Journées de l'habitat choisi : Touche pas à ma cabane !

Vendredi, 29 Février 2008 20:19
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Quand on est à la rue, plutôt que d'aller dans un foyer sans intimité et aux horaires rigides, on préfère dormir sous une tente ou dans une cabane de fortune. Mais si la loi se veut tolérante, dans la pratique, ces populations sont pourchassées alors qu'elles sont les premières victimes de la crise du logement.

Les collectifs de défense de la cabanisation organisent, de samedi à partir de 10 heures jusqu'à dimanche 17 heures, sur la place de la Bourse à Paris (IIe), les «Journées de l'habitat choisi». Un "salon" en plein air : les protagonistes y installeront tipis, yourtes, caravanes et autres formes d'habitat, et organiseront des débats et des démonstrations afin de prouver la légitimité, voire la qualité de ces formes d'habitat à l'heure où les pouvoirs publics accentuent leur lutte contre «l'occupation abusive et irrégulière du domaine public».

«Tant qu'ils vivent dans des zones rurales reculées on les laisse tranquilles, constate Béatrice Mésiri, chercheur et spécialiste de l'habitat social écologique. Mais dès qu'ils occupent des terrains touristiques où il y a des intérêts économiques, ils deviennent gênants». Ces habitations de fortune, considérées par certains comme une réponse à la pénurie de logement, ne trouvent pas grâce aux yeux des autorités qui les jugent dangereux pour l'environnement, difficiles d'accès, illégaux... Leurs défenseurs, eux, vantent leurs mérites écologiques, leur discrétion, leurs coûts réduits en ces temps de crise du logement. Un point de vue qui se défend.

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Mis à jour ( Vendredi, 29 Février 2008 20:19 )