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Tout sur l'emploi à domicile !

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Borloo à la loupe ! Les emplois à domicile : pour qui et pourquoi ? Qui peut devenir employé à domicile et comment ? Quid du recrutement ? Ils sont annoncés comme la panacée contre le chômage et le bonheur des foyers... Vrai ? Faux ? Revue de détails - les métiers, la formation, le
recrutement, les tarifs et les aides - dans notre dossier.


LE PLAN BORLOO À LA LOUPE...
Qu'ils visent à soigner des personnes âgées ou à entretenir le jardin, les services à domicile intègrent de plus en plus les habitudes quotidiennes. Jean-Louis Borloo se montre très enthousiasmé par le potentiel du secteur. Mais, après avoir passé sa réforme à la loupe, un discours plus nuancé s'impose.

Le Plan Borloo est entré dans sa phase concrète. En juin 2005, les députés ont adopté le projet de loi sur les services à la personne. La forte demande et le vieillissement de la population font de ce secteur un impressionnant vivier d'emplois. Une aubaine en ces temps de chômage endémique. Offrir du travail avec de meilleures structures pour répondre aux besoins de chacun, tel est le leitmotiv entonné depuis plusieurs mois déjà par le ministre de l'emploi et de la cohésion sociale. Mais entre la volonté affichée et la réalité actuelle, un décalage subsiste. Petit tour d'horizon de la réforme.

La première mesure phare est la mise en place du chèque emploi service universel (CESU) qui élargit les possibilités des chèques emploi service actuellement en vigueur pour payer un service à domicile. Dans sa forme actuelle, l'utilisateur indique le montant (salaire net de charges de l'employé, majoré de l'indemnité de congés payés) au même titre qu'un chèque traditionnel. Avec le CESU, une deuxième solution est proposée. Il s'agit d'utiliser des titres ayant un montant prédéterminé, comme pour les chèques-restaurant. Il est alors co-financé par des entreprises, mutuelles ou collectivités territoriales. Les entreprises sont directement incitées à en faire bénéficier leurs salariés, puisqu'elles seront gratifiées d'un crédit d'impôt de 25% des sommes engagées en cas de participation.

Autre terme récurrent dans les propos de Jean-Louis Borloo : la souplesse. Le ministre insiste sur une simplification des procédures et des démarches administratives plus que souhaitable. Une seule agence des services à la personne sera bientôt l'interlocuteur unique de tous les intervenants au niveau national. Elle verra le jour dès le mois de septembre. Il s'agit d'un centre d'information sur l'ensemble des activités en rapport aux services à la personne.

Des points très contestés

Le plan Borloo vise aussi à encourager la prise d'initiatives dans ce domaine. Le projet prévoit d'exonérer les prestataires de service des cotisations patronales de Sécurité sociale. Une mesure qui fait bondir certains syndicats, compte tenu des difficultés de gestion de la Sécurité sociale. Les services de Jean-Louis Borloo assurent néanmoins qu'un remboursement intégral de ces exonérations est prévu par l'État.

Mais l'aspect qui divise le plus l'opinion concerne la réduction sur l'impôt dont peuvent bénéficier les consommateurs de services à domicile. 50% des sommes versés pour des prestations peuvent être déduites de la feuille d'impôts. Il s'agit de rendre les Français moins réticents à faire appel à ce type de service. Cette idée est a priori séduisante. Mais elle exclut d'emblée les catégories sociales modestes qui ne payent pas l'impôt. En plus de vivre dans des conditions difficiles, certaines personnes âgées ne peuvent donc pas se permettre de faire appel à des services pour gérer des tâches qu'elles sont pourtant incapables d'assumer.

Dans son souci de développer le secteur "pour tous les publics", Jean-Louis Borloo semble avoir oublié certaines catégories de la population. Des efforts ont été consentis, mais visiblement pas dans le but de rendre la situation moins inégalitaire. Les crédits d'impôt de 50% des sommes, versées en cas de recours aux services à domicile, étaient jusqu'ici versés dans la limite de 10.000 euros dépensés par an. Ce plafond est désormais de 15.000 euros et même de 20.000 euros pour les personnes les plus fragiles. L'idée est certes intéressante pour les demandeurs susceptibles d'être concernés par de telles sommes. Mais dans quelle mesure ces revalorisations profitent-elles aux plus démunis ?

(Source : Seniorplanet)

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Mis à jour ( Mercredi, 21 Septembre 2005 04:43 )  

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