
Malgré tout, le mystère plane : sachant qu'énormément d'employeurs ne se donnent pas la peine d'informer l'ANPE que leur offre est pourvue, 230.000 est-il un chiffre fiable ? Certes le travail de l'ANPE est crucial, mais le contexte économique l'est également, et que représentent 230.000 emplois (dont la plupart sont pénibles - BTP, hôtellerie - et mal payés) soit-disant non pourvus face aux 2,5 millions qu'il faudrait créer pour remettre au boulot ne serait-ce que les chômeurs de catégorie 1 ?
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Commentaires
27/01 (AFP) 11:13
L'ancienne ministre PS des Affaires sociales, Elisabeth Guigou, préconise un système de "bonus-malus à la française" en matière de cotisations chômage des entreprises afin de prendre en compte leur politique dans le domaine de l'emploi.
"On ne luttera efficacement contre l'insécurité sociale que si l'on modifie le financement de notre système d'assurance-chômage", estime Mme Guigou dans son livre "Pour une sécurité des parcours professionnels", présenté à la presse jeudi à la Fondation Jean Jaurès.
L'ancienne ministre souligne qu'"aujourd'hui, on demande les mêmes cotisations aux entreprises qui privilégient les contrats durables" et à celles "qui recourent massivement aux contrats précaires et aux licenciements".
"Un système de bonus malus à la française, qui permettrait de moduler les cotisations comme c'est le cas pour les accidents de travail, serait plus équitable, et inciterait à la stabilité et à la qualité de l'emploi", selon Mme Guigou. Ce dispositif, qui suppose la signature de "pactes pour l'emploi" entre les partenaires sociaux, figure parmi les mesures préconisées par l'ancienne ministre pour surmonter "la crise de confiance", qui découle de "trente années de chômage de masse" et "affecte les fondements mêmes de notre société". Répondre | Répondre avec citation |
2remarques…
Antoine Répondre | Répondre avec citation |
Désolée si cette brève laisserait sous-entendre que c'est (encore) de la faute à l'ANPE ! Telle n'était pas mon intention !
Je laisse effectivement planer le doute sur les chiffres annoncés, et ta réponse a complété mon propos, je t'en remercie.
Pour anticiper sur les accusations classiques, j'ai pourtant précisé que "Certes le travail de l'ANPE est crucial, mais le contexte économique l'est également" et j'ai rappelé "qu'énormément d'employeurs ne se donnent pas la peine d'informer l'ANPE que leur offre est pourvue".
Tu vois, je n'accusais pas l'ANPE.
Je te souhaite tout plein de courage car je sais que tu y bosses : tu es un agent remarquablement motivé puisque tu reviens souvent sur notre site nous apporter tes infos.
Grand merci à toi pour tes interventions qui enrichissent notre démarche !
A bientôt ! Répondre | Répondre avec citation |
Le ministère de l'Education nationale a souligné le succès grandissant de l'expérience d'obtention de diplômes par validation des acquis de l'expérience (VAE) dans un état des lieux qu'il vient de publier.
Introduite en 2002 et se substituant à la validation des acquis professionnels (VAP), la VAE avait connu 7.549 candidats cette année làdu temps de la VAP) et 14.374 en 2003 (année de l'étude), soit 90% d'augmentation.
Agés pour les deux tiers de 30 à 45 ans (14% de moins de 30 ans et 18% de plus de 45 ans), les candidats sont pour les trois quarts des actifs, mais le nombre de demandeurs d'emploi augmente (passé de 20 à 23% en un an). Les femmes forment 60% de l'effectif.
Le ministère a fait la comparaison avec les candidats demandant une VAE au ministère de l'Emploi. Ces derniers (5.500 seulement) sont 90% à demander la validation d'un diplôme de niveau CAP alors qu'à l'Education nationale, la moitié d'entre eux demandent la validation d'un BTS, le diplôme le plus élevé de la VAE qui ne concerne pas les diplômes universitaires.
Sur les 14.374 dossiers examinés, près de la moitié (49,1%) ont obtenu un diplôme complet. 39% ont acquis une partie de diplôme à compléter avec une formation complémentaire. 11,9% n'ont rien obtenu.
La réussite varie d'une académie à l'autre : 61,5% de validation de diplôme complet dans celle de Nancy-Metz et 13,8% seulement en Guadeloupe. Répondre | Répondre avec citation |