Jusqu'à présent, l'intérim ne concernait que trois situations : remplacement de salariés absents, surcroît d'activité, saisonniers. Cet accord, signé le 7 septembre, fait suite à la loi de Cohésion sociale de janvier 2005 qui ouvre à l'intérim deux nouvelles possibilités : assurer une formation au salarié intérimaire, embaucher en intérim des chômeurs rencontrant des difficultés particulières (seniors sans qualification, jeunes de moins de 26 ans, personnes en minima sociaux, handicapés…). Ces dispositions, affirme le délégué général de la SETT François Raoult, "ne vont pas créer de l'intérim en plus. Cela va nous permettre de détecter des gens de valeur dans une population qui n'est pas, pour nous, traditionnelle".
La CGT a rappelé hier dans un communiqué son opposition à cet accord, qui va "aggraver la précarité du travail". "Quand on sait qu'en 2004, près de 13 millions de missions d'une moyenne de 10 jours ont été effectués pour les remplacements de salariés absents et le surcroît d'activité, on peut imaginer l'impact pour tous les salariés", affirme le syndicat, qui "exige du gouvernement le non agrément" de l'accord et estime que "les salariés ont besoin de plus de sécurité d'emploi et non de précarité".
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