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Accueil Social, économie et politique Sarkozy : le "non" en tête, la faute aux 35H ?

Sarkozy : le "non" en tête, la faute aux 35H ?

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Alors qu'hier un sondage BVA pour l'Express dévoilait que 55% des salariés estiment qu'"à l'avenir" l'Union européenne constitue "plutôt une menace" pour les droits sociaux, la sécurité de l'emploi et les rémunérations, dans une interview au Télégramme, le président de l'UMP Nicolas Sarkozy explique l'avance du "non" dans les intentions de vote pour le référendum du 29 mai par cette inquiétude des Français au sujet de leur emploi.

"Le problème est que les actifs de ce pays sont inquiets et se demandent s'ils vont garder leur activité. Le taux de chômage que nous connaissons est beaucoup trop élevé, très supérieur à celui de beaucoup de nos partenaires. Il inquiète", déclare-t-il au sujet des sondages qui placent le "non" en tête. Selon lui, cette situation s'explique par le fait que "nous avons mené des politiques contraires à celles des autres Etats membres", notamment la réduction du temps de travail à 35 heures par semaine sous le gouvernement Jospin : "On ne peut pas vouloir être européen et mettre en place les 35 heures, si les autres ne le font pas", estime Nicolas Sarkozy.

Egalement interrogés par BVA sur leur appréciation des effets de l'Europe dans le passé, les salariés jugent à 52% que l'Union européenne a eu "jusqu'à présent" un "impact négatif" sur "l'emploi en France", 18% jugeant cet impact "positif" et 28% y voyant un impact nul.

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Mis à jour ( Samedi, 21 Mai 2005 01:52 )  

Commentaires 

 
0 # E_r_i_c 2005-05-21 11:11 Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # superuser 2005-05-22 16:53 Dans sa campagne pour le "oui", Jean-Pierre Raffarin nous donne les conseils suivants :


"Ne faisons pas le choix d'un repli. La protection, ce n'est pas les limites de nos frontières, c'est la force du continent (…) Dans ce débat européen, ne soyons pas frileux, ne soyons pas frigides, ayons confiance dans les forces de la France".

"Ne nous laissons pas enfermer dans l'égoïsme, dans l'individualisme (…) Je ne peux pas me résigner à dire à des peuples frères (les ex-pays de l'Est) votre marché nous intéresse, mais on n'a pas envie de partager avec vous. On n'a pas à avoir peur des autres (…) L'avenir est aux personnes et aux pays généreux".


Grâce à Jean-Pierre Raffarin, le "non" progresse !
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0 # superuser 2005-05-24 17:53 L’organisation du référendum coûtera bien plus cher que prévu à l’Etat. Près de 130 millions d’euros seront dépensés pour la campagne de ratification du Traité constitutionnel européen, soit 3 euros pour chacun des 42 millions d’électeurs inscrits.

La loi de Finances pour 2005 avait prévu de consacrer 25 millions d'euros à la campagne référendaire, auxquels est venu s'ajouter un crédit supplémentaire de 39,3 millions d’euros dans le collectif budgétaire 2004. Les sommes restantes figureront dans la loi de Finances rectificative pour 2005.

L’impression des 202 millions de bulletins de bulletins «oui» et «non», dont la moitié destiné aux bureaux de vote, et le tirage à 46,2 millions d'exemplaires du volumineux traité figure parmi les plus gros budgets. Quelque 35 millions d'euros à eux seuls. Le texte sera envoyé à tous les électeurs, accompagné d'un fascicule comprenant le texte de la question posée, le décret soumettant le projet de loi au référendum, le projet de loi de ratification du Traité et son exposé des motifs. Par ailleurs, l'acheminement du matériel aux électeurs, qui devrait être achevé le 14 mai, coûtera environ 55 millions d'euros. Ce marché a été attribué à la Poste.

La campagne officielle, avec pour la première fois un financement public de 800.000 euros maximum pour chacun des huit partis habilités à y participer, coûtera de 9,5 à 10 millions d'euros. Enfin, le coût des opérations électorales, telles que la mise sous enveloppe, réalisée par les préfectures, et la subvention forfaitaire versée aux communes pour l'organisation du scrutin sera d'un peu plus de 25 millions d'euros. Aux 130 millions d'euros s'ajoutent les crédits du budget du ministère des Affaires étrangères pour «l'information civique», notamment la mise en consultation du Traité dans les lieux publics.

(Source : LExpansion.com)
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0 # martine 2005-05-25 01:30 Il paraît que Cécilia et Nicolas Sarkozy seraient en froid, en ce moment ? Répondre | Répondre avec citation |
 

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