
L'Unedic évalue entre 10% et 20%, selon les bassins d'emploi, la part des chômeurs employables dans les trois mois qui suivent leur entrée au chômage.
Pour mener à bien "l'indemnisation intelligente" qu'elle défend, l'Unedic souhaite aussi un débat sur la définition de "l'emploi convenable" qu'un chômeur indemnisé ne peut refuser : le gouvernement, dans son décret du 21 juillet sur les nouvelles règles de contrôle des chômeurs, n'a pas osé modifier la définition, assez vague, inscrite au Code du travail. A l'Unedic, on estime que cette définition devra fatalement tenir compte de la durée du chômage car "un chômeur perd obligatoirement de l'employabilité au fil des mois et est obligé d'abaisser ses exigences".
Le suivi renforcé des chômeurs devra en outre s'inscrire dans le cadre de la future convention Etat-Unedic-ANPE, dont l'objectif est la mise en oeuvre du guichet unique promis aux chômeurs par la loi Borloo de cohésion sociale mais qui tarde à se mettre en place car elle suscite la controverse. A l'Unedic, on insiste pour préciser qu'il s'agira d'un "rapprochement opérationnel" avec l'ANPE et non pas d'une "fusion", "car nous n'avons pas les mêmes métiers".
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