
"Le modèle social français n'est plus un modèle, puisqu'il produit deux fois plus chômeurs que les autres."
"Le meilleur modèle, c'est celui qui donne un emploi à chacun, or le nôtre ne donne pas un emploi à chacun mais un statut à chacun, ce qui est tout à fait différent. On ne vit pas dans le statut du RMI, on survit. Voila la réalité."
"Je n'accepterai jamais la remise en cause des acquis sociaux. Mais je veux que nous ayons un débat sur ce qu'est un acquis social et sur ce qui ne l'est pas. C'est un mot vide de sens si on ne le définit pas. C'est un acquis social quand on est malade de se faire rembourser par l'assurance maladie. C'est un acquis social quand on est au chômage d'avoir droit à une indemnité. Mais je le dis comme je le pense, ce n'est pas un acquis social quand on a un minima social de ne pas être obligé d'exercer une activité pour justifier ce minima. C'est une lâcheté, un oubli, une faiblesse, une habitude. Ce n'est pas un acquis social, quand on est au chômage indemnisé, que de pouvoir refuser sans aucune limitation des emplois que l'on vous propose".
Et dire qu'il risque d'être élu en 2007, ça fait froid dans le dos !
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Commentaires
c'est pas propre qu'à SARKO, c'est simplement une conception de droite de la vie, une conception liberale : "marche ou creve", bosses pour des salaires de merde toujours plus precaires pour augmenter les profits des nantis, des boursiers, des rentiers et des exploiteurs à la mentalité sado maso.
par contre SARKO à le culot d'avouer qu'on survie au RMI, mais il ne dit pas qu'on survie egalement au SMIC, on est même parfois encore plus dans la pauvreté une fois les frais pour aller bosser oté et la perte de la couverture maladie, les augmentation des impots locaux etc … sans parler de la santé qui en prend souvant un coup, stress, usure physique etc ..
bref que tout ceux qui defendent de telles idées, nous demontre eux même comment ils peuvent vivre en partant de rien avec ne serais ce qu'un SMIC, on les met à la rue et on voit dans 6 mois s'ils ont seulement un logement, pu repasser un permis, s'ils sont meublés, s'ils ont un frigo plein etc ..
ça serait pas mal comme concept d'emission de reality show, ça changerait un peu de la ferme ! on les filmerai au jour le jour, aller de foyer d'hebergement en foyer d'hebergement, de stages bidon, en sous emploi RMA et compagnies .. qu'est ce qu'on rigolerai bien à les voir perdre leurs petits egos démesurés de petites frappes esclavagistes. Répondre | Répondre avec citation |
C'est bien connu, le chômage, c'est la faute de chaque chômeur, pris individuellement et non pas du patron qui l'a vidé ou de l'organisation socio-économique qui exige de toujours produire plus avec toujours moins de personnes.
Du coup, comme aux USA, il est logique d'en arriver au Workfare, qui pousse des gens à bosser 70 heures par semaine pour bénéficier d'une aide sociale qui ne leur permet même pas de payer un loyer.
Répondre | Répondre avec citation |Il faut bien dire que pour pourvoir les fameux emplois du gisement des services au personnes, secteur aux immenses besoins non solvables, il va falloir en trouver de la main d'oeuvre sous le prix du marché, soit le salaire minimum. Salaire minimum, qui, rappelons-le, est un acquis social, une de ces inutiles crispations qui nuisent à la bonne marche du progrés libéral triomphant.
Sarko se prend pour maître Capello. Sarko se prend pour Alain Rey. Sarko se lance dans l'étymologie. Sarko fait de l'exégèse. Sarko encule les mouches du coche. Il se prend pour le petit prince. Niais, les yeux plein de candeur et d'innocence, il demande à l'assistance "C'est quoi un acquis social ?". Dessine moi un mouton. Ou alors fais-le voter à l'UMP.
Pour faire simple, un acquis social, c'est ce que le peuple a arraché aux patrons. Aussi incroyable que cela puissa paraître aujourd'hui, la droite n'a pas toujours gagné. En fait, tout ce que la droite a perdu s'est à chaque fois transformé en acquis social : les congés payés, la sécurité sociale, les libertés syndicales, les indemnités chômage, le droit de ne pas mourir dans la misère parce qu'on est trop vieux, trop ridé ou trop prostaté pour être productif. Oui je sais tout ça, aujourd'hui ça semble (encore) aller de soi. Pourtant, c'est pas un hasard si on parle de conquête sociale. Qui dit conquête, dit bataille, qui dit bataille dit deux camps ennemis. En 1936, ton camp a perdu Sarko. En 2003, tu as gagné. Entre temps, y'a eu des hauts et des bas pour tout le monde.
Il y a aussi les petits acquis sociaux, si petits que parfois ils ressemblent à une miette, à une aumône. Mais l'essentiel c'est de les avoir arrachés par la lutte à ceux qui ne voulaient pas les donner. La pause-pipi des caissières des grandes surfaces, c'est un acquis social. Le droit de dire à son patron "ce n'est pas parce que je suis votre secrétaire qu'il faut me mettre la main au cul", c'est un acquis social. Le droit de coller une affiche syndicale format A4, c'est un acquis social. Le droit d'écrire "Sarko, t'es rien qu'un trou du cul tout juste bon à chier des cactus mexicains", c'est un acquis social. C'est tout ça Sarko, un acquis social. Tu comprends? Oui bien sûr tu comprends. Car à la différence de tes groupies, tu es intelligent. En tout cas tu sais mentir comme un arracheur de pages du Code du travail. Car tu es grand menteur Sarko. Non, contrairement à ce que tu nous dit, ce ne sont pas les chomeurs qui sont responsables du chômage. Ce ne sont pas les RMistes qui sont responsables de la misère. Ce ne sont pas les grévistes qui sont responsables des prises d'otages en Irak. Ce ne sont pas mes couilles qui sont responsables de ton cocufiage. Tout ça tu le sais très bien. Le vrai responsable de ce désastre, c'est toi, tes amis, et tous ceux qui considèraient la France comme une entreprise, les Français comme des clients, les Françaises comme des ménagères de moins de 50 ans, les enfants comme des voleurs à l'étalage, les immigrés comme des bêtes de somme.
Alors oui, bien sûr dans deux ans, tu seras peut-être président. Ou peut-être pas. Méfies-toi, le cadavre bouge encore. Répondre | Répondre avec citation |
Ca nous changera:
- des promesses d'un Chirac - qui a promis tout et le contraire de tout - pour se faire élire et réélire.
- des raffarinades de l'ex premier ministre, impitoyable avec les pauvres et servile devant les puissants.
- des incohérences d'un Francois Hollande et du PS, aussi organisé qu'un troupeau de chats.
- des vociférations d'un Le Pen.
- des sarcasmes du Baron, riche à milliards et méprisant pour les modestes.
- de la suffisance des mandarins nantis, des ministres, des commissaires européens,des hauts fonctionnaires, des donneurs de leçons des médias, de tous ceux qui causent dans le poste pour la foule des ordinaires qui doit les écouter…
Pourquoi ne pas redéfinir ce qu'est un "acquis social" ?
Après, il faudra bien que chacun se positionne par rapport à cette définition
et mette son bulletin dans l'urne.
La méthode vient d'etre redécouverte avec un certain succès: depuis des décennies l'Europe se faisait pardessus la tete des gens, ils ont repris la main.
Et si la démocratie c'était ça ? Répondre | Répondre avec citation |
Je trouve que les définitions de TORPEDO ci-dessus sont justes.
Les acquis sociaux ont été conquis par les luttes travailleuses, qui ont mis en place des systèmes par répartition à but non lucratif ainsi que d'autres dispositifs de protection (conventions collectives, code du travail…) tolérés par le capitalisme industriel, qui y trouvait aussi son compte. La preuve : même à droite (gaullistes et UDF, parfois UMP) on ne veut pas forcément les supprimer. Ceux-là savent - encore - qu'on ne peut pas faire sans les modestes et les pauvres.
Surtout, ces acquis sociaux ont favorisé une évolution des moeurs sincèrement, humainement progressiste (revalorisation des droits de l'homme, laïcité, égalité hommes-femmes, notion de "discriminations ", valeur et finalité du travail, etc).
Depuis vingt ans, le capitalisme a muté : d'industriel il est devenu financier, et on parle désormais de "libéralisme" (du labeur réel on est passé au virtuel) ou de "néo-libéralisme" (dans sa forme la plus agressive). Le "compromis social" qui tendait à profiter au plus grand nombre est désormais pris en otage par les marchés financiers et la spéculation. Le rapport de force et implacablement redevenu défavorable aux salariés, et à l'Etat. Leur crédo : des intérêts individuels qui se substituent à l'intérêt général => de nouvelles donnes + ou - insaisissables articulées sur le COURT TERME (empocher vite et beaucoup) => de la destruction inconséquente, de la violence distinguée, sous prétexte de modernité. Dans leurs bouches, les acquis sociaux sont donc un archaïsme : la manne financière que représente l'argent public est pour eux un douloureux objet de convoitise !!! C'est pour cela qu'il veulent réduire le rôle de l'Etat et mettre à bas les acquis sociaux.
Et on assiste en même temps à un retour de valeurs rétrogrades, plus ou moins cathos (Sarkozy est un catholique de droite prêt à revenir sur la laïcité, un partisan parternaliste - autoritaire - de la répression et d'une charité moderne qui favorise l'esclavagisme en guise de "travail"). Cette modernité nous repousse peu à peu d'un siècle en arrière.
Alors que le chômage est une composante essentielle de ce capitalisme financier (foutre des gens à la porte et détruire des emplois augmente leurs bénéfices !), comme les autres, Sarkozy se mèle d'une hypotéthique et hypocrite bataille gouvernementale contre le chômage à travers des propos aussi réacs que mensongers.
REDÉFINIR LES ACQUIS SOCIAUX ??? Maxerem, PAS QUESTION : c'est un bien collectif, et pour eux une masse de fric et de libertés individuelles qu'ils veulent s'approprier et bien sûr contrôler, à leur sauce.
Crois-moi, il n'y a pas à transiger là-dessus. Répondre | Répondre avec citation |
Providentiel ?
• Sarkozy a soutenu Balladur en 1995… Pour quel résultat ?
• Sarkozy a été ministre de l'Économie… Pour quel résultat ?
• Sarkozy a promis une baisse significative des prix dans les grandes surfaces… Pour quel résultat ?
• Sarkozy rue dans les brancards sur les sujets de l'immigration, de la délinquance… Pour quels résultats ?
• Sarkozy a appelé son électorat à voter OUI… Pour quel résultat ?
Que Sarko se présente à l'élection présidentielle… Je connais déjà le résultat.
La France n'est pas Neuilly-sur-Seine ou le département des Hauts-de-Seine, le plus riche de France (dont il est président)…
Sarko n'est pas De Gaulle, Mitterrand… ou même Chirac (qui a été très populaire, notamment en 1995).
Sarko candidat de la droite en 2007, et la gauche a une chance de remporter le suffrage.
Car nombreux ceux qui ne l'apprécient pas… notamment à droite, à l'UDF, du côté de Bayrou.
Donc pas de parano. Laissons "l'Icare" de la politique se brûler les ailes.
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Thierry Breton, spécialiste du dégraissage et de la privatisation, fait non seulement des gaffes dans les salons de l'Elysée sous les caméras de M6 (Zone interdite du 8 mai dernier) mais en plus, avec des déclarations aussi absurdes que celle-ci, il n'a même pas peur du ridicule !!!
… Riez, braves gens !!!
2005-06-21 14:59:26
PARIS (AFP)
Le ministre de l'Economie Thierry Breton a de nouveau revu à la baisse mardi sa prévision de croissance pour 2005, à environ 2%, et appelé les Français à "travailler plus" pour faire redémarrer l'économie.
Pour sa deuxième grande conférence de presse depuis son arrivée à Bercy il y a près de quatre mois, M. Breton, qui a été reconduit dans le gouvernement Villepin, a martelé qu'il fallait avoir le "courage" de dire certaines vérités aux Français.
Il a reconnu que la croissance ne serait pas au rendez-vous en 2005, comme le disaient les économistes depuis plusieurs mois. Pesant ses mots, parlant de son "sentiment", le ministre a fini par admettre que la hausse du produit intérieur brut (PIB) ne devrait pas dépasser les 2% cette année, au lieu de la fourchette de 2-2,5% prévue jusqu'ici.
Il a d'abord évoqué un chiffre "autour de 2%" avant d'ajouter que "le chiffre de 2% devient un plafond au lieu d'un plancher". L'Insee qui doit présenter mercredi sa note de conjoncture, pourrait annoncer une croissance limitée à 1,5% voire 1,4%, affirmait lundi la Lettre de l'Expansion.
Le ministre s'est toutefois voulu plus optimiste pour la fin de l'année, affirmant qu'en matière de croissance "le trou d'air est derrière nous". Il a ainsi estimé que le rythme de hausse du PIB devrait revenir en "tendance glissante" à 2-2,5% dès le second semestre 2005.
Pour M. Breton, cette révision à la baisse est notamment liée à l'envolée des cours du pétrole.
Au vu de cette croissance molle, "la France vit au-dessus de ses moyens", a prévenu le ministre, en soulignant que la charge de la dette absorberait l'équivalent de l'impôt sur le revenu (IR) en 2006. En 2004, le montant des remboursements de la France avoisinait les 47 milliards d'euros pour des recettes d'environ 55 mds pour l'IR. "La charge de la dette est en train de prendre toutes les marges de manoeuvre de notre économie", a-t-il insisté, en évaluant cette dette à 1.100 mds EUR en 2006. En 2004, elle a dépassé pour la première fois les 1.000 mds EUR.
Le ministre a annoncé qu'il allait "confier à un expert une mission de réflexion" sur la dette de l'Etat dont les conclusions seront rendues d'ici à l'automne.
La France doit aller chercher la croissance et donc "travailler plus", a insisté le ministre. "Convaincu" que la France doit s'efforcer d'atteindre plus généralement une "croissance au moins supérieure à 3%", il a évoqué ses pistes de travail pour y parvenir, insistant notamment sur la durée de la vie professionnelle et sur le soutien à la croissance des petites et moyennes entreprises.
Seule la croissance "peut permettre à notre modèle social de continuer à vivre", a estimé M. Breton. "Pour financer notre modèle, il faut travailler plus, et tout au long de sa vie", a-t-il dit.
Soulignant que le taux d'emploi des personnes de plus de 54 ans en France était le "plus faible d'Europe", M. Breton souhaite ainsi permettre à ceux qui le veulent de travailler au delà de 65 ans. Il faut "pouvoir parler" du cumul emploi/retraite, a-t-il dit.
Il aussi défendu la "nécessaire immigration" choisie déjà évoquée par le Premier ministre Dominique de Villepin et le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy".
Enfin, le ministre a présenté quatre "chariots-types" de 135 produits, pour mesurer les prix des produits quotidiens pour quatre types de ménages. Sur un chariot-type moyen de 100 euros par semaine, le ticket global a diminué de 58 centimes entre février et juin, selon le ministère. Répondre | Répondre avec citation |
En quoi le cumul emploi-retraite peut-il résoudre le chômage des "seniors" ?
Cette inepsie ne vise qu'à doper la consommation des retraités, et aussi à préparer le terrain pour que les futurs retraités puissent accepter des retraites réduites.
Même au niveau du collège, ce genre de "hors sujet" mériterait un zéro pointé !
Le dossier de presse de la Conférence de presse de Thierry Breton est disponible en lgne : http://www.minefi.gouv.fr/minefi/actualites/actu1/index.htm Répondre | Répondre avec citation |
Cécilia Sarkozy, l'épouse du président de l'UMP Nicolas Sarkozy, n'est plus chef de cabinet de son mari à l'UMP, a indiqué à l'AFP le porte-parole de Nicolas Sarkozy, confirmant une information publiée dans Le Monde daté jeudi.
"Mme Sarkozy n'est plus chef de cabinet de M. Sarkozy à l'UMP depuis le remaniement ministériel", a annoncé le porte-parole de M. Sarkozy, Franck Louvrier. "Elle conserve un bureau au ministère de l'Intérieur", a-t-il précisé.
Nicolas Sarkozy, avait déclaré le 26 mai, après la publication de rumeurs dans la presse sur de possibles problèmes conjugaux avec sa femme, que sa famille avait "connu des difficultés" qu'elle était "en train de surmonter". Il s'était aussi élevé contre des pratiques, dont il n'a pas désigné les auteurs, qui conduiraient certains à "utiliser tous les procédés" pour "abattre quelqu'un".
Mme Sarkozy avait été nommée chef de cabinet de son mari au lendemain de l'élection de celui-ci à la présidence de l'UMP le 28 novembre 2004.
"Je ne suis pas le premier à travailler avec son épouse. Cécilia, je lui dois énormément. Cécilia compte beaucoup pour moi, chacun le sait. Je crois que la réciproque est également vraie. Mais je ne pense pas que cela mérite que l'on dise des choses, la plupart du temps d'ailleurs inexactes qui lui manquent beaucoup de respect, qui la font souffrir. C'est tout, je n'ai rien d'autre à dire", avait ajouté M. Sarkozy le 26 mai sur France 3.
Les rumeurs sur des tensions au sein du couple Sarkozy ont commencé à circuler une semaine avant le référendum du 29 mai, après l'annulation par le président de l'UMP de son intervention dans le journal de 20h00 de TF1, son entourage invoquant son état de "fatigue". Depuis plusieurs semaines, des observateurs avaient déjà noté l'absence inhabituelle de Cécilia Sarkozy lors des déplacements de son mari.
Néanmoins, après les explications de M. Sarkozy le 26 mai, le couple avait dîné le 28 mai dans un restaurant du centre de Madrid avec le roi d'Espagne Juan Carlos, puis le lendemain ils s'étaient rendus ensemble au bureau de vote de Neuilly-sur-Seine pour le référendum sur la Constitution européenne.
Nicolas Sarkozy a depuis des années étroitement associé son épouse Cécilia à son action politique. Arrivés main dans la main au ministère de l'Intérieur en mai 2002, le ministre et son épouse sont vite devenus le couple le plus médiatique du monde politique français, n'hésitant pas à briser le tabou de la vie privée via des reportages montrant leur intimité familiale. Mme Sarkozy avait également été nommée conseiller technique au cabinet de son époux après la nomination de celui-ci au ministère de l'Economie en avril 2004, portefeuille qu'il avait dû quitter pour briguer la présidence de l'UMP. Répondre | Répondre avec citation |
PARIS (AFP)
Julien Dray, porte-parole du PS, a estimé mercredi que la formule de Nicolas Sarkozy sur le "nettoyage" des cités, après la mort d'un enfant dimanche à La Courneuve (Seine-St-Denis), était "déplacé" et il s'est demandé ce que le ministre de l'Intérieur "avait fait depuis 2002".
"Le terme est déplacé parce que les populations qui vivent à La Courneuve ont une vie mêlée à une histoire, notamment la guerre d'Algérie. Et que le terme nettoyer à l'époque voulait dire quelque chose", a observé le député de l'Essonne sur RTL.
Se défendant de tout "esprit polémique", Julien Dray a demandé à Nicolas Sarkozy, déjà ministre de l'Intérieur de 2002 à 2004, ce qu'"il a fait depuis 2002".
Selon lui, "le dispositif mis en place par le ministère de l'Intérieur ne répond pas aux problèmes" des quartiers difficiles. "Les effectifs policiers ne sont pas sur le terrain. On a sécurisé les centre-villes, mais on ne s'est pas occupé de ces quartiers délaissés, abandonnés dans lesquels les populations vivent toutes les insécurités", a-t-il dit. Répondre | Répondre avec citation |
PARIS (AFP)
Malek Boutih, secrétaire national du PS chargé des questions de société, a jugé jeudi "catastrophique" la politique de sécurité du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, l'accusant d'avoir "protégé les centre-villes au détriment des quartiers sensibles".
Dans un entretien à France-Soir, le responsable socialiste a préconisé le développement d'une "véritable police de proximité" dans les quartiers difficiles. Mais, selon lui, "le problème principal, c'est l'emploi", car "le désoeuvrement est à l'origine de la délinquance".
Malek Boutih a dénoncé la politique de Nicolas Sarkozy depuis 2002. "Il avait en quelque sorte fait un deal non dit. Les voyous pouvaient faire ce qu'ils voulaient dans les cités à condition de laisser tranquilles les beaux quartiers. Résultat : les zones sensibles sont encore plus sensibles", a-t-il affirmé.
Interrogé sur l'opération de police menée à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) après la mort d'un enfant, tué par balle dimanche, Malek Boutih a estimé qu'il s'agissait d'"une opération tape à l'oeil qui ne résoudra rien". Selon lui, "les habitants ne sont d'ailleurs pas dupes".
Il a aussi accusé le ministre de l'Intérieur "d'exploiter la misère des gens". "Cela dépasse le cadre de la dignité politique", a-t-il commenté. Répondre | Répondre avec citation |
Gilles Poux, maire PCF de La Courneuve, a déclaré mercredi matin attendre du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, qui devait se rendre dans sa ville dans l'après-midi, des réponses sur le chômage plus que sur les forces de l'ordre.
Nicolas Sarkozy "est venu (la semaine dernière) en disant : je veux tendre la main à cette population. Moi, je dis banco, mais pour tendre la main, il ne s'agit pas seulement de mettre des forces de police", a déclaré M. Poux. "Certes, il en faut mais il faut surtout répondre aux problèmes sociaux qui se posent et qui sont dramatiques pour la population, pour leur vie quotidienne, je veux parler du chômage", a-t-il ajouté, soulignant que le taux est de "20%" à La Courneuve et qu'il "ne fait qu'augmenter".
"Il faut y apporter des réponses et c'est ce que je lui demanderai cet après-midi".
Le maire a par ailleurs déploré que le "renforcement sensible des effectifs de police" après la mort de Sidi Ahmed, tué d'une balle perdue lors d'un affrontement entre jeunes, soit "peut-être" un "peu trop dans la visualisation". "Ca donne l'idée qu'on est un peu en état de siège, ce qui n'est pas la réalité du quotidien", a-t-il dit.
"Je crois que, parallèlement, il faut maintenant qu'on engage un travail d'investigation des forces de police. Moins de démonstration mais plus d'investigation, pour mettre à mal les trafics qui gangrènent la vie de la cité", a jugé M. Poux. Répondre | Répondre avec citation |