En Guadeloupe, un homme est mort. Jacques Bino, délégué syndical du LKP, a été tué par balles vers 1H du matin par "des jeunes" et trois policiers ont été blessés dans un "quartier sensible" de Pointe-à-Pitre.

La stratégie du pourrissement menée par le gouvernement fonctionne. Désormais, il y a "deux publics différents" : les grévistes, citoyens et manifestants le jour, qui résistent pacifiquement depuis un mois malgré la surdité du gouvernement, et des bandes de jeunes émeutiers distincts du LKP qui, la nuit, montent des barrages et incendient des voitures, un peu comme en métropole en novembre 2005.

«Je crois que tout a démarré (mardi) lorsque les gendarmes sont venus tabasser les manifestants en les insultant avec des propos racistes. Donc je crois que le préfet de région et puis M. Jégo portent l'entière responsabilité de ce qui se passe aujourd'hui», a déclaré Elie Domota, leader du collectif "Lyannaj Kont Pwofitasyon".

Rien à attendre du «profitateur Sarkozy». Quand à sa ministre Alliot-Marie, elle ne parle que de «sécurité publique aux Antilles» et veut envoyer des CRS supplémentaires plus deux escadrons de gendarmerie. LE PIRE EST À CRAINDRE.

Suite à la manifestation de lundi, les partis de gauche se mobilisent à nouveau ce samedi à Paris avec l'Union syndicale Solidaires, le MRAP, Christiane Taubira et Lilian Thuram (entre autres) :

Manifestation solidarité Antilles
samedi 21 février à 14H
de République à Nation.

Actuchomage encourage vivement nos lecteurs franciliens à y participer.