Plans sociaux : les rustines de Benoît Hamon

Mardi, 22 Mai 2012 12:15
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Le nouveau ministre délégué chargé de l'Economie sociale et solidaire a déclaré que le gouvernement voulait «donner davantage d'instruments, de moyens aux salariés pour faire face à des plans sociaux».

"Par la loi, par les instruments des politiques publiques, on va faire en sorte que devant ces situations qui se répètent, les salariés se protègent mieux et au-delà de la protection qu'on offrira aux salariés, qu'on protège mieux notre outil industriel", a-t-il dit lundi soir sur i>Télé en réponse à une question sur une éventuelle suppression de 5.000 postes à Air France d'ici 2015.

Selon Benoit Hamon, la France "a perdu 450.000 emplois industriels parce qu'on les a laissé partir pour nombre d'entre eux, parce qu'on a laissé les délocalisations se faire, parce qu'on n'a pas incité aux relocalisations". "La logique de ce gouvernement, ce n'est pas d'accompagner les stratégies de réduction des coûts qui existent dans tous les groupes et qui consistent à expliquer que pour faire davantage d'argent et mieux rémunérer les actionnaires, il faut qu'il y ait moins de salariés", a-t-il dit.

Reste désormais à savoir ce que va proposer concrètement le gouvernement. Pour l'heure, une seule proposition de loi est dans les tuyaux : permettre à la justice de céder une usine au bord de la fermeture pour éviter que des sites ne soient pas vendus sous prétexte qu'ils deviendraient des concurrents potentiels pour le vendeur. Mais cette réforme, aussi justifiée soit-elle, n'est pas de nature à régler l'intégralité du problème des plans sociaux en France...

(Source : L'Expansion)


NDLR : Agir en aval, c'est bien. Mais en amont, c'est encore mieux. On attend d'en savoir plus.


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