Les quatre organisations syndicales de l'Unedic (CGT, CFDT, FO et CFTC) appellent à une journée nationale de grève demain, jour de l'ouverture des débats parlementaires sur le projet de fusion entre l'assurance chômage et l'ANPE.

Elles réclament le maintien de la convention collective des agents de l'Unedic, le "maintien de tous nos emplois et de tous nos métiers", selon leur communiqué unitaire, ainsi qu'un "service de qualité à tous les demandeurs d'emploi". La fusion entre l'ANPE et l'Unedic a pour objectif affiché de faciliter les démarches des demandeurs d'emploi, mais les syndicats craignent des suppressions de postes dans les deux entités, avec "des pressions sur les demandeurs d'emploi pour qu'ils acceptent n'importe quel travail à n'importe quelles conditions, ce qui rejaillira sur les garanties collectives de l'ensemble du monde du travail".

Un rassemblement est prévu en début d'après-midi devant le Sénat, où sera également présente la CGT-Chômeurs ainsi que des représentants du SNU, de FO et de la CGT-ANPE. Le 27 novembre dernier, plus de 60% des 14.000 salariés de l'Unedic avaient suivi le mouvement alors qu'ils n'étaient que 25% sur 30.000 à l'ANPE : contrairement au personnel de l'Assedic, celui de l'ANPE s'imagine qu'il y gagnera statutairement avec cette fusion.

=> Finalement, cette fois-ci, ils étaient 45% de grévistes selon la direction.