
La Convention de reclassement personnalisé prévoit, sur une durée de huit mois, un renforcement des actions de formation, un bilan de compétences et une aide à la recherche d'un emploi, le tout avec un suivi individualisé et une meilleure indemnisation. Ce dispositif est prévu pour les licenciés économiques des entreprises de moins de 1.000 salariés. Mais selon plusieurs syndicats, un autre projet - gouvernemental celui-là - qui pourrait être présenté à l'ANPE et à l'Unedic en juin, prévoit un "profilage" des chômeurs, et des sanctions plus rapides et accrues en cas de refus d'une proposition d'emploi ou de formation. Lundi, le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly a dénoncé sur Europe 1 "un mouvement de culpabilisation qui est dangereux". "On a un peu le sentiment que, comme les pouvoirs publics n'arrivent pas à faire baisser le chômage, ils vont faire baisser le thermomètre en radiant les chômeurs", a-t-il déploré. "C'est dangereux, quand il y a 2,5 millions chômeurs et beaucoup plus si on intègre les gens aux minima sociaux, c'est 6 à 7 millions de personnes qui sont en difficulté : on ne peut pas dire que c'est leur faute", a-t-il ajouté.
Articles les plus récents :
- 18/10/2005 22:39 - Inflation en zone euro : + 2,6% sur un an
- 17/10/2005 16:21 - Insécurité sociale : 7 millions de pauvres
- 16/10/2005 21:25 - Les deux tiers des CES et CEC s'insèrent dans l'emploi
- 14/10/2005 05:06 - Système U va créer 300 emplois en Indre-et-Loire
- 29/06/2005 16:21 - 15,6% des salariés sont des Smicards
Articles les plus anciens :
- 05/01/2005 19:53 - Exclusif : Des enfants de chômeurs privés de cantine