C'est l'été, les vacances, période bénie pour faire passer des augmentations de tarifs et des lois scélérates pendant que les Français se reposent et sont moins attentifs... Pour meubler l'actualité sont également diffusés diverses études et sondages d'opinion qui stigmatisent les chômeurs.

Mais nous, actifs privés d'emploi, n'avons pour la plupart aucun moyen de partir. Et comme le chômage nous a habitués à observer le cours des événements, nous assistons à l'élaboration discrète des mesures du gouvernement : l'adoption de divers projets de loi dont celui sur les "services à la personne", les privatisations, les ordonnances sur l'emploi et le contrat "nouvelles embauches", ainsi que la signature massive de "contrats d'avenir" pour ceux qui n'en ont pas...

Le calme est relatif. A la rentrée, ça risque peut-être bien de chauffer.
D'autant plus que se préparent les négociations sur la nouvelle convention d'assurance-chômage, ainsi qu'un décret sur le contrôle des chômeurs.

Le ton monte : à lire le billet de (mauvaise) humeur de VERDI, La traque aux chômeurs, nettoyage ethnico-social au karcher ?
Comment s'organise la culpabilisation et le discrédit de toute une partie de la population que ces nantis qui nous gouvernent veulent neutraliser.

À découvrir également, le portrait de JEAN-LOUIS, 56 ans, qui a connu le placard et s'est fait licencier il y a peu.
Bonne lecture !