Jean-Pierre Raffarin a encore défendu hier son Lundi de Pentecôte travaillé en estimant que le "modèle social" français ne pouvait progresser que "par le travail et la solidarité".

"Dans le monde aujourd'hui, beaucoup de peuples ont compris que c'était par le travail qu'ils pouvaient conquérir et leur liberté et leur épanouissement", a-t-il déclaré devant quelque 500 responsables de Chambres de Commerce et d'Industrie réunis à Matignon. "Notre modèle social doit pouvoir continuer à progresser mais il ne peut progresser que si ensemble, nous comprenons que par le travail et par la solidarité, nous sommes capables de le faire progresser". "Nous sommes un pays qui vieillit, qui doit investir. Le fait que la mort recule, c'est un bonheur pour la société. Il y a tant de médecins, de chercheurs, d'infirmières, d'aides soignantes qui se battent pour faire reculer les limites de la mort", a-t-il dit. "Il faut que ce temps gagné soit du temps de bonheur, du temps de vie. Pour cela, il nous faut des équipements, des moyens (...), tout cela sur un rythme de 2 milliards d'euros par an, que nous ne pouvons financer que par un effort de fraternité, de solidarité", a-t-il souligné.
Evoquant également les 35 heures, M. Raffarin a noté que le débat avait été "difficile parce que politique, crispé, idéologique" et qu'on en était "sorti par le pragmatisme". "Il n'y a pas de progrès sociaux sans création de richesse. On ne peut générer le social sans le travail", a-t-il dit.
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Commentaires
Il ne s’agit pas la de prôner un égalitarisme forcené, mais de ramener les écarts de vie a des dimensions décentes.
Cordialement
Sergio
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