
"Entre le statu quo, le «je ne touche à rien» et le «je remets tout en cause», on est dans l'incapacité de se mettre d'accord sur une voie médiane pour lutter contre le chômage", a déploré M. Chérèque. "On est dans une opposition de style qui ne produit rien dans un pays où le taux de chômage est à 10%", a-t-il regretté, avant de noter que "la France est conservatrice en règle générale".
Interrogé sur un éventuel assouplissement du Code du travail réclamé par le patronat, M. Chérèque a rappelé que "le Code du travail change tous les ans". "Le gouvernement change le Code tous les ans, le Code du travail ne date pas d'il y a cinquante ans !", a-t-il précisé.
"Regardons ce qui marche à l'étranger et adaptons-le aux réalités françaises", a conclu M. Chérèque, relevant toutefois que la "réalité à laquelle nous assistons en France, c'est que 70% des embauches sont à durée déterminée, en particulier pour les jeunes et les femmes".
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La CFDT-service a estimé jeudi qu'il ne pouvait pas y avoir une "baisse de la TVA dans la restauration sans contrepartie sur l'emploi", déplorant n'avoir à ce jour reçu "aucune réponse" de la part du gouvernement.
"La baisse de la TVA dans la restauration sans contrepartie écrite sur l'emploi n'est qu'un détournement de fonds (et) à ce jour la fédération services n'a eu aucune réponse du ministère concerné", a déclaré la CFDT dans un communiqué. Selon elle, "la seule préoccupation du ministre des Finances, Thierry Breton, à propos de la baisse de la TVA, c'est de tenir la promesse faite aux employeurs par Jacques Chirac". "Or, ajoute la CFDT, des dizaines de milliers d'emplois peuvent et doivent être créés dans (ce) secteur en pénurie de main d'oeuvre".
La CFDT a rappelé "le milliard et demi d'euros donné aux employeurs de la restauration par Nicolas Sarkozy (alors aux Finances) sans concertation avec les organisations syndicales (de salariés) pour compenser le maintien de la TVA à 19,6%".
Le 12 mai, le ministre de l'Economie Thierry Breton avait considéré qu'il "n'y a plus d'obstacle" au niveau de l'Union européenne à une baisse de la TVA dans la restauration. Mardi toutefois les ministres européens des Finances n'avaient pas encore réussi à se mettre d'accord sur la liste des biens et des services pouvant bénéficier d'un taux réduit de TVA dans l'UE, la France qui le demande pour la restauration espérant toujours un succès avant à la fin de l'année. Répondre | Répondre avec citation |