
Seul candidat, M. Seillière - 68 ans - devrait être nommé le 21 mars, et prendrait alors ses fonctions le 1er juillet, a indiqué le MEDEF.
Son mandat à la tête de l'organisation patronale française devait se terminer en décembre 2005. De nombreux noms circulent pour sa succession, parmi lesquels les Echos citent vendredi Yvon Jacob, président du Groupe des fédérations industrielles, Laurence Parisot, présidente de l'IFOP, Guillaume Sarkozy, président de l'Union des industries textiles (et frère du président de l'UMP Nicolas Sarkozy), Denis Gautier-Sauvagnac, vice-président du Medef, ou Bertrand Collomb, président de Lafarge et de l'association française des entreprises privées.
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Commentaires
10/03 (AFP) 20:40
Le Medef a fait de premières propositions pour améliorer l'emploi des seniors, jeudi au premier jour des négociations entre partenaires sociaux sur le sujet, mais les syndicats ont d'ores et déjà jugé certaines d'entre elles inacceptables, ont-ils indiqué à l'AFP.
Jugeant nécessaire d'améliorer la fluidité du marché du travail pour augmenter le taux d'emploi des seniors, le Medef propose notamment d'assouplir les conditions d'utilisation des contrats à durée déterminée (CDD) et de l'intérim, selon un document du patronat, dont l'AFP a obtenu copie.
Il demande également la suppression de la contribution Delalande (pénalités financières pour le licenciement d'un salarié âgé) et propose de développer le "temps partagé".
Le Medef propose en outre la création d'un "contrat seniors" bénéficiant d'allègement de charges sociales et la révision des dispositifs prévoyant l'attribution de primes d'ancienneté.
Il souhaite faciliter le cumul emploi-retraite et permettre la conversion "en rente du montant d'une indemnité de licenciement et/ou du compte épargne temps".
Le patronat préconise enfin d'améliorer la formation tout au long de la vie, les conditions de travail et la gestion des ressources humaines.
"La majeure partie des propositions du Medef, qui s'apparentent à la création d'"emplois vieux", ont été refusées par la quasi-totalité des syndicats", a indiqué à l'AFP Jean-Christophe Le Duigou, regrettant que "l'emploi des seniors semble servir de prétexte pour faire avancer les dossiers traditionnels du Medef", comme le contrat de mission. Répondre | Répondre avec citation |
Mais pourquoi ne prend-il pas sa retraite, ce vénérable Baron ?
N'a-t-il pas fait son temps ? Lui, et Jacques, et tous ces autres vieux cons qui nous empoisonnent la vie depuis plus de trente ans ?
Place aux jeunes !
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LE MONDE | 11.03.05 | 13h48
Les deux hommes se sont accordés sur une stratégie. L'aîné, Guillaume, se présenterait sur un "ticket", avec un grand industriel, pour exercer les fonctions de numéro deux de l'organisation patronale.
C'est une famille où le droit d'aînesse n'existe pas. Où Nicolas, le cadet de cinq ans, a toujours dit à Guillaume : "Tu ne me fais pas peur." Où le plus âgé s'irrite qu'on puisse penser qu'il a besoin de l'aval fraternel pour mener à bien ses projets. "Je suis assez grand pour prendre mes décisions tout seul", s'agace-t-il. Chez les Sarkozy, aujourd'hui comme hier, le pouvoir ne se partage pas. Alors, quand l'un guigne l'Elysée et que l'autre lorgne la succession d'Ernest-Antoine Seillière à la présidence du Medef, il faut bien trouver un arrangement.
Les deux frères se sont vus. Ils ont parlé de leurs ambitions respectives. Et aujourd'hui, Guillaume Sarkozy pourrait choisir de se présenter "en ticket". Il y "réfléchit" activement en tout cas. "Il s'agit de trouver une grosse tête pour y déposer la couronne de président, explique un proche du vice-président du Medef. Pendant ce temps, Guillaume se fera applaudir sur les tréteaux et exercera les vraies responsabilités en tant que numéro deux." En occupant par exemple le poste de vice-président délégué, celui que M. Seillière avait créé pour Denis Kessler, en 1999, et qui n'a jamais été réoccupé depuis.
Car Guillaume Sarkozy a senti le piège : si la gentry patronale estime que, d'une manière ou d'une autre, sa candidature au Medef gêne celle de son frère à l'Elysée, la bataille risque bien d'être perdue, à peine lancée. En clair, Guillaume serait recalé en 2006 pour préserver Nicolas en 2007. (…)
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"La plupart des métiers de service qui font partie du MEDEF pensent que la directive Bolkestein donnera aux excellentes entreprises françaises de service (…) l'opportunité de répandre leur travail dans l'Europe entière", a affirmé Ernest-Antoine Seillière sur LCI.
"Il y a des aspects techniques à corriger", a toutefois ajouté le président du Mouvement des entreprises de France. Répondre | Répondre avec citation |