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Aide à domicile : le CES déplore de mauvaises conditions d'emploi

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Offre de formation insuffisante, morcellement des diplômes, lacunes dans la couverture conventionnelle et pénibilité des conditions de travail, tels sont les principaux griefs formulés par le Conseil économique et social à l'égard des emplois à domicile, dans un avis qui doit être discuté aujourd'hui.

La section sociale du CES dresse ainsi un bilan en demi-teinte de la réforme mise en œuvre par Jean-Louis Borloo il y a tout juste un an. Certes, les services à domicile ont créé 130.000 emplois l'an dernier contre 65.000 en 2005. L'objectif de créer 500.000 emplois en trois ans «sera largement dépassé», martèle le ministre de l'Emploi et de la Cohésion sociale.

La professionnalisation en retard

Pourtant, le secteur resterait peu attractif : «Si les salariés ont l'occasion de travailler ailleurs, ils n'hésitent pas», confirme le rapporteur de la section Yves Verollet (CFDT). Et pour cause : la professionnalisation du secteur, qui avait été présentée comme la contrepartie des allégements de charges accordés aux particuliers employeurs, a «pris du retard». Les 800.000 personnes employées par des ménages ne disposent pas du même socle conventionnel que les 400.000 salariés des entreprises de services à la personne. «Cette situation est de nature à brouiller l'identité professionnelle du secteur», regrette le CES, qui relève de fortes inégalités entre ces deux catégories de salariés.
En matière de formation, par exemple, la contribution des particuliers employeurs s'élève à 0,15% et celle des entreprises d'aide à domicile à 2,10%. Le CES, qui juge peu réaliste une fusion rapide des deux conventions, propose d'ouvrir sans attendre une négociation sociale concernant ces 1,2 million de salariés.

Le premier «axe de progrès» concernerait la lutte contre le temps partiel subi : «Les salariés de service à la personne travaillent, en moyenne, 15 heures par semaine», reconnaît-on au ministère de l'Emploi. Pour y remédier, le CES propose de «développer les groupements d'employeurs» : plusieurs entreprises et associations pourraient s'associer pour embaucher des salariés et les mettre à disposition de leurs clients. «En élargissant la gamme des services offerts, ce groupement pourra proposer à ses salariés des horaires à temps plein et des activités plus diversifiées», défend Yves Verollet. Le Conseil se montre également favorable à la création d'un fonds de contribution, financé par une contribution patronale, pour rembourser les frais de transports.

(Source : Les Echos)

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Mis à jour ( Mardi, 23 Janvier 2007 13:36 )  

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