Karoutchi, président du groupe UMP au Conseil régional et membre du STIF (Syndicat des Transports d'Ile-de-France).

La hausse des tarifs de transports franciliens intervient traditionnellement au 1er juillet (+3,5% l'année dernière, +4,1% en 2003 et +2,77% en 2002). Elle est l'objet chaque année d'une vive querelle au sein du CA du STIF entre les représentants de l'Etat - qui la votent - et les élus... Pour cause : rappelons que le prix de la Carte orange (zones 1 & 2) a augmenté de 19% depuis 2001, quoiqu'en dise le sénateur Karoutchi (qui se déplace plutôt en voiture?) !
Cette hausse est donc une moyenne du renchérissement de l'ensemble des titres de transports collectifs (cartes orange, tickets...) en Ile-de-France. Elle doit être votée vendredi au conseil d'administration du STIF, autorité organisatrice des transports en région parisienne.

Son budget 2005, voté en décembre 2004, avait été bâti sur une hypothèse de hausse de 3,4%, mais dans sa grande mansuétude le gouvernement a accepté de compenser la perte financière (quelque 10 millions d'euros) que représentera pour le STIF cette hausse moins importante, a précisé Roger Karoutchi. Le "geste" du gouvernement intervient alors que le STIF doit passer au 1er juillet sous le contrôle complet des collectivités locales, présidées par la région Ile-de-France (majoritairement socialiste), l'Etat s'en désengageant totalement.

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Mis à jour ( Jeudi, 16 Juin 2005 20:49 )  

Commentaires 

 
0 # superuser 2005-06-17 14:33 2005-06-17 09:21:13
PARIS (AFP)
Gaz de France va augmenter de 4% au 1er juillet ses tarifs de gaz pour les particuliers, a annoncé vendredi le PDG du groupe Jean-François Cirelli.

"La hausse des tarifs de Gaz de France au 1er juillet sera de 4%. Les décisions ont été prises ce matin", a déclaré M. Cirelli à France Info.

Interrogé sur une information de presse selon laquelle les prix augmenteraient de 14% d'ici la fin 2006, il a répondu : "Non, ce que je demande c'est de suivre l'évolution du pétrole".
"Ce qui est important aujourd'hui c'est que nous avons de la visibilité sur les trois ans à venir. Nos prix sont indexés sur le pétrole : quand le pétrole monte, le prix monte, quand le pétrole baisse, le prix baisse. Ce que nous voulons c'est naturellement acheter le gaz le moins cher possible pour nos clients", a dit M. Cirelli.

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0 # superuser 2005-06-17 14:36 2005-06-17 13:19:45
PARIS (AFP)
Le "service garanti" en cas de grève dans les transports publics en Ile-de-France, a été adopté vendredi par le Conseil d'administration du Syndicat des transports d'Ile-de-France, la gauche votant contre, a annoncé à l'AFP Denis Baupin (Verts), vice-président du STIF.

Ce service garanti prévoit un service de 50% des trains sur le réseau RATP et 33% sur le réseau francilien de la SNCF les jours de grève.
Prenant la forme d'avenants aux contrats liant les deux sociétés de transport au STIF, ce service garanti a été adopté par les représentants de l'Etat (majoritaires à eux seuls avec la voix prépondérante du préfet de région, président du STIF) et celles des administrateurs UMP, a précisé M. Baupin. L'UDF n'a pas participé au vote, selon lui, et tous les représentants de la gauche ont voté contre.

Les représentants de la gauche, selon la même source, ont "regretté ce dossier bâclé et dénoncé l'atteinte au droit de grève qui fait des salariés des boucs émissaires des dysfonctionneme nts des transports publics".

Or, selon l'adjoint aux Transports du maire de Paris, "seulement 13% de l'ensemble des dysfonctionneme nts est imputable aux grèves".

Ce vote intervient alors que le STIF, autorité organisatrice des transports en IDF, doit passer le 1er juillet sous le contrôle des collectivités locales, l'Etat s'en désengageant complètement.
Devant le siège du STIF (VIIème arr.), une cinquantaine de cheminots et d'agents de la RATP ont manifesté dans le calme, à l'appel du syndicat Sud-Rail et Sud-SNCF, dénonçant une "attaque à un droit fondamental : le droit de grève".

"Devant son échec flagrant à assumer ses engagements, le gouvernement profite de sa dernière présidence au conseil d'administration du STIF" pour faire passer son "projet idéologique", a dénoncé Roland Baille, de Sud-RATP.
"Le gouvernement veut faire appliquer son plan B", a déclaré pour sa part à l'AFP Thierry Anneheim, porte-parole de Sud-RATP. "Le but essentiel est de nous empêcher de faire grève pour pouvoir ensuite s'attaquer à nos retraites, à nos acquis sociaux obtenus de haute lutte afin de nous faire progressivement entrer dans le régime général" des retraites, a-t-il dénoncé.

De son côté, le président de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée, Patrick Ollier (UMP), a exprimé sa satisfaction devant "un pas supplémentaire sur le chemin de la mise en oeuvre d'une continuité du service public les jours de conflit". Selon lui, cela permettra "de concilier le droit de grève, auquel il ne sera pas un obstacle, avec le droit tout aussi fondamental des usagers à bénéficier d'une continuité du service public".
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0 # superuser 2005-06-21 17:09 2005-06-20 21:30:21
PARIS (AFP)
Le transfert des transports publics à la région Ile-de-France, chapitre important de la décentralisatio n décidée par le gouvernement Raffarin, fait l'objet d'un bras de fer entre l'Etat et la gauche, qui juge "inacceptable" l'accompagnement financier prévu par le gouvernement.

Au centre de la polémique : le STIF (Syndicat des Transports d'Ile-de-France), organisme qui gère les transports, fixe le tarif des cartes orange et décide du tracé de nouvelles lignes de métro. Cette autorité va vraisemblableme nt, au 1er juillet, se retrouver sans administrateurs , sans président, limitée à la gestion des affaires courantes, sans capacité de décider des mesures nouvelles.

Jusqu'ici majoritaire dans son conseil d'administration, l'Etat, aux termes de la loi de décentralisatio n du 13 août 2004, s'en désengagera totalement dans dix jours, pour en principe laisser place aux collectivités locales. Mais, vent debout contre les compensations arbitrées vendredi lors d'un conseil interministérie l, les collectivités de gauche -région Ile-de-France, Paris, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Essonne, Seine-et-Marne- refusent d'y siéger.

Lors d'une conférence de presse, entouré de responsables PS, PCF et Verts du STIF et des départements, Jean-Paul Huchon, président socialiste de l'Ile-de-France, en a appelé à Dominique de Villepin. Il a confirmé qu'il demanderait jeudi à son conseil régional de refuser de désigner ses administrateurs (15 sur 29 dans le futur syndicat). Sans CA complet, ni le bureau ni le président ne peuvent être désignés. Lundi, Bertrand Delanoë a pour sa part retiré ces nominations de l'ordre du jour du Conseil de Paris.

M. Huchon a pointé une volonté gouvernementale de "transférer les charges et pas les responsabilités ".
Pour lui, dans la proposition d'enveloppe que lui a transmise le préfet de région - 415 millions d'euros, incluant des versements pour les retraites de la RATP - il manque au bas mot 411 millions d'euros par an : 211 pour la compensation, à l'euro près, des transferts de charges, inscrite dans la Constitution, et 200 millions pour la rénovation de trains vétustes et délabrés. "Occasion ratée", a déploré Denis Baupin, adjoint (Verts) du maire de Paris. Pour lui, il n'y a "pas d'égalité de traitement de l'IDF et des autres régions". "Nous ne participerons pas à ce simulacre", a-t-il déclaré en marge du Conseil de Paris.
"Soit le gouvernement n'a pas 200 millions d'euros à consacrer au transport public, et c'est qu'il gère fort mal le pays", a commenté M. Huchon. "Soit c'est un acte d'hostilité politique à l'égard des majorités de gauche siégeant à la région et aux conseils généraux". "Qu'on n'attende pas de nous que nous tendions la joue droite ou gauche", "l'Etat a besoin des collectivités locales et il faut qu'il s'en souvienne", a-t-il averti.

"Politisation" inopportune d'un dossier qui aurait dû rester régional, a répliqué Roger Karoutchi, président du groupe UMP francilien. Pour lui, M. Huchon a "dérapé" par des "surenchères constantes, allant jusqu'à demander 730 millions d'euros". Ce qui, selon lui, a "cassé la négociation" et brisé ce qui aurait pu être un "front régional" gauche-droite pour faire face au gouvernement.

L'UDF d'Ile-de-France devait mardi exposer une position médiane : M. Huchon a présenté des exigences excessives, mais l'Etat ne peut traiter l'Ile-de-France, où circulent 60% des trains français, comme les autres régions. Selon une bonne source, l'UDF pourrait, jeudi, mêler ses voix à celles de la gauche pour voter contre la désignation d'administrateurs régionaux au STIF.
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