
Il y a un mois, l'INSEE estimait à 2 millions le nombre de logements inoccupés en France.
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Commentaires
• Toujours plus de croissance (même à 2 ou 2,5%) que se partagent les nantis.
• Toujours plus de précarité (+ 10% de RMistes en 1 an) que se partagent les précaires.
• Toujours plus de bagnoles vendues (+18% en novembre) alors que le litre d'essence s'affiche à 1,2 euro.
• Toujours plus de plus-values immobilières (70% de hausse en 6 ans dans l'immobilier ancien). Grosso modo quelqu'un qui a acheté un bien 100.000 euros en 1998 peut espérer le vendre 170.000 aujourd'hui !!!
• Toujours plus de logements inoccupés (2 millions selon l'INSEE). Ils correspondent à des investissements spéculatifs.
• Toujours plus de réactivité du marché de l'immobilier. Dans mon quartier, le 14e arrondissement de Paris, les affaires s'arrachent en moins de 15 jours, à plus de 220.000 euros le 2 pièces de 40 M2.
…
Bref, nombre de Français échappent à la "crise", à la précarisation et aux difficultés financières… Et ce sont ceux-là qui se plaignent le plus !
Pauvres cadres, pauvres commerçants, pauvres professions libérales, pauvres patrons… les temps sont durs.
Mais c'est bizarre, bien des indicateurs révèlent le contraire !
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(…)
Et la conjoncture est porteuse. "2004 devrait souligner la reprise progressive du marché de la voile et confirmer des taux de croissance de 5% à 10% pour l'ensemble du secteur", estime la FIN (600 adhérents) dans son dossier de présentation du salon.
En 2003, le secteur des bateaux à moteur a enregistré une croissance de 18% en France tandis que celui des voiliers a reculé de 1%.
(…)
Et pendant ce temps, les chômeurs rament !!!! Répondre | Répondre avec citation |
"…s'il y a ghettos, ils se trouvent plutôt chez les riches que chez les pauvres ! La tendance au cloisonnement, cette envie de fuir ceux qui ne vous ressemblent pas, touche désormais toute la société. Le phénomène s'accélère depuis une dizaine d'années parce que, justement, les plus riches tendent à se regrouper davantage : les cadres représentent désormais 15% de la population active et s'accaparent des pans entiers de centre-villes, de zones bien équipées. Ils sont les principaux acteurs de l'"entre-soi" et repoussent les classes moyennes vers les périphéries. Une étude a montré l'évolution de 80 quartiers parisiens entre 1982 et 1999 : la proportion de ceux où résident deux fois plus de cadres que de professions intermédiaires (agents de maîtrise, employés…) est passée de 25 à 63% ! On ne trouve pas une telle concentration à l'autre bout de l'échelle sociale…" (…)
"…la principale fracture, et celle qui s'accroît, se situe surtout entre les élites culturelles et les classes moyennes. Les plus démunies des classes moyennes ne peuvent plus éviter le mélange progressif avec les classes populaires. D'où d'ailleurs un grand ressentiment qui s'exprime par leur vote. (…) Certaines franges parmi les plus fragilisées par les évolutions du capitalisme - je pense aux cols blancs du privé, techniciens, agents de maîtrise - ont voté pour l'extrême droite." (…)
"Le marché du logement joue un rôle de filtre, de sorte que ne peuvent voisiner que des catégories sociales très proches les unes des autres, aussi bien sur le plan matériel que culturel. Si vous habitez un "bon" quartier, votre enfant est scolarisé dans une "bonne" école, il aura de bons résultats, ses camarades seront une ressource pour lui dans le futur. Qu'est-ce qui est si important dans le voisinage ? Son effet d'entrainement vers une dynamique de réussite ou d'échec pratiquement inéluctable. (…)"
"Aujourd'hui, c'est une réalité : le voisinage a des effets presque aussi importants sur les individus que la famille elle-même. (…) On voit comment la ségrégation territoriale engendre des inégalités qui se greffent sur des inégalités familiales, elles-mêmes très importantes. On critique les Etats-Unis pour leur séparatisme social, mais franchement, ce n'est pas mieux chez nous." Répondre | Répondre avec citation |