Le syndicat CGT d'H&M a demandé lundi 3 janvier dans un communiqué "un engagement de non-sanction et de non-discrimination" à la direction du groupe de distribution qui a assigné devant le tribunal les salariés grévistes de son entrepôt du Bourget (Seine-Saint-Denis). Le 28 décembre dernier, la police avait délogé les grévistes de H&M qui bloquaient depuis trois semaines l'unique entrepôt français du groupe, notamment pour réclamer une revalorisation des salaires. La direction d'H&M s'était néanmoins engagée par écrit, quelques heures après l'évacuation, à "reprendre les relations avec les syndicats le 3 janvier". "Un engagement de non-sanction et de non-discrimination devra être ratifié (par la direction) et aucun des 76 salariés assignés au TGI (tribunal de grande instance) ne doit connaître de suites judiciaires", a indiqué la CGT.Le syndicat a également demandé la "réintégration (des) deux salariés syndiqués, licenciés alors qu'ils participaient à la grève", et l'"abandon de la procédure engagée à l'encontre d'un délégué syndical central". La CGT a rappelé sa revendication de "relèvement général des salaires de base de 11%" et a souhaité "un étalement des éventuels retraits" sur salaire pour les salariés grévistes. Pour le syndicat, le "respect et le bannissement de la vengeance, ça ne coûte pas cher et ça peut restaurer la confiance chez H&M".
(Source : nouvelobs.com)
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