
TOTAL, qui présentait ses résultats ce matin, n'a jamais gagné autant d'argent. C'est même le plus gros bénéfice net réalisé par une entreprise française : il dépasse les 9 milliards d'euros !
Articles les plus récents :
- 18/10/2005 22:39 - Inflation en zone euro : + 2,6% sur un an
- 17/10/2005 16:21 - Insécurité sociale : 7 millions de pauvres
- 16/10/2005 21:25 - Les deux tiers des CES et CEC s'insèrent dans l'emploi
- 14/10/2005 05:06 - Système U va créer 300 emplois en Indre-et-Loire
- 29/06/2005 16:21 - 15,6% des salariés sont des Smicards
Articles les plus anciens :
- 05/01/2005 19:53 - Exclusif : Des enfants de chômeurs privés de cantine
Commentaires
Trois organisations syndicales (CFDT-CFTC-FO) de la plate-forme pétrochimique de Carling/Saint-Avold (Moselle) ont demandé jeudi aux dirigeants de Total de reconnaître la "faute inexcusable de l'employeur" à l'égard d'anciens salariés victimes de l'amiante, a-t-on appris de source syndicale.
Les syndicats accompagnés de plusieurs dizaines d'ex-employés ont remis jeudi un livre blanc au directeur du site Michel Bergougnan, à charge pour lui de le transmettre au Pdg de Total Thierry Desmarets, a indiqué le porte-parole des trois syndicats, Marcel Nicolaus. Dans cet ouvrage, intitulé "Nous avons respiré la mort", 50 ex-salariés de l'usine mosellane, aujourd'hui détenue par Total Petrochemichals (groupe Total), racontent ce qu'ont été leurs conditions de travail au contact de l'amiante pendant des années.
"Par ce geste nous espérons inciter la direction à reconnaître implicitement la faute inexcusable de l'employeur dont ont été victimes les salariés exposés et ainsi éviter de longues procédures devant les tribunaux", a déclaré à l'AFP Marcel Nicolaus. "La plupart d'entre eux sont aujourd'hui atteints de maladies liées à l'amiante, reconnues par les organismes de sécurité sociale, et ils n'ont pas de temps à perdre en procès", a-t-il ajouté.
Dans un communiqué transmis à l'AFP, les trois organisations syndicales ont demandé aux dirigeants de Total Petrochemicals "une attitude humaine, identique à celle adoptée", dans le dossier de l'amiante, "par d'autres grands groupes français (SNCF, EDF, Chantier Navals) consistant en une reconnaissance de la faute inexcusable de l'employeur". Répondre | Répondre avec citation |
Avec un baril de Brent en hausse de 33% sur l'année et des marges de raffinage européennes en progression de 57%, l'environnement a nettement favorisé les pétroliers en 2004. Total a su en tirer profit. A la faveur d'un dernier trimestre dans la lignée des précédents (l'opérationnel a notamment gagné 58%, à 5,08 milliards d'euros, ressortant au-dessus des attentes), le Français a dégagé des résultats record l'an passé.
Son résultat net ajusté (qui exclut les exceptionnels et sert de référence au marché) a ainsi progressé de 23% en 2004, franchissant la barre des 9 milliards d'euros, à exactement 9,04 milliards. Et encore, Total a-t-il été freiné par la faiblesse du dollar. Exprimé dans la devise américaine (comme chez ses concurrents), son bénéfice fait ressortir une hausse de 35% sur l'année.
Le résultat opérationnel des secteurs est de la même veine. A 17,12 milliards d'euros, il s'est apprécié de 32%, chaque branche apportant une contribution positive. L'amont (exploration-production) a vu son résultat opérationnel grimper de 22% à 12,82 milliards d'euros. La production d'hydrocarbures a augmenté de 2% sur l'exercice.
Soutenu par des marges de raffinage toujours élevées, le résultat de l'aval (raffinage-distribution) a quant à lui gagné 63%, à 3,21 milliards d'euros. Les volumes raffinés sont pratiquement restés stables, faisant ressortir un taux d'utilisation des raffineries de 93% sur l'année. Enfin, la chimie s'est montrée particulièremen t dynamique avec des bénéfices en hausse de 95%, à 1,09 milliard d'euros. Le rebond des marges pétrochimiques a été un soutien, explique Total.
Pour 2005, le groupe parle d'un environnement pétrolier qui "demeure favorable avec un prix du pétrole brut élevé, des marges de raffinage à un bon niveau bien qu'en retrait par rapport au quatrième trimestre 2004 et un environnement globalement favorable pour la chimie, alors que le dollar reste faible". (…)
Le dividende sera enfin augmenté de 15%, à 5,40 euros, soit 20 centimes de mieux que ce qu'attendait le marché. Et le pétrolier de préciser qu'il "entend par ailleurs poursuivre une politique dynamique de dividende avec un objectif de taux de distribution de 50% à moyen terme".
L'action Total gagne 0,93% en fin de journée, à 174,20 euros.
Source : La Tribune
Répondre | Répondre avec citation |
Le secrétaire général de l'Unsa, Alain Olive, a déclaré vendredi à l'AFP que la répartition des profits des entreprises, en faveur des actionnaires et non des salariés, "pose problème" et n'est pas bonne pour "la croissance, le pouvoir d'achat et l'emploi".
"Les entreprises font énormément de profits, ce qui n'est pas condamnable en soi, mais leur répartition pose problème : une partie va vers le désendettement, la plus grande part vers les actionnaires. Il y a très peu pour l'investissement et les salariés, ce qui n'est pas bon pour la croissance, le pouvoir d'achat et l'emploi", a regretté Alain Olive.
"Il y a aussi un phénomène plus récent de rachat de leurs actions par les entreprises, qui vient encore enrichir les actionnaires. De 1999 à 2004, les entreprises du Cac 40 ont racheté pour plus de 60 milliards d'euros de leurs propres actions", a-t-il précisé.
"En 2004, le pouvoir d'achat a diminué, mais la consommation est restée stable car les Français ont puisé dans leur épargne. Il arrivera un moment où cela ne sera plus possible, et la baisse de la consommation va accélérer celle de la croissance", a affirmé le secrétaire général de l'Unsa.
"Le gouvernement est totalement responsable de la baisse de pouvoir d'achat des fonctionnaires, qui se monte à près de 5% depuis 2000", a-t-il jugé. Répondre | Répondre avec citation |
19/02 - AFP - 12:50
Les bénéfices record du groupe pétrolier Total sont "un sujet de scandale" alors que les régions touchées par la marée noire de l'Erika n'ont été indemnisées que pour 10% des dégâts, a estimé samedi le président du conseil général de Vendée, Philippe de Villiers.
"Ces bénéfices sont un sujet de scandale, ils devraient être en partie consacrés à la création d'un fonds qui viendrait compléter l'indemnisation partielle des victimes de l'Erika", a indiqué à l'AFP M. de Villiers, président du Mouvement pour la France (MPF).
Le pétrolier maltais Erika, affrété par Total, s'était brisé fin décembre 1999 au large des côtes bretonnes, provoquant une importante marée noire sur le littoral atlantique.
Le groupe pétrolier français, qui a annoncé jeudi plus de 9 milliards d'euros de bénéfices pour 2004, a été mis en examen dans ce dossier pour "complicité de mise en danger de la vie d'autrui et pollution maritime". Le conseil général de Vendée, dont une partie des 250 km de côtes ont été touchées par le sinistre, est partie civile dans ce dossier.
Cinq ans après le naufrage, "pour l'ensemble des régions touchées, l'indemnisation a été faite à hauteur de 10% des dégâts d'après une étude du cabinet Mazars", a indiqué M. de Villiers. "La seule institution ou entreprise qui a été remboursée à 100% de la catastrophe, c'est la société Total, qui s'est fait rembourser sa cargaison par ses assureurs", a-t-il affirmé. "Nous inaugurons un nouveau principe 'pollué-payeur'. "Ce sont les pollués qui payent et le pollueur lui est remboursé", a-t-il ironisé, soulignant que les remboursements des assureurs se retrouvaient dans les bénéfices de Total.
Le député-maire UMP du Croisic, Christophe Priou, s'était déjà dit scandalisé vendredi, sur France 3, par les bénéfices record de Total, soulignant que la majorité des dépenses liées à la réparation des dégâts causés par l'Erika avaient été payées par l'Etat.
M. de Villiers a par ailleurs dénoncé l'attitude du parquet général de Paris, qui s'est récemment déclaré favorable à une nouvelle expertise dans l'enquête sur le naufrage de l'Erika, une mesure qui retarderait de plusieurs années la tenue d'un procès. La cour d'appel doit rendre une décision le 21 février sur cette question. "Je constate que le parquet, c'est à dire le ministère de la Justice, accompagne la société Total dans ses manoeuvres dilatoires pour repousser le procès qui aurait du avoir lieu depuis longtemps", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il avait demandé une entrevue avec le président de la République et le Premier ministre à ce sujet. Répondre | Répondre avec citation |
PARIS (AFP), le 21-02-2005.
L'assureur français AGF, filiale de l'allemand Allianz, a publié lundi un bénéfice net de 1,103 milliard d'euros sur l'année 2004, en hausse de 45% par rapport à 2003, et a réaffirmé vouloir distribuer au titre de 2004 un dividende supérieur de 30% à celui versé pour 2003.
"Nous sommes très contents de ce résultat, que nous devons à des performances opérationnelles meilleures qu'attendues," a déclaré à l'AFP le secrétaire général d'AGF, Jean-Michel Mangeot.
Le bénéfice net est nettement supérieur aux attentes des analystes. Ainsi la maison de courtage Raymond James prévoyait un bénéfice net 2004 de 900 millions d'euros, et Fideuram Wargny 930 M EUR.
Le bénéfice courant annuel s'est établi l'an dernier à 1,497 md EUR, contre 1,070 md EUR en 2003, détaille un communiqué de l'assureur.
La hausse du bénéfice net contraste avec la baisse de 5,1% en 2004 du chiffre d'affaires, à 17,341 milliards d'euros, contre 18,3 milliards d'euros en 2003, selon les chiffres publiés le 3 février par le groupe. A périmètre et taux de change constants, le chiffre d'affaires était ressorti en progression de 2,3%.
Le groupe prévoit toujours de proposer le versement d'un dividende "d'au moins 2,4 euros" au titre de 2004, soit une hausse de 30% par rapport à celui versé pour 2003, a précisé M. Mangeot.
Concernant les perspectives du groupe, M. Mangeot a réaffirmé qu'AGF tablait sur une croissance de l'ordre de 5% de son chiffre d'affaires en 2005 puis en 2006 après une baisse de 5,1% en 2004. En termes de résultats, "il est encore un peu tôt" pour formuler des prévisions, a-t-il ajouté. Le groupe donnera plus d'indications le 15 mars, lors de la présentation détaillée des résultats 2004.(…) Répondre | Répondre avec citation |