Peu après midi, deux banderoles jaunes recouvrent les grilles des locaux de l'AMF. Sept cars de CRS sont stationnés à proximité. A l'intérieur, une centaine de mal-logés occupe le hall. Le directeur de l'AMF, François Leonelli, fend la foule avec difficulté : «Je vous demande de vous pousser. Je suis chez moi.» Les manifestants lui répondent par un slogan : «On n'est pas méchants, on veut un logement.»
Après quelques tractations, ils obtiennent un rendez-vous. Jacques Pelissard, le nouveau président de l'AMF, recevra une délégation à 17 heures. A la condition qu'ils quittent les lieux. Les mal-logés flairent l'entourloupe et décident de rester. Le rendez-vous est avancé à 14h30. (…) Jean-Baptiste Eyraud, le président du DAL, sort du bureau de Jacques Pelissard au bout d'une heure et lance :«Il a semblé attentif. Mais ça n'a rien donné.» Un peu plus tôt, le directeur de l'AMF glissait aux manifestants : «Vous vous trompez de porte.»
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