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Accueil Social, économie et politique Raffarin dit non à l'ouverture du dimanche

Raffarin dit non à l'ouverture du dimanche

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Le Premier ministre a coupé court hier à la polémique sur l'ouverture dominicale des magasins en s'opposant à tout changement de la réglementation, et annoncé que la réforme de la loi Galland permettrait une baisse des prix de 5% dans les grandes surfaces.

"Il n'y a pas de raison de changer la réglementation", a-t-il déclaré en compagnie de son ministre du Commerce Christian Jacob, rappelant qu'il était "hostile à l'ouverture des hypermarchés et des grandes surfaces le dimanche".
Revenant sur la proposition lancée par le ministre délégué à l'Industrie Patrick Devedjian d'assouplir l'ouverture dominicale pour les magasins de vêtements, il a indiqué qu'il n'était "pas fermé" sur ce sujet mais que "les partenaires ne sont pas d'accord". "Je ne vais pas aller contre mes principes si les partenaires ne sont pas d'accord", a-t-il lancé dans un discours virulent contre les "boîtes à chaussures" qui "déshumanisent" les abords des villes. "Comme s'il fallait tout rassembler en périphérie des villes pour faire plus de monnaie, et désorganiser le coeur même de la société", a-t-il dit, ajoutant "je ne crois pas que l'hypermarché soit l'avenir du commerce dans ce pays".
Le débat sur l'ouverture plus large des magasins le dimanche, lancé par l'ex-ministre de l'Economie Nicolas Sarkozy au printemps 2004, avait ressurgi dernièrement avec la proposition de M. Devedjian, aussitôt contestée par M. Jacob, adversaire résolu d'un tel assouplissement.

Evoquant la future réforme de la loi Galland sur la revente à perte qui doit être présentée en Conseil des ministres le 23 mars, M. Raffarin a expliqué que le gouvernement a pour objectif de "donner la possibilité de baisser les prix de 5%" en autorisant désormais les distributeurs qui le veulent à baisser les prix en rognant sur leurs marges (ce qu'interdisait la loi Galland en fixant un prix minimum de vente pour les produits de marque). Cette baisse des prix doit être "financée sur leur coopération commerciale. Ils ne doivent pas demander aux autres de la financer", a-t-il insisté. "La coopération commerciale, c'est ce que donne un industriel pour que son produit soit présent en magasin. Cela porte un joli nom mais les attitudes ne sont pas toujours jolies jolies", a poursuivi le Premier ministre. "Cette coopération commerciale va dans les finances des distributeurs. Il faut qu'une partie revienne au consommateur, il faut un partage", a-t-il dit. Il a aussi souhaité que la réforme redonne une "transparence" à cette coopération commerciale, qui devra faire l'objet de contrats précis que les services de l'Etat pourront vérifier afin de "condamner les abus".

C'est la première fois que le chef du gouvernement se risque à donner un objectif chiffré pour ce projet de loi contesté. Certaines enseignes d'hypermarchés agressives sur les prix, comme Leclerc, souhaitent pouvoir les baisser d'au moins 5% rapidement, tandis que le petit commerce, craignant une guerre des prix à leur désavantage, plaident pour un statu quo ou une réforme très limitée. La mission parlementaire qui a rendu son rapport d'étape cette semaine sur la loi Galland avait proposé une possibilité de baisse des prix de 10% : souhaitons-leur meilleur succès que la pitoyable tentative de Nicolas Sarkozy à l'automne dernier !

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Mis à jour ( Samedi, 19 Février 2005 15:07 )  

Commentaires 

 
0 # superuser 2005-02-20 15:58 Allez, c'est dimanche ! Un peu de pipole sur Actuchomage, ça détend.

Lorie ne veut pas laisser sa "positive attitude" à la droite

LE MONDE | 18.02.05 | 13h38
Lorie, 22 ans, l'idole des cours de récré, voudrait bien récupérer sa "positive attitude". Surtout, elle aimerait que l'on cesse de la prendre pour l'égérie de la droite.

Depuis que le titre de l'une de ses chansons, La Positive Attitude, est devenu un slogan "raffarinien", il ne se passe plus un jour sans que le microcosme politique s'empare de l'expression. "Au début, cela m'a fait sourire, explique Lorie, mais maintenant, je trouve cela gênant. Je voudrais vraiment dire que je n'ai rien à voir avec la politique. Et je ne suis surtout pas la porte-parole de la droite française !"

L'affaire est née lors de l'arbre de Noël de Matignon. Lorie chante La Positive Attitude. Les paroles vont droit au cœur de Jean-Pierre Raffarin, alors au plus bas dans les sondages et donné pour partant certain. "La positive attitude, la tête haute, les yeux rivés sur le temps, et j'apprends à regarder droit devant." Les rimes ont l'heur de plaire au chef du gouvernement. "Après la chanson, il est venu me voir, se souvient Lorie. Il est très cool, très sympa. Il m'a dit que c'était un supertitre, que ce serait un très bon slogan. Je pensais qu'il disait ça pour me faire plaisir. Mais en fait, il était très sérieux." Quelques jours plus tard, le 20 janvier, Jean-Pierre Raffarin se saisit du titre : "Je vous recommande la positive attitude". Un "tabac".

Depuis, l'engouement ne s'est pas tari. Le 8 février, Jean-Pierre Raffarin parle cette fois de "négative attitude", à propos des syndicats de l'enseignement. Lorie, de son côté, participe à l'opération "pièces jaunes" au côté de Bernadette Chirac.
"Il faut arrêter de tout mélanger, lance la chanteuse. On m'a repris le titre de ma chanson, c'est tout. Je n'ai que 22 ans, et aucune leçon à donner aux adultes. Oui, je vote, mais je ne vous dirai pas pour qui. Je suis une artiste, la politique n'est pas mon domaine. L'opération "pièces jaunes", je l'ai faite pour les enfants malades, pas pour Mme Chirac". Elle regrette aussi que l'on ait utilisé son image, sans son autorisation, à Clermont-Ferrand : "Sur des affiches, on me faisait remercier M. Giscard d'Estaing pour avoir construit le Zénith. Ce n'est pas bien, je n'avais pas donné mon autorisation."
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