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Accueil La revue de presse Reclassés en Roumanie pour 110 euros/mois

Reclassés en Roumanie pour 110 euros/mois

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L'entreprise Sem Suhner de Schirmeck (Bas-Rhin), spécialisée dans la fabrication de bobines électriques, a proposé à neuf salariés licenciés un reclassement en Roumanie pour un salaire de 110 euros par mois, a-t-on appris mardi 26 avril auprès de la Direction départementale du travail (DDT).

Le 4 avril, 9 salariés faisant l'objet d'une procédure de licenciement, sur les 38 que compte l'entreprise, ont reçu une lettre leur proposant un reclassement dans une entreprise en Roumanie pour 110 euros brut par mois et 40 heures par semaine, a précisé la DDT, qui n'a pour l'instant pas d'indication sur les liens entre Sem Suhner et cette société roumaine.
"Nous sommes dans un domaine de sous-traitance concurrencé par les pays de l'Est et l'Asie, à des coûts défiants toute concurrence. Nous sommes obligés de fabriquer à bas coûts sinon nous n'avons pas de commandes, donc nous avons été contraints de licencier 9 salariés", a expliqué le PDG de l'entreprise, Michel White. "Nous avons créé une cellule de reclassement pour chercher des emplois dans la vallée de Schirmeck mais les autres entreprises ont aussi des difficultés. Seul notre partenaire roumain a accepté de les prendre", a-t-il continué.

"110 euros par mois, c'est certes 30 euros de plus que le salaire minimum roumain, mais c'est une proposition scandaleuse, qu'ils ont tous refusée", a dénoncé Alain Brignon, secrétaire général de la CFDT métallurgie du Bas-Rhin.
"Je comprends parfaitement leur point de vue mais vous devez comprendre que ça a été difficile de se séparer de ces salariés compétents", a commenté Michel White. "Notre partenaire roumain a fait cette proposition et chaque personne est libre d'accepter ou non", a-t-il ajouté, assurant qu'il n'avait pour l'instant reçu aucune réponse, positive ou négative.
Alain Brignon a précisé que les salariés concernés n'osent pas témoigner au grand jour avant d'avoir touché leur prime de licenciement. L'un d'entre eux a malgré tout envoyé une copie de la lettre de la direction à l'hebdomadaire Marianne, qui a révélé l'affaire.

(Source : www.nouvelobs.com)
Mis à jour ( Mercredi, 27 Avril 2005 19:59 )  

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