
S'agissant du chômage des jeunes, le gouvernement mise aussi sur les nouvelles mesures d'incitation fiscales et sociales en faveur de l'apprentissage.
S'agissant de la loi de cohésion sociale, "absolument majeure dans notre plan de lutte pour l'emploi et contre le chômage", "le calendrier est tenu au jour près" et les actions "sont maintenant lancées" avec la signature des premiers contrats d'avenir, a affirmé le porte-parole du gouvernement. "Il y a une mobilisation générale" du gouvernement "dans la lutte pour l'emploi afin que les objectifs fixés par le Premier ministre soient atteints, à savoir une réduction significative du nombre de chômeurs. C'est ça le grand défi de l'année 2005", a-t-il également déclaré, mais sans évoquer la promesse du premier ministre de faire baisser de 10% le nombre de demandeurs d'emploi sur l'ensemble de l'année 2005. Puis M. Raffarin a ostensiblement raccompagné Jean-Louis Borloo jusqu'à sa voiture et lui a donné l'accolade. Les deux hommes se sont entretenus pendant quelques minutes dans la cour de Matignon pendant que cameramen et photographes immortalisaient la scène.
Réaction de Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière, invité sur I-Télé : "J'espère que ce séminaire n'est pas simplement une opération de communication, et qu'effectivement le gouvernement va essayer de mettre des moyens pour l'emploi". "C'est bien la preuve qu'en matière d'emploi - et on voit les statistiques sur le chômage - en matière de politique économique, ce n'est pas ce qu'il faut, puisque le chômage continue à augmenter et qu'on est à plus de 10% depuis le mois d'octobre", a-t-il poursuivi. Selon lui, les "éléments" à prendre en compte sont "le problème du pouvoir d'achat, si on veut soutenir la consommation", "la politique industrielle" car "il faut une stratégie industrielle", l'évaluation des "politiques d'éxonérations" car "cela fait beaucoup d'exonérations patronales sans que l'on ait les effets sur l'emploi".
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Commentaires
Raffarin fait semblant de lutter contre le chômage, Douste-Blazy se félicite de l'amélioration du déficit de la Sécurité Sociale, tout comme Chirac a fait semblant de défendre le service public en exigeant la "remise à plat" de la directive Bolkestein : on lève le pied pour nous faire voter oui, et après on reprend tranquillement la casse du service public => on privatise EDF/GDF !!!
Et après, on va nous dire que l'Europe n'est pas si libérale ?
PARIS (AFP), le 04-04-2005.
Gaz de France (GDF) pourrait être amené à reporter son entrée en Bourse après le référendum sur la Constitution européenne du 29 mai afin de ne pas donner d'arguments aux partisans du non qui dénoncent les dérives libérales de l'Europe, affirme La Tribune lundi.
Le référendum risque aussi de perturber le calendrier de la hausse, de l'ordre de 5%, des tarifs du gaz, initialement prévue le 1er mai, poursuit le quotidien économique qui assure qu'une astuce technique va permettre le report de cette hausse au-delà de la date de la consultation.
"L'ouverture du capital se fera après le référendum pour ne pas donner de grain à moudre aux partisans du non", croit savoir Jacques Mouton, de la CFDT, cité par le journal.
Interrogé par l'AFP, un porte-parole de Bercy n'a pas souhaité faire de commentaire sur l'impact du référendum sur l'entrée en Bourse de GDF, rappelant simplement : "Le ministre de l'Economie a indiqué que cette opération se ferait à l'horizon de l'été et à ce jour aucune date n'est arrêtée".
Matignon n'a souhaité faire aucun commentaire sur ce sujet.
Une porte-parole de Gaz de France a de son côté indiqué que "l'entreprise se prépare pour être techniquement prête début mai".
Selon le quotidien Financial Times, le groupe prévoit d'augmenter son dividende de 40% pour sa première année de cotation et de le doubler d'ici 2008. L'ouverture du capital de Gaz de France pourrait en outre valoriser le plus grand groupe européen de gaz à environ 18 à 20 milliards d'euros.
Gaz de France a annoncé l'enregistrement, en date du 1er avril 2005, d'un document de base auprès de l'Autorité des marchés financiers (AMF), en vue de l'opération de marché. Le groupe a convoqué lundi une réunion d'analystes pour présenter son dossier.
Concernant les tarifs de gaz, GDF a présenté au conseil d'administration du 22 mars un contrat de service public devant contenir les principes fixés par la loi pour les prix du gaz naturel. Ce contrat devrait être signé "dans les prochaines semaines" par le gouvernement, a indiqué la porte-parole de GDF. Les mouvements tarifaires interviendront désormais tous les trois mois, et non plus deux fois par an, a-t-elle déclaré. "Des discussions sont en cours pour la prochaine révision tarifaire", a-t-elle ajouté sans préciser la date ni l'évolution des tarifs.
Le prix du gaz étant indexé sur le prix du pétrole, qui atteint actuellement des records historiques, le groupe devrait logiquement demander à Bercy une hausse des tarifs pour couvrir les coûts d'approvisionneme nt de l'entreprise en gaz naturel. Répondre | Répondre avec citation |
Monsieur Raffarin est passé maître dans cet exercice qu'il ne maîtrise pas, pourtant !
Depuis 1 an, Monsieur Raffarin rabâche le même discours : "le chômage est stabilisé", "le nombre de chômeurs va baisser de 10% en 2005. Je m'y engage !"
Et dans les faits, que constatons-nous ?
Monsieur Raffarin brouille les cartes, lève un écran de fumée pour cacher l'absence de résultats de son gouvernement sur la question du chômage.
Il se moque de nous !
À lire sur le site : Chômeurs et précaires : On se moque de nous, on nous méprise !
Mais Monsieur Raffarin n'est pas un idiot !
Il sait que le referendum du 29 mai sera l'occasion pour tous les "exclus" de sanctionner sa politique qui ne rapporte qu'aux seuls patrons et à leurs actionnaires.
Monsieur Raffarin flippe et il y a de quoi !
Car les chômeurs, précaires et intermittents du travail sauront se rappeler à son bon souvenir le 29 mai.
Monsieur Raffarin à trop brasser du vent… Gare à la tempête !!!
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=> Autre superbe opération de communication : suite au scandale Gaymard qui a révolté tout le monde - y compris les classes moyennes, elles aussi victimes de la crise du logement… -, Jean-Louis Debré, président de l'Assemblée nationale, propose de "rendre Versailles aux Français" et de recycler les logements de fonctions inoccupés… pour la plus grande joie des visiteurs du château !
Vous avez dit RIDICULE !?!?!
Vous allez gober ça et voter oui ?
Ça mériterait une opération coup-de-poing du DAL !!!
PARIS (AFP), le 07-04-2005.
L'Assemblée nationale a donné jeudi son feu vert au transfert au château de Versailles de la gestion des locaux utilisés par le Parlement, allant de l'hémicycle du Congrès à des appartements de fonction en passant par la galerie des Batailles, autant de lieux soustraits jusqu'à présent à la curiosité du public.
A l'unanimité, les députés ont voté une proposition de loi du président de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, qu'il avait résumée par la formule : "rendre aux Français Versailles".
Au cours du débat, tous les groupes ont salué l'initiative de M. Debré, tandis que le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, parlait de "chance historique de rendre toute sa cohérence à Versailles et de rétablir l'unité domaniale du monument le plus emblématique de notre patrimoine".
C'est au moment de la polémique sur l'appartement d'Hervé Gaymard et de la question des logements de fonction des ministres que Jean-Louis Debré avait évoqué pour la première fois sa proposition. Le texte permet le transfert au Château de Versailles de la gestion de la partie de l'aile du Midi actuellement affectée à l'Assemblée nationale et au Sénat. C'est dans cette aile que se situe l'hémicycle où le Parlement se réunit en Congrès sur convocation du président de la République.
Le patrimoine à Versailles des deux assemblées, qui n'en sont pas propriétaires mais affectataires, comprend outre l'hémicycle, le musée du Parlement, des logements pour les personnels (35 agents dont 15 fonctionnaires) , des appartements de fonction, la galerie des Batailles ou la salle des Menus Plaisirs où fut adoptée le 26 août 1789 la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen.
Le tout représente quelque 26.000 m2, équivalents au tiers de la surface du château actuellement ouverte au public. "Cette seule surface correspond approximativeme nt à la moitié du musée d'Orsay, à l'ensemble du musée des arts décoratifs à Paris ou à l'ensemble de l'aile Richelieu du musée du Louvre", a fait remarquer M. Donnedieu de Vabres.
Les locaux ne seront désormais plus affectés de manière permanente aux deux assemblées, mais seulement mis à leur disposition, "en tant que de besoin et gratuitement, pour l'exercice de leur pouvoir constituant". L'Assemblée a voté un amendement du socialiste René Dosière spécifiant que l'hémicycle sera réservé "à l'exercice des fonctions parlementaires" pour éviter des utilisations comme celle de l'hémicycle du Sénat pour une récente émission de France 2. Le ministre comme le rapporteur Pascal Clément (UMP) se sont montrés réservés sur cet amendement, qui pourrait être supprimé lors de l'examen du texte au Sénat.
La grande salle qui accueille le Congrès (Assemblée et Sénat) pour les révisions constitutionnel les, est un haut lieu de la troisième et de la quatrième République. Y furent élus les présidents de la République de Jules Grévy à René Coty en 1953.
Les locaux abritent aussi le Musée du Parlement, initiative de Philippe Séguin, et des kilomètres d'archives, qui devraient être rapatriés à Paris, près du Palais Bourbon.
Ce transfert de gestion au château de Versailles coûtera cher, si bien que le ministre de la Culture a évoqué une "période de transition de 3 à 4 ans". "Le calcul des charges supplémentaires n'est pas fait. Elles s'étaleront dans leur temps mais leur prise en compte nécessitera des moyens nouveaux dont il convient de prévoir la montée en charge", a averti M. Donnedieu de Vabres.
…ON SE DEMANDE CE QU'ILS FOUTENT !!!
Ou ils nous prennent pour des cons, ou ils ne se rendent pas compte !
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La direction d'IBM-France a confirmé jeudi une restructuration prévoyant "plus de 825 suppressions d'emplois" d'ici fin 2005 sur un total d'environ 11.000 postes, a indiqué la CFDT dans un communiqué à l'issue d'un comité central d'entreprise (CCE).
"La direction planifie plus de 825 suppressions d'emplois", affirme la CFDT, premier syndicat du groupe informatique, après une réunion exceptionnelle d'un CCE. En comptant notamment "les externalisation s en cours", "ce sont près de 1.000 emplois en cours de suppression chez IBM d'ici la fin de l'année", poursuit la CFDT. Répondre | Répondre avec citation |
L'annonce par le gouvernement de la création de 3.000 emplois supplémentaires dans la recherche en 2006 ne dissipe pas "l'inquiétude" des chercheurs, estime dans un communiqué le Comité de suivi des états généraux de la recherche.
"Ces engagements (pris par le gouvernement) ne permettent pas de dissiper une inquiétude persistante", soulignent les signataires du communiqué, parmi lesquels le président de l'Académie des sciences, Edouard Brézin, et le porte-parole du collectif "Sauvons la recherche", Alain Trautmann.
Le ministre délégué à la Recherche François d'Aubert avait annoncé mercredi soir la création de 3.000 emplois statutaires supplémentaires à l'issue d'une réunion à Matignon avec une délégation de chercheurs.
Le gouvernement a réaffirmé en outre son engagement de consacrer 6 milliards d'euros supplémentaires à la recherche de 2005 à 2007, indiquant également que le projet de loi d'orientation et de programmation de la recherche serait présenté en juin devant le Conseil des ministres et applicable "le 1er janvier 2006".
"Des créations de postes ne correspondent à un plan pluriannuel que s'ils s'inscrivent dans la durée", écrivent les chercheurs dans leur communiqué. "Or, malgré nos demandes insistantes, le Premier ministre a refusé de donner un engagement chiffré sur les postes qui seront créés lors des années ultérieures. Aucune indication chiffrée non plus n'a pu être obtenue sur le volume des allocations de recherche, leur montant, et de manière générale sur les mesures destinées à accroître l'attractivité des carrières", déplorent les chercheurs.
Les chercheurs estiment nécessaire d'anticiper en 2005 sur les créations de postes qui vont être indispensables dans le cadre du plan pluriannuel à venir. "Notre demande d'ajout de postes à la loi de finances 2005 a été nettement refusée", indique le communiqué. Les chercheurs déplorent enfin l'absence d'engagements précis du gouvernement sur un calendrier, bien que le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin ait indiqué que la discussion du projet de loi d'orientation et de programmation pourrait commencer au Parlement avant l'été.
"Dans le climat politique incertain qui est le nôtre, les réponses données par le Premier ministre ne permettent pas d'exclure l'hypothèse que ce retard puisse se traduire par un report sine die", estiment les chercheurs. Répondre | Répondre avec citation |
Celestica France, filiale du groupe canadien Celestica (services électroniques aux entreprises) va supprimer 188 emplois sur 208 dans son usine de Saumur (Maine-et-Loire), a-t-on appris samedi de source syndicale.
L'annonce de ce plan social a été faite vendredi lors d'un comité d'entreprise extraordinaire à Saumur. Le non renouvellement du contrat spécifique liant la société à son principal client, le groupe Avaya et arrivant à expiration à la fin du mois de juillet 2006, serait à l'origine de cette décision, selon la CFDT, seule organisation syndicale présente dans l'usine.
Le plan social serait appliqué en trois phases d'ici à la fin du deuxième trimestre 2006. Les 20 emplois restants pourraient être transférés dans un projet de service après-vente électronique. "Mais rien ne nous garantit absolument que ce projet se concrétise", a fait savoir Dominique Richard, délégué au CE.
Rachetée en août 2001 au groupe Avaya, dont elle est devenue l'un des principaux fournisseurs, l'usine Celestica de Saumur produit des centraux téléphoniques pour les entreprises. Celestica France possède un autre site de production à Guérande en Loire-Atlantique (130 salariés) où un comité d'entreprise extraordinaire est convoqué pour mardi prochain. Les syndicats y craignent l'annonce de la fermeture pure et simple du site.
En avril 2004, le groupe canadien, dont le siège est à Toronto et qui compte environ 43.000 employés en Europe, en Asie et en Amérique, avait annoncé la suppression de 5.000 postes au niveau mondial. Répondre | Répondre avec citation |