Fusion ANPE-Unedic et «remise à plat» de l'assurance-chômage retardées

Dimanche, 09 Mars 2008 21:06
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Les conséquences du rebondissement de l'affaire Gautier-Sauvagnac/UIMM contrarient le calendrier de Christine Lagarde.

Notre guillerette ministre de l'Economie et de l'Emploi espérait convoquer les partenaires sociaux à Bercy avant la fin du mois pour préparer la négociation sur l'assurance-chômage. Mais la démission de Michel de Virville, remplaçant de Denis Gautier-Sauvagnac à la présidence de l'Unedic, bouleverse son timing.

Michel de Virville avait été mandaté par l'UIMM pour négocier l'indemnité de départ de Denis Gautier-Sauvagnac (une prime de 1,5 millions d'euros + un avenant prévoyant la prise en charge financière par l'organisation patronale des conséquences judiciaires et fiscales de ce scandale). Il est aussi le seul à avoir remis spontanément à Laurence Parisot sa démission de ses mandats au Medef, dont la présidence de la commission «relations du travail».

Même si Laurence Parisot lui trouve rapidement un successeur, la nomination d'un nouveau président ne pourra pas intervenir avant une quinzaine de jours, au grand minimum : c'est le délai imposé pour convoquer un nouveau conseil d'administration à l'Unedic. Et la fusion ANPE-Assedic prend elle aussi du retard, car Michel de Virville devait siéger au conseil d'administration du nouvel organisme : tant qu'il n'est pas remplacé, «France Emploi» ne peut pas être officiellement formé et son directeur général ne peut être nommé.

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Mis à jour ( Dimanche, 09 Mars 2008 21:06 )