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PIB : + 2,3% en 2004

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Le Produit intérieur brut (PIB) de la France a progressé de 2,3% sur l'ensemble de l'année 2004, selon une estimation communiquée aujourd'hui par l'INSEE.

Ce résultat est fourni en données corrigées des effets des jours ouvrables et des variations saisonnières. Et en données brutes, la croissance atteint 2,5%, précise l'Insee.

Les résultats du quatrième trimestre sont meilleurs que ce qu'attendaient les économistes, qui ne tablaient que sur un chiffre de +0,6% alors qu'il atteint + 0,75%. Il en va de même pour l'ensemble de l'année 2004 : les analystes de Natexis Banques Populaires tablaient sur un chiffre de 2,1%.
Mais pour 2005, ils tablent sur une croissance de 1,8% tandis que le gouvernement continue de prévoir une croissance de 2,5%.

Egalement, la France a enregistré en 2004 un déficit commercial de 7,765 milliards d'euros en données brutes - dont 1,892 milliard sur le seul mois de décembre - en données corrigées des variations saisonnières, ont indiqué les Douanes vendredi.
Mis à jour ( Vendredi, 11 Février 2005 20:31 )  

Commentaires 

 
0 # superuser 2005-02-11 20:19 Les "agrégats" (P.N.B. et P.I.B.) sont des grandeurs économiques qui résument les résultats de l'activité économique nationale. Ils permettent d'effectuer des comparaisons dans le temps ou entre les pays. Le principal agrégat est le produit intérieur brut (PIB) qui est utilisé pour mesurer la croissance de l'économie.

Le produit intérieur brut ou P.I.B.

Le PIB mesure l'ensemble des valeurs ajoutées créées par les unités économiques résidentes. Comme le PIB est calculé au prix d'échange sur les marchés alors que les valeurs ajoutées (VA) sont mesurées hors taxes (TVA et droits de douane), on a :

P.I.B. = somme des valeurs ajoutées + TVA + droits de douane.

Le produit intérieur est dit brut car il inclut l'amortissement économique qui correspond au remplacement des équipements usés ou détruits. Le produit intérieur net (PIN) est le PIB sans les amortissements.
On distingue aussi PIB marchand et PIB non marchand (VA brutes créées par les administrations ).

Le produit national brut ou P.N.B.

Si le PIB mesure la contribution productive des unités résidentes, le PNB mesure la contribution productive des facteurs de production (travail, capital) fournis par les résidents. Par exemple, la valeur ajoutée créée à l'étranger par une entreprise française est inclue dans le PNB et non pas le PIB. En revanche, l'activité des entreprises étrangères en France est exclue du PNB.

La différence entre le PIB et le PNB, qui est faible pour un pays comme la France, peut être très élevée dans un pays en développement où l'activité des entreprises étrangères est importante.

=> P.N.B. = P.I.B. + revenus des facteurs provenant de l’extérieur – revenus des facteurs versés à l’extérieur.

(…)

Quelle différence entre le PIB et le PNB ?

Le critère utilisé pour calculer le PNB est un critère de nationalité : on comptabilise dans cet agrégat les VA des entreprises dont les capitaux sont majoritairement d’origine française, que celles ci résident sur le sol national ou pas (prise en compte des multinationales françaises implantées à l’étranger).

Dans le PIB en revanche, on prend en compte le seul critère de la résidence (cf. les unités résidentes) : on comptabilise tout ce qui est produit dans l’espace national sans tenir compte du critère de nationalité.

La différence est faible entre les deux agrégats dans les PDEM mais elle peut être forte dans le cas d’économies dépendantes, dominées par des capitaux étrangers.

Les insuffisances du PIB

Le PIB ne prend en compte qu'une partie de l'économie " non officielle ". La fraude et l'évasion sont évaluées en tenant compte de taux moyens de fraude par catégories d'entreprise et secteur d'activité estimés à partir des contrôles fiscaux. Le travail au noir est aussi évalué (à l'aide de méthodes plus sommaires), de même que l'activité des entreprises dites "absentes" (elles figurent dans les fichiers administratifs sans aucune donnée comptable). Au total, ces corrections représentent 11 % de la VA pour les entreprises privées non agricoles et 6,5 % pour 1'ensemble du PIB, dont 3,8 % pour le travail noir. On remarquera simplement que le problème n'est pas tellement que le PIB soit incomplet, mais le fait que ce qui lui échappe corresponde à une proportion sans doute fluctuante du PIB. Si cette part était stable, l'évolution du PIB mesuré serait un bon indicateur de l'évolution de la production de biens et services. Les travaux sur les corrections des agrégats, conduits dans une optique d'approximation du bien être, incitent à rejeter cette hypothèse de stabilité.

(Source : www.ses.ac-aix-marseille.fr)

PIB et PNB : autres définitions
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0 # superuser 2005-02-11 20:45 France : déficit commercial record, échanges pas assez orientés vers la Chine

PARIS (AFP), le 11-02-2005.
La France a accusé en 2004 un déficit commercial de près de 8 milliards d'euros, le plus important depuis 1991, creusé par la hausse de l'euro et des matières premières, mais aussi par des échanges pas assez orientés vers la Chine.

En 2004, les exportations françaises (341 Milliards d'euros) ont progressé de 5,6%, les importations (349 Milliards d'euros) ont augmenté de 8,6%, ce qui fait apparaître un solde négatif de 7,765 milliards d'euros pour l'année, en données brutes, dont 1,892 sur le seul mois de décembre.

Le ministre délégué au Commerce extérieur, François LOOS, a relativisé ces résultats en évoquant un déficit "dynamique" compte tenu de la hausse à la fois des exportations et des importations, et en qualifiant même ce chiffre de "bonne nouvelle".
M. Loos s'est félicité que les exportations françaises vers l'Asie "progressent de 11%" mais a reconnu que les échanges restaient très orientés vers les pays européens. "Nous restons à forte orientation européenne. Ce n'est pas mauvais en soi. Mais il faut augmenter les ventes vers les autres pays", a-t-il suggéré. Le ministre a réaffirmé que la Chine constituait un énorme réservoir de consommateurs et regretté que les entreprises françaises "n'en tirent pas assez profit".

Estimant que la France ne pouvait pas se prévaloir d'une main d'oeuvre à bon marché, il a souhaité que la qualité des produits soit mise en avant. "Il faut faire monter nos entreprises en gamme", a-t-il dit.

En exportations, M. Loos a jugé que les "héros de l'année" étaient l'automobile et de l'aéronautique, mais que la France pouvait "faire mieux" dans d'autres secteurs en pointant du doigt l'agro-alimentaire. "Le monde est en croissance importante et cela veut dire que les exportations auraient pu croître de 8% au lieu de 5,6%", a-t-il affirmé en réitérant sa volonté d'aider les 50.000 PME françaises potentiellement exportatrices.
Il a indiqué que trois plans d'action sectoriels seraient lancés dans les semaines à venir, dans l'aéronautique, la chimie et l'équipemement de la personne (habillement par exemple), puis d'ici juin dans les nouvelles technologies, les équipements de la maison et la santé.

Pour M. Loos, la forte progression des importations "s'explique par la baisse du dollar, (…) l'augmentation des prix de l'énergie et des métaux et par la bonne tenue de la consommation intérieure". Si la facture énergétique est déduite de la balance commerciale, le solde serait de "17,5 milliards d'euros d'excédents" selon M. Loos ou "légèrement positif", selon l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).
La consommation des ménages a aussi été très forte. "La croissance française cette année s'est traduite par des importations supplémentaires . Pour les cadeaux de Noël, on a eu beaucoup d'achats de matériel hi-fi venant de Chine. Cela s'est traduit par 1 milliard supplémentaire d'importation et donc cela a contribué au déficit", selon M. Loos.

Un cercle vicieux pour Marc Touati, analyste chez Natexis Banque Populaire, car les ménages "n'ayant qu'un très faible pouvoir d'achat, ils se portent de plus en plus sur des produits à bas prix et notamment en provenance de l'étranger. Dès lors, la résistance de la consommation ne profite que peu aux entreprises installées en France, qui rechignent alors à embaucher, alimentant par là même la faiblesse du pouvoir d'achat des ménages et augmentant encore l'appétence pour les produits importés à bas prix". Selon lui, le déficit commercial devrait encore être élevé en 2005, d'environ 2 milliards d'euros.
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