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Accueil Social, économie et politique Les seniors victimes d'un taux de chômage élevé

Les seniors victimes d'un taux de chômage élevé

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Selon une étude de la DARES (ministère de l'Emploi) publiée lundi, la volonté de la France d'accroître son taux d'emploi des plus de 55 ans - conformément aux objectifs de l'Europe - se heurte à de nombreuses difficultés liées au contexte de fort chômage actuel.

En 2003, 36,8% de nos 55-64 ans occupaient un emploi, soit près de 5 points de moins que la moyenne de l'Union européenne. Or les Conseils européens de Lisbonne en 2000, puis de Stockholm en 2001 et Barcelone en 2002, ont fixé une augmentation du taux d'emploi des seniors d'ici 2010 avec un objectif de 50% de 55-64 ans en emploi et un relèvement de 5 ans de l'âge moyen de sortie de l'activité au niveau de l'Union.

Parmi les éléments d'explication du phénomène français, la Dares évoque notamment le fait que les plus de 55 ans travaillent moins fréquemment à temps partiel que dans l'ensemble de l'Union. Par ailleurs, depuis trente ans, l'âge moyen de sortie du marché du travail n'a cessé de baisser : il était de 62 ans en 1968, puis de 58 en 2002. Ce phénomène s'explique par l'abaissement de l'âge légal de la retraite à 60 ans en 1982, mais aussi par l'augmentation du chômage, les restructurations économiques, la volonté de renouveler les qualifications... Autant de facteurs qui "ont fait émerger un consensus social plus ou moins explicite autour de l'idée que l'éviction des salariés âgés de l'activité constitue une des politiques et pratiques les moins douloureuses sur un marché du travail dégradé", note l'étude.

Des politiques publiques ont bien tenté de contrecarrer ce phénomène en limitant le recours aux préretraites et en ciblant certains emplois aidés sur les seniors, mais les employeurs renâclent toujours à embaucher dans cette tranche d'âge : un sur deux affirme refuser d'embaucher davantage de personnes de plus de 50 ans, même en cas de difficultés à pourvoir les postes de travail, souligne la Dares. Et leur affirmation selon laquelle la rémunération des seniors serait trop élevée par rapport à leur productivité tend pourtant à être contredite par une étude récente de l'Insee, montrant que le rapport entre productivité et salaire serait, chez les seniors, comparable à celui existant chez les autres salariés.

En revanche, souligne la Dares, "face aux innovations technologiques et organisationnelles et dans une société où le diplôme apparaît comme un des signaux de la sélection professionnelle, de nombreux seniors présentent le handicap d'avoir un capital scolaire jugé insuffisant". Ainsi, 70% des 50-54 ans n'ont pas atteint le niveau bac, et "leur formation tout au long de la vie ne compense pas la faiblesse de leur formation initiale", selon l'étude.

Enfin, près du quart des 50-64 ans déclarent connaître un problème de santé limitant leur capacité de travail, soit deux fois plus que les 30-49 ans.

L'étude conclut que les conditions ne sont pas réunies actuellement pour améliorer l'emploi des plus âgés, car "les tensions sur le marché du travail restent trop rares pour que les entreprises soient contraintes à recourir davantage aux seniors". "Dans une société où le chômage est important, de nombreux seniors, comme les employeurs et une partie du corps social, semblent s'accommoder de leur retrait de l'activité" et le recul de l'âge de fin de carrière ne peut être assuré ni "par le simple effet du vieillissement démographique ni par le jeu spontané des acteurs économiques" mais par une "politique volontariste", conclut la Dares.

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Mis à jour ( Mercredi, 26 Janvier 2005 03:40 )  

Commentaires 

 
0 # gérard 2005-01-26 09:08 La phrase qui tue dans cette synthèse (*) de la DARES : "Ainsi, lorsqu'ils sont au chômage, les plus de 50 ans sont moins nombreux que les autres à rechercher un emploi, et, quand ils en sortent, c'est d'avantage vers l'inactivité que vers l'emploi." C'est encore ici une démonstration de la confusion (parfaitement volontaire et soigneusement entretenue) entre la sortie du chômage INDEMNISE et la sortie du chômage TOUT COURT. Parler de sortie du chômage vers l'inactivité est un non-sens et un "toilettage" technocratique criminel de la réalité. Sortir du chômage vers l'inactivité, c'est rester au chômage, POINT BARRE. Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # Yves 2005-01-26 13:35 Pour mémoire, rappelons que :

La première discrimination à l’embauche est celle qui se fait sur des critères d’âge car elle concerne aussi toutes les personnes qui, par ailleurs, font l’objet d’une discrimination sur tout autre critère : sexe, origine ethnique, mœurs et orientations sexuelles…

Cette tare polymorphe se propage dans toutes les couches de la société sans aucune distinction : c'est là son seul aspect non discriminatoire !

Exemple : Une personne d’origine maghrébine peut faire l’objet d’une discrimination liée à son origine doublée d’une discrimination liée à son âge.

…`

Contextes politique et économique

• Rapport Camdessus

Relevé dans le rapport de Michel Camdessus (Le sursaut. Vers une nouvelle croissance pour la France - La Documentation française, octobre 2004) :
Le rapport préconise, en priorité, de «corriger les deux exceptions françaises particulièremen t préjudiciables» que sont le sous-emploi des seniors et celui des jeunes moins qualifiés. Il propose de (…) favoriser le recrutement public de chômeurs de plus de 50 ans et d'alléger les charges.



• « Contrat pour la France 2005 » - Premier Ministre

Dans le "Contrat pour la France 2005", disponible sur le site web du Premier ministre, on relèvera à propos du chômage des Seniors :

- Diagnostic et objectifs

Alors qu’un consensus s’était établi dans les années 1970 sur la nécessité d’une sortie précoce des salariés âgés hors du marché du travail, la France doit aujourd’hui profiter de l’allongement de l’espérance de vie en bonne santé et du départ à la retraite de générations nombreuses pour développer l’emploi des seniors.

Les politiques menées pendant vingt ans ont fait de la France le pays “d’une seule génération au travail”. Elle se distingue de ses partenaires européens par un taux d’emploi des plus de 55 ans plus bas que la plupart des autres pays : 33,8 % en France contre 39,8% en moyenne dans l’Union.

Cette faiblesse tient au recours massif aux mesures d’âge durant les années 1980 et 1990 et au fait que les seniors subissent encore une vraie discrimination sur le marché du travail.

Cette situation ne peut être prolongée : elle a des conséquences néfastes pour les comptes sociaux et conduit à un gâchis de compétences. L’Union européenne s’est donné pour objectifs d’atteindre un taux d’emploi de 70 % en 2010 (sommet de Lisbonne de 2000) et un taux d’emploi de 50 % pour la tranche d’âge 55-64 ans (sommet de Stockholm de 2001).

Les partenaires sociaux, qui ont conduit avec succès une importante négociation sur la formation tout au long de la vie en 2003, vont engager, au mois de janvier, une négociation sur l’emploi des seniors et, en vertu de la loi du 21 août 2003 portant réforme des retraites, une négociation sur la pénibilité des emplois. Le Gouvernement attend beaucoup de ces négociations, car c’est naturellement dans les entreprises que va s’opérer le changement à conduire. Mais l’État a aussi des responsabilités , au-delà des actions qui seront menées dans la fonction publique et les entreprises publiques.

Actions

Le Gouvernement proposera, au-delà des négociations en cours entre partenaires sociaux, d’associer ces derniers à l’élaboration d’un plan d’action concerté, comme le recommande le Conseil d’orientation des retraites. Ce plan, porté par un ou deux responsables clairement identifiés dont la désignation interviendra à bref délai, proposera une série de programmes d’actions parmi lesquels :
• mobiliser activement les services de l’emploi ;
• assurer une collaboration avec les cabinets de recrutement ;
• ouvrir un dialogue sur l’adaptation des postes de travail ;
• renforcer les actions de conseil à la gestion des âges ;
• adapter les règles de fonctionnement de l’assurance-chômage à l’objectif d’emploi des seniors ;
• revoir la dispense de recherche d’emploi, réévaluer les effets de la contribution “Delalande”,ass ouplir davantage les conditions du cumul emploi retraite ;
• lancer une campagne de sensibilisation sur la place des seniors dans le monde du travail et la valorisation de l’expérience.

Ce plan donnera lieu à la définition d’objectifs pour l’État et les partenaires sociaux, assortie de rendez-vous d’évaluation des actions mises en place.

Ministères responsables
• Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale.
• Ministère délégué aux Relations du travail.

Calendrier
- Début des négociations interprofession nelles sur l’emploi des seniors : 1er semestre 2005.
- Plan d’action concerté : 1er semestre 2005.
- Évaluation de la contribution Delalande : 2e semestre 2005.

Critères d’évaluation
- Évolution du taux d’emploi des seniors.
- Taux de retour à l’emploi des seniors.
- Participation des plus de 45 ans à la formation professionnelle ."



• Conseil d'orientation des retraites

Emploi des seniors, la mobilisation s’impose – Jeudi 25 novembre 2004

Le Conseil d'orientation des retraites s'est réuni hier en séance plénière pour définir un planning de travail afin de dégager des pistes favorisant le maintien dans l'emploi des salariés âgés.

Selon une étude rendue publique à l'occasion de cette réunion et qui s'appuie sur des données de 2000, le taux d'activité des plus de 50 ans en France est de 29,4% alors que l'objectif européen fixé pour 2010 est celui d'un taux d'emploi moyen de 50% pour la tranche d'âge des 50-64 ans.

Le COR rappelle "la conviction partagée par l'ensemble de ses membres que l'emploi des salariés âgés et la valorisation de leur expérience sont essentiels dans la réflexion sur l'avenir du système de retraite". Il relève que "l'évocation plus fréquente du sujet dans la période récente, les mesures effectivement prises, notamment par la réforme des retraites de 2003, pour relever le taux d'activité des plus de 55 ans particulièremen t bas dans notre pays, ne permettent pas de penser que la partie est gagnée, loin de là". "Rien ne permet de penser qu'on assiste aujourd'hui à un véritable renversement de tendance dans les attitudes vis-à-vis des salariés dits âgés et dans les attitudes des salariés eux-mêmes, bien au contraire".



• Charte de la Diversité

Une charte contre la discrimination à l’embauche ?

Des grandes entreprises se sont engagées, en signant une "charte de la diversité", à respecter la non-discrimination à l'embauche, la formation, l'avancement professionnel de leurs salariés, et à pratiquer la transparence en ce domaine.

"Les responsables de ressources humaines n'ont pas conscience de discriminer. Quand ils ont beaucoup de candidats, ils mettent inconsciemment sous la pile certains CV, c'est une discrimination insidieuse, invisible", a affirmé Bertrand Collomb, président de Lafarge, jeudi à l'Institut Montaigne, initiateur de la "charte de la diversité".
"On peut leur dire : mettez au-dessus de la pile ces CV, vous ne les prendrez peut-être pas mais ce sera parce qu'ils ne sont pas bons, pas à cause de leur nom", a-t-il dit. "L'essentiel, ce n'est pas la charte, c'est ce qu'on va mettre derrière", a-t-il ajouté.

"On a vécu jusqu'à présent dans le non-dit", a affirmé un autre signataire, Serge Weinberg, président du directoire de Pinault-Printemps-Redoute (PPR). "Aujourd'hui, nous reconnaissons qu'il y a des problèmes de discrimination et nous nous engageons à bouger et à rendre compte".

A ceux qui doutent de l'efficacité de cette initiative, Claude Bébéar, président du conseil de surveillance d'Axa, répond que la lutte contre les discriminations passe "plus par un changement de mentalité que par un changement des lois ou des textes". Il proposera cependant des mesures concrètes au Premier ministre Jean-Pierre Raffarin à la mi-novembre, dans un rapport qui lui a été demandé sur les moyens de résorber les inégalités d'accès et d'insertion dans l'entreprise.
"Aujourd'hui, on reste dans le volontarisme", affirme Charlotte Duda, directrice des ressources humaines de Stream, et présidente de l'association nationale des directeurs et cadres de la fonction personnel, sollicitée par l'Institut Montaigne pour réfléchir aux outils à proposer aux entreprises et aux "critères pertinents" d'évaluation. "L'une des consignes simples, que nous appliquons chez nous, est de traiter tous les CV que nous recevons", dit-elle. Lorsqu'il s'agit de prestataires de service, il faut dépasser les réactions de "peur", les "fantasmes du client mécontent" car, explique-t-elle, "les clients nous payent pour un service, le recrutement, c'est notre problème, pas celui du client".

Une quarantaine d'entreprises s'étaient déjà engagées jeudi à signer la charte, parmi lesquelles PSA Peugeot-Citroën, Adecco, Adia, France-Télévision, Accor, Casino, Sodexho, Schneider Electric ou Noos.

Certaines n'en sont pas à leur début. Adia, agence d'intérim, a lancé une campagne de communication proclamant "Ne vous fiez pas aux apparences, fiez-vous aux compétence", agissant non seulement contre la discrimination ethnique, mais aussi celle qui concerne les femmes, les handicapés, les seniors ou les homosexuels. Et Adecco a créé un "pôle discrimination" en 2000.
Le groupe Casino forme ses managers aux "particularismes " et a lancé une analyse patronymique de ses salariés pour mieux connaître leurs origines ethniques, après autorisation spécifique de la CNIL (commission nationale informatique et libertés), le "fichage" ethnique étant illégal.

La charte de la diversité ne fait pas l'unanimité. "Elle implique que l'entreprise fasse un fichage ethnique, et sans faire de procès d'intention, on craint qu'elle ne l'utilise à d'autres fins que l'embauche", estime Samuel Thomas, vice-président de SOS-Racisme. (Source : AFP)



• La Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité

Les députés adoptent le texte anti-discriminations - Mercredi, 08 Décembre 2004

La Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité (HALDE) devrait voir le jour très prochainement. Dans la nuit de mardi à mercredi, l'Assemblée nationale a adopté, en deuxième lecture, le projet de loi en ce sens qui inclut un dispositif de lutte contre le sexisme et l'homophobie.
La grande majorité du groupe UMP ainsi que les groupes UDF et PS ont voté ce texte dans une version proche de celle adoptée par le Sénat en première lecture. Le groupe PCR et les députés Verts se sont abstenus sur ce projet de loi que le Sénat examinera à son tour en deuxième lecture le 22 décembre avant de revenir au Parlement pour une adoption définitive avant la fin de l'année. Cette instance, voulue par le chef de l'Etat, doit être opérationnelle le 1er janvier et sera dotée d'un budget annuel de 10,7 millions d'euros.
A ce projet de loi a été ajouté le dispositif de lutte contre l'homophobie, sujet particulièremen t sensible au sein de la majorité. Au final, l'amendement Garraud, très contesté, notamment par les associations de défense des homosexuels et des transsexuels, a été retiré. Ce dernier visait à limiter aux associations reconnues d'utilité publique le droit de porter plainte pour injure ou diffamation à caractère sexiste ou homophobe. Or de nombreuses associations, comme l'Inter-LGBT (interassociati ve lesbienne, gaie, bi et trans) n'ont pas ce statut. En l'état, le texte prévoit néanmoins que seules les associations consacrées à la lutte contre ces deux formes de discrimination déclarées «depuis au moins cinq ans» pourront porter plainte pour injure ou diffamation. (…) Source : www.libération.fr.



• Les propositions de Claude Bébéar

Des propositions contre la discrimination à l’embauche - Mardi, 23 Novembre 2004

Claude Bébéar, ex-président d'Axa, rend public aujourd'hui ses 24 propositions contre les discriminations dans l'entreprise. Ce rapport, intitulé "Des entreprises aux couleurs de la France" a été remis hier au Premier ministre. Il ne préconise aucune mesure législative et ne prône pas la discrimination positive. Par contre, il demande l'anonymat des CV, une mesure phare pratiquée depuis longtemps dans les pays anglo-saxons, et pointe le doigt sur les difficultés des seniors et des jeunes issus de l'immigration. Les propositions de Claude Bébéar serviront de base au volet entreprise de la Conférence nationale sur l'égalité des chances promise par Jean-Pierre Raffarin pour la fin 2004.
Egalement, le Sénat examine ce jour le projet de loi créant la Haute Autorité contre la discrimination et pour l'égalité (HALDE). Info ou intox ? Son utilité est déjà remise en question par la classe politique et le monde associatif… Son texte donne compétence à la Haute Autorité sur toute forme de discrimination légale, qu'elle soit fondée sur le sexe, la race ou l'origine ethnique, la religion ou les convictions, un handicap, l'âge, ou l'orientation sexuelle. Saisie directement par les plaignants, la HALDE interviendra pour régler les différends par voie de médiation, et pourra également saisir le parquet. Sans disposer de pouvoirs de police judiciaire, elle bénéficiera de moyens d'investigation auprès de l'administration et des personnes privées, mais elle n'aura aucun pouvoir de sanction.
Reste à voir si ces initiatives (charte de la diversité lancée le 22 octobre par l'Institut Montaigne, Accor ou Adia qui prétendent former leurs managers à la non-discrimination, Axa qui a signé un partenariat avec SOS-Racisme…) seront efficaces à moyen terme et produiront une lente évolution des mentalités, afin de briser l'hypocrisie et tous ses "plafonds de verre".



• Le CV anonyme

Le CV anonyme proposé aux députés - Mercredi, 24 Novembre 2004

La commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale a voté mercredi 24 novembre un amendement qui imposerait, dans les entreprises de plus de 250 salariés, des CV ne comportant "ni le nom, ni le sexe, ni l'âge, ni la nationalité" du demandeur d'emploi, afin d'éviter toute discrimination, a-t-on appris de source parlementaire.

Selon cet amendement au projet de loi sur la cohésion sociale en discussion à l'Assemblée et présenté par le rapporteur Françoise de Panafieu (UMP), "dans les entreprises de plus de 250 salariés", les informations du curriculum vitae ne seront plus manuscrites. Elles ne comporteront "ni le nom, ni le sexe, ni l'âge, ni la nationalité du candidat" et ne seront "pas accompagnées d'une photographie du candidat", selon le texte de l'amendement.
En outre, cette même obligation est systématiquemen t imposée aux organismes de placement. "La violation des dispositions" est constitutive "du délit de discrimination", poursuit l'amendement.
Le rapport Bébéar rendu public lundi préconisait l'anonymat des CV. (Source : Le Nouvelobs.com)

• L'amendement " CV anonyme " a été rejeté par les députés lors du vote de la loi de Cohésion sociale. Néanmoins, il doit faire l'objet d'une étude approfondie avant une possible (improbable ?) mise en application.

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0 # Yves 2005-01-26 17:14 Info posté par Gérard sur notre Forum dédié au recrutement :

" ADIA : faites ce que je dis, mais pas ce que je fais…

ADIA s'est fait de la pub grâce à une enquête sur les discriminations (NDLR : c'est également l'angle de ses campagnes de publicité). Ça n'incluait sans doute pas ses propres pratiques ! Voici une annonce diffusée aujourd'hui par Monster (site bien nommé qui se distingue par les records de mentions d'âge dans ses annonces) :

FR-IDF-Mantes-la-Ville-Agent de fabrication lutterie

Dans le cadre d'un recrutement pour une entreprise du secteur de la fabrication d'instruments de musique, nous recherchons un agent de fabrication lutterie.

Profil : 25/30 ans (!!!!!!),
formation ajusteur, bonne dextérité (habile de ses mains), bonnes connaissance en industrie et de l'environnement instrument de musique.

Mission : montage et finition de clarinettes et saxophones + faconnage des becs.

Informations complémentaires
Type de poste: Plein temps, Intérim/CDD/Mission

Coordonnées du contact

Adia
15 bd du Maréchal Juin
Mantes-la-Jolie France 78200
Tel : 01.30.33.51.51.
Fax : 01.30.94.30.55
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0 # gérard 2005-01-26 18:46 "Entreprises et carrières" publie cette semaine une interview de Gérard Larcher.
Il a été interrogé, entre autres, sur la négociation sur l’emploi des seniors que les partenaires sociaux vont engager le 11 février (et non au mois de janvier, comme l'avait annoncé Raffarin).
A la question "le Gouvernement prendra t'il position dans les négociaions des partenaires sociaux ?", il répond "certainement pas".
Dont acte.
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