..."Un texte obèse et confus" - sur lequel les militants du PS sont appelés à voter lors d'un référendum interne le 1er décembre - "bon ni pour l'Europe, ni pour la France, ni pour le PS", a affirmé Paul Quilès qui se dit pourtant "profondément européen". "Notre non est un non d'avenir", a-t-il ajouté en dénonçant "une campagne d'intimidation que l'on sent monter depuis quelques jours" venant des partisans du oui. "Il ne s'agit pas d'un référendum pour un choix entre le oui et le oui" ou encore "pour voter pour tel responsable parce qu'on l'aime", a-t-il ironisé.
"C'est un référendum, pas un plébiscite", a rappelé Laurent Fabius. Rappelant que le oui est défendu par "Chirac & Sarkozy", M. Fabius s'est interrogé : "Je ne suis pas sûr que la meilleure façon de préparer le projet socialiste soit de commencer par voter avec la droite".

Le PS en péril ? Certes, le cauchemar de 2002 pourrait bien se reproduire car, en vue de 2007, la gauche française ne ressemble toujours pas à une opposition digne de ce nom. Et le rose PS plus que jamais demeure tiraillé entre le rouge et le blanc. D'où hier la cuisante sanction du 21 avril. D'où aujourd'hui ces querelles intestines autour de l'Europe.
On aurait aimé que le Parti socialiste s'enflamme vraiment pour d'autres causes, tellement plus proches de ses électeurs : la cohésion sociale, le chômage... Ce n'est pas une divergence interne sur la Constitution européenne qui désavouera le PS : il se désavoue tout seul quand, au nom du socialisme, il persiste à répondre aux sirènes du libéralisme dans un consensus mou. Ainsi a-t-il échoué en 2002, et il échouera en 2007 : lui seul est responsable de ses erreurs, lourdes de conséquences. Car la droite et l'extrême droite vont encore se régaler, et nous autres, de la France d'en bas, continuerons à manger notre pain noir en ruminant notre colère...
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Commentaires
Non pas que le thème de la Constitution européenne ne mérite pas un débat.
Mais nous aurions été flattés que le problème des Recalculés, le Plan de Cohésion sociale, celui plus général du chômage… suscite un débat aussi animé.
PS : Quelles propositions concrètes pour sortir de l'ornière du Chômage ?
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Depuis plus de 20 ans, le traité constitutionnel européen s'installe. Il se manifeste par une augmentation du chômage et de la pauvreté, par le démantèlement de l'emploi en contrats précaires. C'est la flexibilité et la productivité dans les entreprises et en évacuant de plus en plus de gens sur le bas côté de la route.
C'est l'attaque et la destruction des services publics, Télecom, EDF, protection sociale et les salariés aujourd'hui sont menacés.
En 2004, 10 nouveaux pays sont rentrés dans l'Europe (8 pays sur 10) n'ont jamais connu la démocratie, ce sont des pays autoritaires. De plus, c'est le conseil européen qui décide et les décisions sont prises sans l'accord du Parlement.. Depuis Maastricht, de nombreuses conventions ont été adoptées, toutes concernes l'économie et le libre échange.Le 18 juin 2004 a scellé la mise en place d'une europe néolibérale à 25 où le social est absent. En attendant que nous nous prononcions par référendum sur le bilan de la politique menéee jusqu'à présent c'est l'application du traité de Nice que nous subissons : "privatisation des ANPE", l'obligation de travailler et la mise en place des contrats d'avenir. Le plan Borloo n'est que le reflet de cette politique. Ainsi, commme le traité eurpéen est supérieeur (en droit) au droit national, l'Unedic peut conclure avec une société étrangère par exemple un contrat qui aboutira à mettre en pratique, dès le 1" janvier, l'une des dispositions de cette future loi : la suppression du monopole de l'Agence pour l'emploi. Pour le moment, il n'y a que la voie judiciaire pour résister et gagenr du temps.
A part voter NON au traité Européen, C'EST INDISPENSABLE. Celles et ceux qui ne votent pas habituellement doivent absolument le faire.Mais un non n'est pas suffisant, c'est
la lutte sociale pour des droits. Alors ensemble, (toute catégorie confondue : chômeurs, précaires, salariés, syndicats…au niveau européen exigeons un DROIT AU REVENU GARANTI;
Peut-être que les chômeurs et précaires devront se constituer en assemblée constituante. Parce qu'il y a 200 ans, les français prenaient la Bastille, alors allons nous refaire la même chose ?
que de plus, les Droits Fondamentaux de 1793, le préambule de 1946 et 1958 et la Charte des Droits Fondamentaux. préconiseeent l'égalité des droits sociaux ; les acquis sociaux ont été obtenu par la force, le sang, les luttes et les grèves..
Si nous voulons une autre Europe, refusons l'emprise du MEDRF sur nos existences, même si nous sommes réduits à des va-nu-pieds.
ciao
Marie-Claude
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Pour info et pour le débat seulement: les Négristes et "Multitudiens" appellent eux au vote oui au TCE.
Dany
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Trois bonnes raisons de voter oui au TCE par Yann Moulier Boutang (voir CV en bas de commentaire)
1. Le TCE est porteur de paix et de démocratie à l'échelle planétairealors que nous avons quatre années supplémentaires de Bush. Une Europe où tout se décide à l'unanimité permettra à l'Amérique de se payer un droit de veto en achetant un petit pays de la nouvelle Europe et de réaliser la catastrophe d'une Europe faible et d'un Euro fort. La Convention constituante a réuni 102 élus de l'Europarlement et des Parlements nationaux des responsables de gouvernements élus. L'exercice était difficile car il suffisait du non d'un seul membre pour tout anéantir. Comme partisan résolu d'un approfondisseme nt de la démocratie, je vote pour cette constitution car j'y trouve des choses que ne contient pas notre Constitution. Par exemple, l'interdiction de la peine de mort (article II-2), la lute contre toute forme de discrimination (raciale, religieuse, de sexe, de préférence sexuelle), pour la parité homme femme et pour les droits de l'enfant (art. I-3 ; article II-21 et II-23), " la stricte observance des Principes de la Charte des Nations Unies "(art. I-4), le droit de réclamer une loi de l'Union en vue de faire respecter la constitution par pétition (art. I-46-4), la protection des données personnelles (art. I-50-2 ; art. II-8) ; l'interdiction de faire du corps humain ou de ses composants une source de gain financier (art.II-3-2-c).
Pour finir, la Constitution reconnaît comme objectif : " un développement soutenable de l'Europe reposant sur une croissance équilibrée (…) et avec un haut degré de protection et d'amélioration de la qualité de l'environnement(a rt. art. I-3-3).
2. La Constitution jette les bases de l'Europe fédérale. Le terme de Constitution est en soi une énorme victoire.
A. Une démarche constituante : Pour la première fois, des parlementaires européens, nationaux, des chefs d'Etat, de Gouvernement se sont réunis dès le départ pour élaborer un projet de constitution.
B. Une démarche déjà fédéraliste. Malgré les réticences des Etats, la logique fédérale a prévalu. L'élargissement n'a pas dilué l'Union mais montré que l'accroissement du rôle du Conseil Européen (confédéraliste par définition) était de moins en moins viable à 15 puis à 25 membres. L'Europe passe ainsi à la personnalité juridique (art.I-7) ; elle se dote d'un Président du Conseil Européen, d'un ministre des Affaires Etrangères. Mais surtout l'adoption du principe de la majorité qualifiée (art. I-25) dans les compétences exclusives et dans les compétences partagées devient la règle ordinaire. On abandonne le droit de veto par un seul Etat membre (y compris dans le lancement des coopérations renforcées : art. I-44), qui caractérise les structures confédérales.
C. La Constitution ne bloque pas la marche vers une Europe fédérale. Les eurosceptiques espéraient arrêter le grignotage fédéraliste en figeant une fois pour toutes les compétences communautaires et celles des Etats. Le principe d'attribution (art. I-11-2) prévoit que " toute compétence non attribuée à l'Union dans la Constitution appartient aux États membres "mais ce qui suit montre le caractère toujours temporairede cette frontière. " En vertu du principe de subsidiarité, dans les domaines qui ne relèvent pas de sa compétence exclusive, l'Union intervient seulement si, et dans la mesure où, les objectifs de l'action envisagée ne peuvent pas être atteints de manière suffisante par les États membres, tant au niveau central qu'au niveau régional et local, mais peuvent l'être mieux, en raison des dimensions ou des effets de l'action envisagée, au niveau de l'Union ". Le nombre de domaines de compétences exclusives et partagées s'est accru.
3. La Constitution nous condamne-t-elle au néolibéralisme ? La référence à la " concurrence libre et non faussée "(Art. I-2 ) n'a aucune des conséquences que ses adversaires lui prêtent. Il est dit que l'Union " offre à ses citoyens un espace de liberté, de sécurité et de justice ET un marché intérieur où la concurrence est libre et non faussée ". Il n'est pas dit que le marché soit la seule chose qu'offre l'Europe à ses citoyens. L'alinéa suivant du même article montre que l'Europe se situe beaucoup plus près du modèle rhénan que du modèle des libéraux de l'Ecole de Chicago.
" L'Union ouvre pour le développement durable de l'Europe fondé sur une croissance économique équilibrée et sur la stabilité des prix, une économie sociale de marché hautement compétitive, qui tend au plein emploi et au progrès social, et un niveau élevé de protection et d'amélioration de la qualité de l'environnement. Elle promeut le progrès scientifique et technique. Elle combat l'exclusion sociale et les discriminations , et promeut la justice et la protection sociales, l'égalité entre les femmes et les hommes, la solidarité entre les générations et la protection des droits de l'enfant. Elle promeut la cohésion économique, sociale et territoriale, et la solidarité entre les États membres. "Certes, l'Europe ne s'est pas proclamée adepte de l'économie centralement planifiée, des monopoles étatiques. Mais qui en est partisan chez les Verts ?
Autre signe d'un déclin de la référence néolibérale, l'apparition des mots égalité, lutte contre la discrimination, lutte pour la parité, plein emploi, progrès social,protecti on socialejusque-là tabous, au droit de protection contre un licenciement injuste(II-30), au droit de grève et de négociation collective (II-28).
Enfin l'introduction dans le cour de la Constitution de la Charte des droits fondamentaux (II° Partie) et la reconnaissance du service d'intérêt général permettent de dire que se trouve réaffirmé un modèle européen de protection sociale.Il dépendra des majorités politiques à l'Europarlement sur un vrai programme,s'appuyant sur la Constitution, de contourner les résistances anglaise, eurosceptique, libérale, souverainiste et confédéraliste.
Qui est Yann Moulier-Boutang ?
Un économiste et philosophe
Statut :
- Professeur d'économie à l'université de Bretagne
Parcours :
- Agrégation de sciences sociales
- Thèse en sciences économiques
- 1981-1991 : chargé de cours à l'Ecole normale supérieure
- Depuis janvier 1999 : professeur des universités de sciences économiques à l'université de Bretagne (Vannes)
- Directeur du laboratoire d'économie et de gestion des entreprises et des territoires en Europe de l'université de Bretagne-Sud
Spécialité :
Spécialiste d'économie politique. Ses travaux portent sur les conséquences de la mondialisation et de l'économie libérale. Il a travaillé sur les l'impact de la mondialisation sur les entreprises, sur les transformations du travail, sur la propriété intellectuelle, sur la Net-économie et sur le capitalisme cognitif.
Bibliographie :
Nombreux articles dans les revues nationales et internationales .
Directeur de la revue Multitudes (éditions Exil).
Auteur de :
Economie politique des migrations clandestines de main-d'œuvre : comparaisons internationales et exemple français (en collaboration), Publisud, 1986.
Louis Althusser : une biographie, Grasset, 1992 (réédition Livre de Poche 2002).
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NOUVELOBS.COM | 22.11.04 | 15:05
Après l'échec d'une motion des Verts favorable au "oui" à la Constitution de l'UE, le NPS souligne le "splendide isolement" du PS à gauche.
Le Nouveau Parti socialiste (NPS) a estimé lundi 22 novembre que le camp socialiste du oui à la Constitution européenne vivait un "splendide isolement dans la gauche française", tirant argument de l'échec chez les Verts d'une motion favorable à ce texte.
"La surenchère à laquelle se livrent les partisans du oui au sein du Parti Socialiste ces derniers jours masque mal leur splendide isolement dans la gauche française", a affirmé dans un communiqué Benoît Hamon, porte-parole du NPS (Arnaud Montebourg, Vincent Peillon).
Le vote d'une motion "pour un oui européen", soumise dimanche aux suffrages des militants Verts, a donné 46,6% des voix au oui, 22,1% au non et 31,2% d'abstention. Pour l'emporter, le oui devait recueillir plus de voix que le total des non et des abstentions.
"Avec la droite et le Medef"
Le PCF et les altermondialist es étant favorables au non, Benoît Hamon se demande "quelle sera la base du rassemblement de la gauche pour les prochains scrutins nationaux".
Selon Benoît Hamon, si le PS dit "oui à un texte avec la droite et le Medef", "le consensus libéral entre la gauche et la droite européenne (…) va s'incarner concrètement dans la vie politique française". Or, souligne-t-il, "cette orientation n'est pas celle du congrès de Dijon" en 2003, de sorte que "le PS est aujourd'hui en danger".
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www.fondation-copernic.org Répondre | Répondre avec citation |
À quelques jours de la consultation dans le PS, Marie-George Buffet interpelle les femmes et les hommes de gauche sur le projet de Constitution européenne.
À lire sur :
http://www.humanite.fr/journal/2004-11-25/2004-11-25-450582
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Le premier secrétaire du PS se félicite jeudi matin d'une «triple victoire», pour les 25, le PS et la démocratie • Dans le camp fabiusien, on regrette un «réflexe légitimiste» après la victoire du oui au référendum de mercredi sur le traité constitutionnel européen •
jeudi 02 décembre 2004 (Liberation.fr - 09:39)
?
Une victoire «qui en appelle d'autres». Cette réaction, jeudi, du premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, sonnerait presque comme un refrain pour celui, qui, depuis les élections régionales en mars, enchaîne les succès électoraux. Mercredi, c'est dans son propre camp qu'il a fait un tabac avec le oui franc et massif des militants socialiste au traité constitutionnel européen (lire l'article).
Jeudi, Hollande a voulu y lire une «triple victoire»: «pour l'Europe, à travers l'adoption par une majorité forte de la Constitution; pour la démocratie, à travers l'organisation d'un débat exemplaire qui s'est conclu par un vote transparent et incontestable; pour le Parti socialiste, à travers une participation exceptionnelle au scrutin interne, qui fait du PS un exemple de renouveau des pratiques politiques, et qui lui permet en plus d'être fidèle à son idéal et à ses alliés européens».
«Regret» fabiusien
A l'inverse, Laurent Fabius, grand perdant du scrutin, accuse le coup. Dans un communiqué rendu public dans la nuit de mercredi à jeudi, il a pris acte «avec regret» du oui au référendum socialiste sur le traité, et a réaffirmé son «attachement à l'unité» du Parti socialiste. «Mon regret aurait été encore plus fort si, convaincu comme je le suis des risques de cette constitution, je n'avais pas contribué à exposer aux socialistes et aux Français les raisons qui, à (ses) yeux, justifient son rejet», poursuit l'ancien Premier ministre. «Je reste fondamentalemen t favorable à une Europe sociale, dans la fidélité aux engagements de gauche que nous avons pris devant nos concitoyens». Et d'ajouter: «Je réaffirme mon attachement à l'unité de notre parti».
Reste que, comme le reconnaît Manuel Valls, député PS de l'Essonne et partisan du non, c'est bien François Hollande qui sort «renforcé» de la victoire du oui. Selon lui, «par un réflexe légitimiste, ils (les militants) sont aussi venus appuyer une direction qui leur semblait mise en cause».
Le porte-parole du PS, Julien Dray a beau affirmer qu'il n'y aura «pas de chasse aux sorcières», le camp du non aura «forcément des leçons à tirer du scrutin». Il affirme d'ailleurs qu'il appartient maintenant aux tenants du oui de «mettre le parti en ordre de marche pour gagner le référendum national et préparer le pays pour les échéances électorales de 2007».
«Laurent Fabius s'est trompé dans son analyse, il s'est trompé de stratégie.
Effectivement, la perspective présidentielle pour Laurent Fabius me paraît très nettement bloquée», souligne d'autre part le député Vert européen Daniel Cohn-Bendit. Selon lui, en prônant le non, M. Fabius «a fait une mauvaise analyse, il en paiera le prix politique».
«Divorce»
Au Mouvement républicain et citoyen (MRC-chevènementiste ), les critiques pleuvent. «En votant en faveur du oui au traité Giscard, la majorité du PS vient de ratifier son ralliement au libéralisme, estime un communiqué. Consciemment pour les cadres, sous la pression et par suivisme pour les militants, le PS a voté majoritairement son enracinement dans le libéralisme et son divorce d'avec les classes populaires». Même constat au PCF où on estime que le Parti socialiste porte «une lourde responsabilité lorsqu'on sait que cette Constitution est une camisole libérale».
Pour sa part, Valéry Giscard d'Estaing, président de la Convention européenne, a voulu y voir jeudi «un grand pas en avant sur la voie de l'adoption définitive de la Constitution par référendum».
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Communiqué de presse
Non à cette Constitution pour l’Europe
La Confédération Paysanne, réunie aujourd’hui en Comité national, a pris position sur le texte de Constitution européenne qui sera proposé au vote des Français par un Référendum.
Elle considère que le processus de construction européenne, engagé depuis 47 ans sans expression directe des peuples, mérite une évaluation populaire sur la validité des options choisies jusqu’à ce jour.
Le déficit actuel de l’Europe ne réside pas dans un manque de libertés pour le commerce ou les financiers, mais dans les reculs imposés à la régulation des marchés, notamment agricoles, aux législations sociales, aux services publics et aux droits de l’homme.
Lors de son congrès national des 7 et 8 Avril à Strasbourg, aux cotés de la Coordination Paysanne Européenne et de Via Campesina, la Confédération paysanne s’était déjà engagée contre le volet agricole de cette constitution qui s’oppose radicalement à la Souveraineté Alimentaire, axe essentiel de ses propositions pour maintenir des paysans nombreux, une agriculture de qualité, solidaire, respectueuse de l’environnement .
Face à ces constats, la Confédération paysanne
- affirme publiquement son refus de ce texte constitutionnel ;
- s’inscrit activement dans un processus de construction européenne qui permette de garantir une agriculture nombreuse et indépendante des lobbies Agro industriels ;
- appelle ses membres et ses structures locales à affirmer dans le débat public leur opposition à ce texte ;
- et participera aux initiatives prises dans le mouvement social pour faire reculer la précarisation de nos vies et construire une Europe solidaire.
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