
Alors qu'on lui demandait qui pourrait éventuellement succéder à Jean-Pierre Raffarin si Jacques Chirac décidait d'en changer, M. Daubresse, dont le ministère dépend de Jean-Louis Borloo (Cohésion sociale), a répondu : "Ce n'est pas un problème d'homme qui se pose mais d'une inflexion plus forte en faveur de l'emploi".
Il aurait été bien plus "courageux" et "difficile" de promouvoir des emplois durables, mais avec ce gouvernement nous nous contenterons des emplois de service avec chambre de bonne (comme au XIXème siècle !) ainsi que des emplois aidés (RMA, contrats d'avenir… une aubaine pour les patrons). Et vive la précarité !
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Le ministre de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, a annoncé mardi "quelques points d'ajustements" sur les "contrats d'avenir" destinés aux jeunes en difficulté d'insertion et aux chômeurs de longue durée, qui pourront désormais durer entre 6 et 24 mois.
Un volet "cohésion sociale" a en effet été rajouté au projet de loi pour le développement des services à la personne, qui sera présenté mercredi en Conseil des ministres. Un de ses articles prévoit ainsi que les contrats d'avenir seront conclus pour une durée minimale comprise entre "6 mois et 24 mois".
"Les associations nous disaient qu'une durée fixe, figée, non modifiable de 2 ans (leur) posait une difficulté de fonctionnement", a expliqué M. Borloo lors d'un point presse.
Le contrat d'avenir, disposition phare de la loi de cohésion sociale du 18 janvier, est destiné aux allocataires de minima sociaux (RMI et ASS principalement) . Il remplace les différents contrats aidés existant précédemment dans le secteur non marchand : CES et CEC (contrats emploi solidarité et contrats emploi consolidé).
Par ailleurs, le projet de loi prévoit que la conclusion d'un contrat d'insertion revenu minimum d'activité (RMA) sera possible sous forme d'un contrat d'intérim. Répondre | Répondre avec citation |
Le ministre délégué aux Relations du travail, Gérard Larcher, a signé mercredi avec le secteur de l'alimentation de détail un accord-cadre prévoyant le recrutement de 1.000 chômeurs qui percevront le revenu minimum d'activité (RMA), a indiqué le ministère dans un communiqué.
L'accord signé avec Claude Bellot, président de la confédération générale de l'alimentation de détail, porte sur le recrutement de 1.000 demandeurs d'emploi sous Contrat d'insertion - Revenu minimum d'activité (CI-RMA) sur la période 2005-2006. "Par cet accord, les professionnels du secteur s'engagent à proposer un parcours qualifiant" à 1.000 demandeurs d'emploi de longue durée "avec un objectif d'insertion", précise le communiqué.
Il s'agit du quatrième accord-cadre conclu par l'Etat et portant sur le CI-RMA, après ceux passés avec la Fédération nationale du bâtiment, la Fédération des travaux publics et la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment.
Le RMA, modifié par la loi de programmation pour la cohésion sociale du 18 janvier 2005, ouvre droit pour l'employeur à une exonération de 26% des cotisations de sécurité sociale et à une indemnité forfaitaire de 425 euros par mois. Ce montant correspond à l'indemnité que percevaient les personnes entrées en RMA: RMI, ASS ou Allocation de parent isolé. Répondre | Répondre avec citation |
Le ministre délégué au Logement et à la Ville, Marc-Philippe Daubresse, a déclaré mardi à Paris qu'avec le ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo il avait passé son année 2004 à "empêcher la révolution".
"J'ai passé avec Jean-Louis Borloo mon année 2004 a empêcher la révolution, et je vous le dis avec une certaine gravité", a déclaré M. Daubresse devant le 58e congrès de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), évoquant "les 700 ou 800 quartiers de France qui sont au bord de l'implosion sociale parce qu'on a concentré la ghettoïsation (…), qu'on a fermé les yeux pendant des années et laissé se dégrader tous les paramètres en même temps". "Je vous le dis : 2004, éviter la révolution. Les conditions sont maintenant réunies grâce à la loi Borloo de cohésion sociale. Il fallait le faire, sinon on était dans une implosion et on reprenait 20 ans dans la vue comme on l'a vu après mai 68", a affirmé le ministre. Un bel aveu.
… La révolution aura-t-elle tout de même lieu d'ici 2007 ? Répondre | Répondre avec citation |
PARIS (AFP)
Le président de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée Patrick Ollier (UMP) a jugé mercredi que "la priorité de la politique économique, après le référendum, doit être de s'attaquer au Code du travail" accusé d'être "un frein à l'emploi".
"Je suis convaincu qu'il faut alléger les contraintes du marché du travail", explique M. Ollier dans un entretien au quotidien économique Les Echos. Selon lui, le Code du travail, qui "n'a pas été remanié depuis trente ans", précise-t-il, "n'est plus adapté aux circonstances actuelles". Il lui reproche d'être "trop rigide" et d'être "devenu un frein à l'emploi". "Nous devons parvenir, au contraire, à une plus grande mobilité du travail. Recruter ne doit plus être une contrainte", insiste-t-il.
Patrick Ollier juge par exemple "excellente" l'idée d'un "contrat de travail unique" qui "permettrait plus de souplesse, au niveau tant du recrutement que du licenciement". Répondre | Répondre avec citation |
(tribune du Groupe Pollen parue dans Rebonds - Libé du 8/04/04) Répondre | Répondre avec citation |