Dans un entretien paru dans l'édition du 2 janvier du Journal du Dimanche, le ministre affirme notamment, à propos de la hausse de 7,5% des tarifs en trois ans réclamée par le président d'EDF Pierre Gadonneix, que "c'est au Premier ministre d'arbitrer". "Mais les consommateurs n'ont pas à financer les erreurs commises par EDF, qui a emprunté inconsidérément pour investir excessivement et souvent à fonds perdus dans certains pays étrangers", a-t-il ajouté. "Si EDF avait été plus prudente, elle n'aurait pas besoin d'augmenter les prix. C'est trop facile de demander aux consommateurs d'éponger les erreurs commises par le passé", conclut Patrick Devedjian.
Cette hausse aurait renfloué les finances d'EDF, dont l'ouverture du capital est prévue à partir de septembre 2005, et qui s'avoue aujourd'hui dans une situation financière inquiétante. Le responsable de ce fiasco serait le prédécesseur de M. Gadonneix, François Roussely qui, entre 2000 et 2002, avait pratiqué une politique d'investissements importants à l'étranger, en Europe, mais également en Argentine et au Brésil.
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