
Les députés ont aussi voté à l'unanimité un amendement qui prévoit que l'Etat pourra céder des terrains de son domaine privé à un prix inférieur à celui du marché s'ils sont destinés à la construction de logements sociaux. Cet amendement prévoit que la "cession de terrains disponibles du domaine privé de l'Etat" se réalise "à un prix compatible avec les équilibres financiers des opérations" de construction de logements sociaux. "C'est une des conditions nécessaires à l'atteinte des objectifs fixés", a insisté Marc-Philippe Daubresse, ministre délégué au Logement.
500.000, ce n'est pas suffisant. Et d'ici cinq ans, les promesses seront-elles tenues ?
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Commentaires
L'autre gros (très gros) problème, ce sont les logements inoccupés (2 millions selon l'INSEE) qui pèsent lourdement (à la hausse pour les prix et les loyers) sur le marché de l'immobilier.
Car ce problème ne concerne pas seulement les personnes démunies qui peuvent prétendre aux logements sociaux (quand ils sont disponibles !!!), mais aussi les "Français moyens" qui cherchent désespérément à se loger décemment mais qui ne présentent pas les garanties nécessaires (revenu 3 à 4 fois supérieur au montant du loyer). Quand on sait, par exemple, qu'un 3 pièces dans un quartier "populaire" de Paris peut s'abjuger : 1.000 euros…
Faites le calcul !!!!
Et la hausse des loyers est générale en France. Tout comme celle des prix de vente : +70% dans l'immobilier ancien, entre 1998 et 2004 (source : INSEE).
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Et quelles seront les conditions d'attribution de ces nouveaux logements dits "sociaux", quand on sait qu'elles dépendent essentiellement des revenus, donc d'un emploi stable et correctement rémunéré ? Les "Français moyens" qui souffrent déjà des prix exorbitants de leurs loyers rempliront sûrement les conditions pour ces logements un peu moins chers, mais les Smicards et Précaires pourront toujours aller se faire voir : s'ils sont prioritaires, ils présentent des garanties insuffisantes.
Il faudrait une véritable politique du logement qui fasse pression sur les prix, tout comme une politique économique et sociale qui cesse de favoriser des salaires à la baisse.
Ce n'est pas à la CAF de continuer à engraisser les marchands de sommeil et les hôtels. Et les foyers ne remplaceront jamais un véritable chez soi.
Cette démarche de "cohésion sociale" se contente de boucher des trous par-ci par-là pour faire croire qu'elle répare quelque chose, alors que c'est tout le tuyau qu'il faut remplacer. Répondre | Répondre avec citation |