"Le nouvel ensemble s'est déjà fixé des objectifs de réduction des coûts : il s'agira d'économiser 160 millions d'euros par an en deux ans, dont 15% réalisés par des suppressions d'emplois qui pourraient se chiffrer entre 500 et 1.000 pour en effectif total de 4.000 salariés", affirme Sud dans un communiqué. "C'est inacceptable ! les salariés ne doivent pas faire les frais de ces grandes manoeuvres", poursuit le syndicat qui dénonce "cette infernale logique de privatisation, de concurrence acharnée qui se traduit par la destruction de milliers d'emplois dans le secteur".
Sud rappelle que France Télécom "supprime des dizaines de milliers d'emplois depuis sa privatisation et la remise en cause du service public des télécommunications".
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Un communiqué du syndicat SUD-PTT (février 2005) :
"La situation réelle de l'entreprise et le vécu quotidien du personnel sont loin de l'image du sauveur providentiel et d'homme d'ouverture dont Thierry Breton aime à se parer", "Thierry Breton a supprimé plus de 27.000 emplois, ce qui s'est traduit par des réorganisations en cascade et une augmentation sans précédent de la pressions sur le personnel", écrit le syndicat. Pour Sud, M. Breton "n'aura fait qu'un passage éclair à la tête d'une entreprise", puisqu'"ayant rempli sa mission de privatiser France Télécom, il se trouve maintenant promu à Bercy".
"Malgré cette politique drastique d'austérité, France Télécom conserve néanmoins une dette de 44 milliards d'euros, entraînant le versement de frais financiers équivalent à plus de la moitié de la masse salariale", dénonce-t-il. "Il laisse une entreprise qui peine à définir sa stratégie au sein d'un secteur en plein bouleversement". Répondre | Répondre avec citation |
Une centaine d'emplois, sur un total de 231, vont être supprimés d'ici dix-huit mois dans les deux sites de production de la société de coutellerie Couzon à Thiers et Courpière (Puy-de-Dôme), a-t-on appris mardi de source syndicale et auprès de la direction.
L'entreprise prévoit d'arrêter la production en France et de la délocaliser en Chine, a indiqué à l'AFP Yvette Dufraisse, déléguée syndicale CGT, élue au comité d'entreprise et déléguée du personnel.
L'usine de Thiers, qui emploie une quarantaine de personnes, fermera d'ici la fin de l'année, a expliqué le PDG de l'entreprise, Alain Feingold. Soixante-trois emplois seront par ailleurs supprimés sur le site de Courpière où se trouvent une unité de production et le siège, et qui emploie 180 personnes au total.
"Il va rester 130 à 140 postes de travail sur toute l'entreprise", a souligné M. Goldberg. Une quarantaine de personnes seront employées au conditionnement et la logistique, les autres travailleront dans le marketing, le commercial et le design.
La société Couzon, spécialisée dans la production et la vente de couverts, plats en inox, couteaux et matériel de cuisine, fondée en 1947 par Jean Couzon, employait 700 personnes il y a dix ans, selon M. Goldberg, qui a repris l'entreprise en 2001. Environ 200 emplois au total ont été supprimés en 2001 et 2003.
Couzon importe environ 60% de sa production de Chine depuis dix-huit mois et prévoit d'en importer 90% d'ici un an et demi. "L'entreprise n'a plus les moyens de fabriquer en France où le prix des produits d'entrée et de moyenne gammes a fortement chuté", a déclaré le PDG de Couzon : "L'avenir pour nous est dans la création, le marketing et la logistique, ainsi que dans des partenariats forts avec des asiatiques". Répondre | Répondre avec citation |
La CGT du groupe d'aluminium et d'emballages Alcan/Pechiney a appelé mardi dans un communiqué les salariés de tous les sites français à manifester jeudi devant l'usine de Dunkerque (Nord) pour dénoncer "la casse de l'emploi".
Le rassemblement des entreprises "des quatre coins du pays" vise à "dénoncer la casse des emplois, les restructuration s et les reventes d'usines dans le groupe Alcan, dans le seul but de réaliser le maximum de profit", explique la CGT.
L'usine aluminium de Dunkerque, "considérée comme le navire amiral du groupe Alcan en Europe, n'est pas pour le moment sous la menace de suppressions d'emplois et il y a même quelques embauches, mais est entourée d'une flotte d'usines coulées ou bradées", ajoute le syndicat.
Le groupe canadien d'aluminium et d'emballage Alcan avait annoncé fin novembre 2004 une restructuration se traduisant par la suppression de 520 emplois en Europe, la fermeture de trois usines en Belgique, en France et en Italie et la vente de deux usines françaises. Répondre | Répondre avec citation |