"Le Premier ministre a affiché son ambition : relancer l'emploi en augmentant la durée du travail. Cette politique ne produira pas les effets escomptés", affirme-t-il, "en désaccord avec les mesures proposées". "Le problème prioritaire de la France n'est pas de faire travailler encore plus toutes celles et ceux qui ont un emploi à plein temps, mais de donner du travail à celles et ceux qui n'en ont pas, qu'il s'agisse des jeunes de moins de 25 ans et des plus de 55 ans", a-t-il poursuivi.
Les mesures d'assouplissement, "par l'augmentation du contingent des heures supplémentaires et une nouvelle utilisation du compte épargne temps, s'apparentent à un contournement de la durée légale du travail", selon lui. De plus, le fait de pouvoir renvoyer ces mesures à la négociation d'entreprise, "compte tenu de l'état de notre système de négociation collective, présente le risque considérable de produire des accords totalement défavorable aux salariés".
L'UNSA a dénoncé un projet qui "conforte et prolonge l'existence d'un salariat à deux vitesses : les salariés des entreprises de moins de 20 salariés continueront à voir leurs heures supplémentaires toujours payées 10% de plus, contre 25% dans les entreprises de plus de 20 salariés".
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