Contrats d'avenir d'au moins 6 mois

Samedi, 11 Décembre 2004 16:11
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Le groupe socialiste au Sénat "s'est réjoui" de l'adoption en commission mixte paritaire (CMP), d'un amendement PS au projet de loi de cohésion sociale fixant à 6 mois la durée minimum des contrats d'avenir.

Réunis en CMP mercredi (7 sénateurs, 7 députés), les parlementaires ont adopté un amendement des groupes PS au Sénat et à l'Assemblée, qui prévoit que "la durée du contrat de travail ne peut être inférieure à 6 mois". Avec le contrat emploi solidarité (CES), cette durée minimale n'était que de 3 mois...
Mesure phare du projet de loi du ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo, le "contrat d'avenir" est destiné aux bénéficiaires de minima sociaux : ce contrat de travail, assorti d'une formation obligatoire, est destiné aux bénéficiaires du RMI, de l'ASS (Allocation de solidarité spécifique) et de l'API (Allocation de parent isolé). Il remplacera les contrats aidés existant actuellement dans le secteur non marchand (contrats emploi solidarité et contrats emploi consolidé).

On ne voit pas comment l'avenir pourrait être plus réjouissant en 6 mois au lieu de 3 alors que les futurs "bénéficiaires" de ces contrats rament depuis des années. Dans un tel délai, quelle formation de qualité pourrait leur être donnée ? Quel miracle aurait le temps de se produire pour les sortir valablement de leur situation ?
La lecture des conclusions de la CMP auront lieu le lundi 20 décembre à l'Assemblée puis au Sénat, ce qui vaudra adoption définitive du projet de loi par le Parlement.

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