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Accueil La revue de presse «Valeur travail» : l'envers du décor

«Valeur travail» : l'envers du décor

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"Un niveau de frustration élevé" et une motivation "en perte de vitesse" : c'est ce que révèle le troisième baromètre Accor/Ipsos sur le bien-être et la motivation des salariés. La rémunération arrive en tête des préoccupations professionnelles pour 52% d'entre eux (soit 13 points de plus qu'en 2003), et ils ne sont que 33% à se dire "heureux dans leur travail" (- 7 points en 2 ans).

La tension monte. Déçus par l'environnement de travail et le manque de reconnaissance que leur voue leur employeur, les salariés, toutes catégories confondues, attendent des compensations en termes de rémunération.

Un contexte qui se dégrade. Suivant une tendance assez stable d'une année sur l'autre, seul un salarié sur dix n'est jamais heureux dans son travail. Mais ce constat ne doit pas occulter un autre fait : les salariés, même s'ils sont globalement heureux au travail, affichent des avis de plus en plus mitigés. Dans leurs réponses aux questions "Vous accomplissez-vous dans votre travail ?" et "Etes-vous heureux dans votre travail ?", la réponse "souvent" se mue de plus en plus en "de temps en temps". Un glissement qu'il faudra à l'avenir surveiller.

Comment les Français considèrent leur travail. Mise en cause, la qualité de la vie au travail se dégrade : en un an, sa note moyenne est passée de 6,4 à 6,2. Mais le plus inquiétant est que seulement 25% des répondants donnent une note supérieure ou égale à 8/10, soit 9 points de moins qu'en 2005. Les conditions de travail et l'ambiance sont également jugées moins satisfaisantes. 46% des salariés interrogés estiment que leur employeur ne porte pas suffisamment attention à leur santé, 55% aux conditions de travail et 61% au développement de leurs compétences. Des leviers qui jouent pourtant sur leur efficacité, leur motivation ou encore la qualité de service rendue au client.

Autre révélation, le travail n'est un plaisir que pour 21% des salariés contre 28% en 2005. Selon le baromètre, le travail est considéré par un salarié sur trois plus comme une routine ou une contrainte (5 points de plus par rapport à 2005). Baisse de motivation ? Oui, à l'évidence, avec comme premier chef d'accusation le manque de reconnaissance. Plus d'un salarié sur deux regrette un peu voire beaucoup ce désintérêt de leur employeur vis-à-vis de leur implication.

Le salaire au cœur des attentes. D'après le baromètre Accor Services-Ipsos, 2006 confirme nettement la tendance repérée dès 2000. Après des années difficiles - éclatement de la bulle Internet, conjoncture économique défavorable, hausse du chômage, etc… - la préoccupation numéro un des Français n'est plus le maintien de l'emploi mais bien le niveau de leur salaire. C'est en tout cas le souci majeur d'un actif sur deux. Une proportion qui atteint 48% pour les cadres et les ouvriers, 56% pour les professions intermédiaires et 59% pour les employés. Seul un salarié sur trois (contre 55% pour les cadres supérieurs plus particulièrement) est satisfait de sa rémunération fixe. Et le manque d'argent est critique pour 35% des répondants.

Les principales préoccupations professionnelles des Français. Autre contrainte, le manque de temps : 22% des actifs en général, soit 5 points de plus qu'en 2005, y voient une contrainte quotidienne majeure en dehors du travail. En outre, 38% des cadres supérieurs et 33% des cadres sont préoccupés par le temps de travail, contre 18% en moyenne pour l'ensemble de l'échantillon. Ainsi les attentes sont fortes auprès de l'employeur pour qu'il prenne mieux en considération les difficultés quotidiennes des salariés en dehors du travail. Plus de trois salariés sur cinq estiment qu'ils ne le font pas assez. Et s'ils étaient 70% à se satisfaire de l'équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle en 2005, ils ne sont plus que 65% aujourd'hui.

Bref, les enjeux pour motiver et impliquer les salariés dans leur entreprise sont de plus en plus importants. Selon Accor Services, "début 2007, un tiers des salariés français peut être considéré en transition, c'est-à-dire en voie de distanciation par rapport à leur travail (17%) ou de démotivation (15%). La proportion de salariés déclarant être désimpliqués se limite aujourd'hui à 5% mais pourrait passer à 20% si la tendance n'est pas inversée".

(Source : Le Journal du Net)

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Mis à jour ( Jeudi, 28 Juin 2007 09:50 )  

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